Des évêques, des prêtres et des universitaires corrigent la déclaration du pape François sur la Sainte Communion

Des évêques, des prêtres et des universitaires corrigent la déclaration du pape François sur la Sainte Communion

Le pape François.

Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie

16 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Quatre évêques, plusieurs prêtres et de nombreux érudits catholiques ont signé une déclaration reprochant au pape François une récente déclaration sur la réception de la Sainte Communion, selon laquelle « tout le monde est invité au souper des noces de l’Agneau (Ap 19,9). Pour être admis au festin, il suffit de porter l’habit de noces de la Foi qui vient de l’écoute de sa Parole ». Le pape a écrit ces mots dans sa lettre apostolique du 29 juin sur la liturgie, Desiderio desideravi, mais pour les signataires de cette nouvelle déclaration (voir le texte intégral ci-dessous), il a omis le « sujet essentiel de la repentance pour le péché afin de recevoir dignement l’Eucharistie ».

Par conséquent, les paroles papales sur le « vêtement de la Foi » comme seule exigence pour la réception de la Sainte Communion, « contredisent […] la Foi de l’Église catholique », comme l’écrivent les auteurs. Ils expliquent :

L’Église catholique a toujours enseigné que pour recevoir dignement et sans péché la Sainte Eucharistie, les catholiques doivent recevoir l’absolution sacramentelle, si possible, pour tous les péchés mortels qu’ils ont pu commettre et obéir à toutes les autres lois de l’Église concernant la réception de l’Eucharistie (comme, par exemple, les lois concernant le jeûne avant la réception de l’Eucharistie).

Si une confession sacramentelle n’est pas possible, mais la réception de la Sainte Communion urgente (comme pour un prêtre célébrant la Messe), le pénitent doit avoir une contrition parfaite de ses péchés mortels et le Sacrement de Pénitence doit être recherché dès que possible après la Communion. En citant abondamment les documents du Concile de Trente, les signataires indiquent également clairement que de les enseignements tels que présentés dans le document du pape François, ont déjà été condamnés comme hérésie. « L’affirmation, écrivent-ils, selon laquelle la Foi est la seule exigence pour une réception digne de la Sainte Eucharistie a été condamnée par le Concile de Trente comme une hérésie. »

Ce faux enseignement pourrait devenir plus important maintenant, en ce moment historique. Pas plus tard qu’en mai, un évêque américain — Mgr Salvatore Cordileone — a publiquement interdit à Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, de recevoir la sainte Communion parce qu’elle défie l’enseignement de l’Église contre l’avortement. « Un législateur catholique, a-t-il écrit, qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. »

Il semble presque que le document du pape François de juin 2022 soit une réponse à cette décision diocésaine, affirmant désormais que la Foi seule est suffisante pour recevoir la Sainte Communion.

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