L’anarchie, ce n’est pas le bordel

L’anarchie, ce n’est pas le bordel

par Alex Capucin.

Recherche menée par Robert Gil.

Les médias font toujours tout pour amalgamer et confondre l’anarchie avec le désordre, le bordel … alors que c’est exactement le contraire : l’anarchie place l’homme au centre des préoccupations de chacun alors que le capitalisme nie la vie de l’homme et considère celui-ci comme une vulgaire marchandise soumise aux règles de la production, de la concurrence et de la consommation.

L’anarchie c’est la démocratie directe, la forme la plus parfaite de démocratie. C’est en pratiquant la démocratie directe que l’on peut améliorer le bien commun pour l’avantage de tous et ce dans le respect des autres et de la nature. L’anarchie n’est pas le chaos, mais la responsabilité collective. L’on comprend aisément pourquoi l’anarchie est si violemment caricaturée par le système dominant, et par une partie des sociaux-démocrates qui ne souhaitent plus changer le monde, et acceptent le cadre capitaliste comme seul cadre imaginable. Ils ont abandonné leurs idéaux, notamment le désir d’émancipation par liquidation du capitalisme, que ce soit par révolution ou par réformes.

Le mouvement anarchiste, foncièrement anticapitaliste par essence, est l’abolition du pouvoir étatique, religieux, économique et politique. Une partie essentielle du mouvement anarchiste, définit la libération collective comme un des moyens de la liberté individuelle, et pense que la compréhension du monde passe par une analyse des classes sociales. Au final l’émancipation de l’humanité doit être la fin de toutes les grandes exploitations et oppressions. Ce socle commun à une partie des anars, des marxistes ou des anticapitaliste explique que les uns et les autres se retrouvent dans des batailles communes, dans un camp commun, même si les oppositions et divergences peuvent parfois être violentes.

Marx pensait-il que le but ultime du communisme était l’anarchie lorsqu’il écrivait : « Tous les socialistes entendent par anarchie ceci : le but du mouvement prolétaire – l’abolition des classes – une fois atteint, le pouvoir d’État disparaît et les fonctions gouvernementales se transforment en de simples fonctions administratives ». Il est vrai que Marx ne connaissait pas les socialistes d’aujourd’hui, et serait étonné par nos communistes !

Les hommes ne sont-ils pas capable de s’intéresser quotidiennement, hebdomadairement, ou mensuellement à la vie politique ? Ne sont-ils pas capable de définir ensemble, les règles de la vie sociale dans le respect du bien commun et de la chose publique par une démocratie directe ? Ou bien doivent-ils continuer à pratiquer la « démocratie » que l’on connait chez nous ? C’est-à-dire de voter à intervalles fixes pour des professionnels de la politique au service d’intérêts particuliers d’un clan de nantis qui nous considèrent comme la France d’en bas et dont les décisions une fois élus ne tiennent même pas compte de la personne humaine. Bon certes, le phénomène n’est pas nouveau, mais je crois que nous sommes désormais arrivés à un tel point de putréfaction de la société, qu’il y a maintenant une urgente nécessité à dresser d’abord un constat des lieux, un diagnostic sérieux, et établir le constat de décès de la démocratie, qui s’est faite occire par la ploutocratie, au service du capitalisme, qui est notre réalité d’aujourd’hui.

Sinon, en attendant, on peut toujours aller voter et changer autant qu’on veut nos dirigeants ; Tant qu’on ne renversera pas ce système (ploutocrate) lui-même, en anéantissant toutes ces institutions qui le servent si docilement, on n’en sortira pas ! Vive la grève générale expropriatrice, vive la révolution sociale et libertaire, vive l’autogestion, vive l’anarchie.

source : Conscience Citoyenne Responsable

via Les 7 du Québec
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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