Anything to say ? Introduction au livre « Ni parmi les vivants, ni parmi les morts, Ce qui attend Julian Assange » — Luk VERVAET

Anything to say ? Introduction au livre « Ni parmi les vivants, ni parmi les morts, Ce qui attend Julian Assange » — Luk VERVAET

Anything to say ? est un projet artistique de 2013 de l’artiste italien Davide Domino et du journaliste Charles Glass. Julian Assange, Chelsea Manning et Edward Snowden en bronze grandeur nature sont debout sur trois chaises. Les bras le long du corps, ils regardent un public imaginaire. À côté d’eux, une chaise vide, invitation ouverte au public à y monter. En janvier 2020, les sculptures étaient à Bruxelles, Place de la Monnaie, rebaptisée Place Julian Assange. Au nom du Comité Free Ali Aarrass, j’y ai lu un message de solidarité sous le thème : Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, nous vous sommes tous redevables ! Ainsi je rejoignais les centaines de personnes à travers l’Europe qui se sont exprimées pour dénoncer l’affaire Assange, appelée par plusieurs parlementaires et journalistes comme une farce à la Dickens ou comme l’affaire Dreyfus de notre temps.

Par cet essai, je remonte sur la chaise vide.

Avec un sentiment de gratitude et de respect pour le travail accompli par Julian Assange et ses camarades qui ont mis leur vie en jeu pour la cause de la justice. Aujourd’hui, tous sont victimes d’une justice de revanche : pour la défaite désastreuse de l’OTAN en Afghanistan, pour le déclin irréversible de l’empire américain dans le monde. Avec un sentiment d’admiration pour la poignée de militantes et de militants à Bruxelles et à Namur, qui, depuis l’incarcération d’Assange à la prison de Belmarsh en avril 2019, mènent, chaque semaine, sans interruption, une action de sensibilisation pour Assange dans les centres-villes. Tout comme les journalistes et les blogueurs, les sites comme dewereldmorgen.be, legrandsoir.info ou investigaction.net, qui n’ont jamais lâché la solidarité avec Assange.

En montant sur cette chaise, je m’imagine Julian Assange dans sa cage devant les juges ou dans sa cellule dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Ce qui me fait revivre le procès d’Ali Aarrass au Maroc il y a dix ans, où il était enfermé comme Julian dans une cage en verre dans la salle d’audience. Revivre ces endroits obscurs des prisons et des sections de haute sécurité de Vught aux Pays-Bas, de Bruges et de Lantin en Belgique, où j’ai visité des détenus. Avec la sensation de déjà vu, quand je pense aux combats contre les extraditions illégales des dernières vingt années où on n’a connu que des défaites. Avec cette certitude pourtant : tant qu’il y aura injustice, il y aura résistance. En nous inspirant des campagnes pour la fermeture de Guantanamo (1), pour la libération de Mumia Abu Jamal ou de Georges Abdallah, pour les prisonniers palestiniens, qui tiennent depuis des décennies.

Les textes dans cet essai, que vous pouvez lire indépendamment l’un de l’autre, parlent des extraditions, des prisons et des systèmes de détention et d’isolement développés pendant ces dernières décennies. C’est ma contribution au combat pour Assange, dans l’espoir qu’un déclic sur le système carcéral étasunien contribue à renforcer la solidarité. Le livre n’a pas de prétention académique ou historique, et encore moins d’être une œuvre complète sur les prisons aux États-Unis. Il se limite à la stricte question des prisons, à travers mes propres rencontres et expériences dans des campagnes pour des détenus. À ce sujet, on pourrait déjà écrire un autre essai sur les conséquences pour les familles ainsi que sur l’État ou encore la société carcérale qui entoure les prisons.(2)

Ce livre parle du système carcéral dans lequel survit Assange depuis trois ans, la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres. Du véritable goulag qui attend Assange aux États-Unis s’il est extradé.

Je parle d’un système de destruction, non pas d’un cas isolé d’un journaliste poursuivi. Parce qu’il s’agit de détruire « le réseau Assange », tous ceux et toutes celles qui le soutiennent ou qui auraient l’intention de s’adresser à WikiLeaks pour dénoncer des crimes commis par ceux et celles qui nous dirigent. Il s’agit de l’affirmation de la domination américaine dans le monde. Non pas de justice, mais du droit du dominant. Une domination en plein déclin, face à un monde où les rapports de force au niveau international sont en train de changer définitivement, ce qui explique l’acharnement et la rage contre Assange. Il s’agit des rouages cauchemardesques en marge de la société, mis en place pour écraser l’opposition et la dénonciation des crimes commis dans la guerre mondiale contre le terrorisme lancée par Bush après les attentats du 11 septembre. Un système qui assure la protection des criminels de guerre par la destruction d’un lanceur d’alerte, dont l’extradition est imminente, à moins que nos voix ne l’empêchent.

Je ne m’adresse pas aux autorités étasuniennes ou européennes. Et encore moins aux autorités britanniques. Elles ont toutes collaboré à la guerre en Afghanistan, à la mise sur pied de Guantanamo par les vols de transfert de personnes kidnappées en Afghanistan, à la construction de prisons secrètes de la CIA, au développement de systèmes d’expulsion et de bannissement de réfugiés.

Priti Patel, la ministre britannique de l’Intérieur, qui a signé l’ordre d’extradition d’Assange, est aussi celle qui a inventé le plan de déportation vers le Ruanda des personnes arrivant illégalement en Grande-Bretagne par la mer du Nord. Dans un tweet du 30 juin 2022, elle fait les louanges de Mike Pompeo, en visite à Londres : « Je suis particulièrement heureuse de recevoir la visite de mon ami Mike Pompeo, ancien ministre des Affaires étrangères des États-Unis. Nos nations sont coude à coude pour sauvegarder et faire respecter nos valeurs communes. Aujourd’hui, cela se montre de manière on ne peut plus claire, à travers notre soutien sans faille à l’Ukraine contre l’agression russe. » Mike Pompeo est l’homme qui a appelé le retrait des troupes étasuniennes de l’Afghanistan « un échec tragique » et qui a planifié le kidnapping ou l’assassinat d’Assange. Tout est dit.

Je m’adresse aux jeunes qui pensent qu’un autre monde est possible et veulent sauver la planète de la destruction. Qui, en ce moment de la guerre en Ukraine et d’une orgie de dépenses militaires, rêvent et luttent pour un monde sans guerre, sans avidité, sans injustices, sans inégalités.

Révoltez-vous, osez lutter, prenez Julian Assange pour exemple. Je m’adresse aux journalistes qui ont encore le sens de la vérité. Aux pacifistes et activistes contre la guerre. Unissons nos voix pour sauver la vie de Julian Assange.

Cet essai se veut un remerciement à Assange et à WikiLeaks pour leur aide dans nos combats des dix dernières années.

Comme la publication de WikiLeaks du 6 août 2009 des courriers secrets de l’ambassade des États-Unis à Rabat, qui nous a permis de connaître les échanges entre ceux-ci et la Belgique sur le procès des 35 accusés dans le procès du Belgo-Marocain Belliraj. C’est grâce aux Iraq War logs de WikiLeaks que nous avons pu apprendre comment la Belge Muriel Degauque et son ami sont morts en Irak. Ce sont les révélations de WikiLeaks, les Gitmo files, qui ont dévoilé les noms des détenus à Guantanamo.

Ce livre traite des obstacles sur le chemin de la solidarité avec Assange. « Pour moi, comme pour beaucoup de gens dans le monde », écrit Nils Melzer dans le premier chapitre de son livre (3), « Assange n’était qu’un violeur, un hacker, un espion et un narcissique. » C’est un bon résumé de tout ce qui est paru dans la presse au début de l’affaire Assange. Dorénavant, ce scénario est utilisé un peu partout pour empêcher la solidarité avec des détenus politiques. Ainsi des journalistes, historiens, rappeurs et blogueurs marocains, emprisonnés pour avoir dénoncé la répression ou ouvert des dossiers sur la corruption et le vol des terres par des responsables de l’État marocain, ont tous subi les mêmes accusations. Mais il y a aussi d’autres obstacles. Celui de la proximité ou non, de notre capacité ou non à nous reconnaître dans une personne emprisonnée. Ainsi, une population blanche progressiste en Occident peut s’identifier avec le personnage Assange, qui pourrait être « un de nous », mais pas, ou beaucoup moins, avec des détenus vivant la même chose, mais originaires de pays du Sud et/ou d’une autre culture, de religion musulmane ou de conviction communiste. Souvent parce qu’on n’a jamais entendu parler de leur affaire. Ou parce qu’il y a la crainte qu’une association d’Assange à la question de la guerre contre le terrorisme et à ces détenus pourrait desservir sa cause. Les crimes commis dans cette guerre constituent pourtant la base de la persécution d’Assange. Ce sont aussi ceux et celles venant du Sud qui encaissent la presque totalité des arrestations arbitraires, des kidnappings, des extraditions extra-légales, des tortures et des peines de prison sans fin. Comme les cinq Palestiniens du Holy Land Foundation, le Tunisien Nizar Trabelsi ou l’Afghane Aafia Siddiqui. C’est leur traitement que subit Julian Assange aujourd’hui et il faut le dire haut et fort. Inversement, à quelques exceptions près, ceux et celles qui s’occupent de la défense des détenus musulmans ou communistes ne s’impliquent pas ou très peu dans une affaire comme celle d’Assange. Certains s’abstiennent parce que pour eux, Assange jouit déjà d’un grand soutien dont eux n’ont jamais pu bénéficier. D’autres se limitent à observer, parce qu’il s’agit de quelqu’un qui ne fait pas partie de leur vision du monde. Ainsi, des solidarités possibles sont brisées.

Cet essai veut contribuer à la création des liens de solidarité entre les différentes affaires d’extradition, de torture et de peines de prison au nom de la guerre antiterroriste. Différentes certes, mais intimement liées quant aux pratiques de non-droit, de maltraitance et de torture, dont ces prisonniers sont victimes. Ce n’est qu’en unissant nos forces, en rassemblant la multitude d’affaires dans un même combat, en associant les personnes et les familles concernées, qu’on pourra gagner une bataille contre la bête immonde. Seule une telle mobilisation internationale commune fera bouger les lignes.

Bien avant l’affaire Julian Assange, j’étais à une manifestation devant la prison de Belmarsh à Londres. C’était au début des années 2010, en soutien à la campagne Free Talha Ahsan, un poète et écrivain anglais, sur le point d’être extradé aux États-Unis. Tout comme Julian. Après de longues années de combat judiciaire, jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme, Talha Ahsan, atteint du syndrome d’Asperger, a été extradé le 5 octobre 2012. La Cour européenne avait décidé qu’il n’y avait pas de violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits humains, ni pour la longueur de peine à laquelle il pourrait être condamné, ni pour le fait qu’il pourrait être extradé vers une prison Supermax comme ADX Florence. À son arrivée aux États-Unis, Talha a été incarcéré dans une prison Supermax, la Northern Correctional Facility, en isolement carcéral complet (4). Pour illustrer que l’appel à la Cour européenne est une démarche à faire, mais sans illusions sur le résultat. Parce qu’on assiste à un système d’extradition par tous les moyens, légaux ou illégaux. Que la Cour européenne décide dans un sens ou dans un autre devient secondaire. Ainsi, la Cour européenne avait interdit à la Belgique d’extrader le Tunisien Nizar Trabelsi vers les États-Unis avant qu’elle ait la possibilité de juger sur son cas. Rien n’y fit. La Belgique l’a extradé et a payé l’amende pour non-respect de la décision de la Cour. Même chose dans le cas du Belgo-Marocain Ali Aarrass. Le Comité des droits de l’homme des Nations unies avait demandé à l’Espagne de ne pas extrader Ali Aarrass tant qu’il n’aurait pas rendu sa décision dans l’affaire le concernant. Rien n’y fit. L’Espagne l’a extradé sans attendre la décision du Comité. Ces histoires d’extradition se sont répétées et se ressemblent.

Et puis, il y a toujours la méthode forte, celle de l’assassinat ou de l’« extraordinary rendition ». C’est le kidnapping et le transfert extrajudiciaire sur ordre du gouvernement étasunien d’une personne, sans inculpation ni procès, vers une prison secrète dans un pays tiers pour y être interrogée et torturée avant son envoi vers les États-Unis. Des scénarios qui ont été sérieusement envisagés par les autorités des EU dans le cas de Julian Assange.

Au moment où j’écris ces lignes, les avocats d’Assange ont introduit leur demande d’appel à la High Court britannique contre la décision de la ministre d’extrader Assange. Si cette Cour refuse d’accepter l’appel, tous les moyens juridiques seront épuisés en Grande-Bretagne et les avocats s’adresseront à la Cour européenne des droits humains. Là aussi, les difficultés seront de plus en plus grandes. En effet, le gouvernement de Boris Johnson (ou de son successeur) est en train de se retirer de la Cour européenne des droits humains. Le mois dernier, il a soumis au parlement l’abolition de la loi européenne sur les droits de l’homme, en vue de son remplacement par « une déclaration britannique des droits humains », soit l’affirmation de la souveraineté et de la primauté des tribunaux britanniques.

Toutes ces procédures judiciaires demanderont beaucoup de temps. Le temps, exploité par l’adversaire comme moyen supplémentaire de punition, de pression et d’usure, aussi bien du prisonnier que du mouvement de solidarité, ce temps qui produit l’incertitude, l’angoisse, la fatigue et l’impossibilité de prévoir son avenir.

Ce qui nous amène à la question de la santé physique et mentale de Julian. On ne parle pas assez du fait qu’Assange risque de se suicider s’il est soumis aux conditions de détention étasuniennes. Comme si c’était un aveu de sa fragilité, de sa faiblesse, incompatible avec son statut de héros hors normes qui a défié les plus puissants du monde. Pour d’autres, le suicide serait inacceptable socialement ou religieusement.

À ce sujet, commençons par un constat global : le nombre de suicides en prison est six à huit fois plus élevé que dans le reste de la société. C’est vrai en Belgique, c’est vrai dans la plupart des pays. Pendant la crise sanitaire du coronavirus, j’ai écrit plusieurs articles sur l’isolement vécu par toute la société pendant les périodes de confinement. Pour inviter à une réflexion sur les conséquences mentales de l’enfermement. Parce qu’à ces moments de confinement, des sentiments qui nous ont tous rapprochés un peu du vécu des personnes détenues dans les lieux fermés ont été constatés à grande échelle : l’incertitude du lendemain, la solitude, le temps mort, l’ennui, la frustration, la colère, l’espoir et le désespoir, le regret et la peur. Tous ces sentiments qui, d’une manière ou d’une autre, traversent l’esprit des personnes en détention.

L’affaire Assange brise les tabous autour du suicide et de la maladie mentale dans les prisons. Elle expose un système de détention qui peut pousser même les plus durs parmi les résistants à la folie et au-delà de la vie. C’est enfin la reconnaissance de ce que l’enfermement dans les conditions d’Assange peut faire à un être humain. « Après cinq ans de prison, les gens devaient aller consulter un psy, car ils deviennent un peu ou totalement fou », déclare un ex-détenu politique palestinien des prisons israéliennes (5). On peut trouver le même constat de l’effet destructeur de la prison après cinq ans de détention dans les témoignages des détenus et de surveillants dans les prisons françaises (6). Pour ceux et celles qui ont été victimes de torture physique et/ou psychologique, comme Julian, les conséquences laissent des marques indélébiles. Le plus souvent ils ont des troubles plus sévères, de dépression, de schizophrénie et autres, qui nécessitent un suivi médical. Il est temps que le public se le réalise, pour Julian et pour tous les autres. À cause de ses publications des crimes commis, Julian Assange a été placé, littéralement, dans le camp de l’ennemi. Un camp où règne un régime d’exception qui dure et où tout devient possible.

Mais en même temps, Assange nous ouvre les yeux sur des formes de détention et de traitement jusqu’ici le plus souvent ignorées et méconnues, aussi bien par les militants que par le grand public. Comme le dit Sharon Shalev, une spécialiste sur l’enfermement solitaire dans les prisons Supermax, dans un entretien à la fin de cet essai : je ne suis pas optimiste quant à l’évolution, mais je vois un impact positif. Il y a une solidarité aujourd’hui. La connaissance de ces prisons et de ces formes d’isolement extrême, ça peut rapprocher les gens, à l’opposé de ce que les autorités essaient de faire. Ça leur revient dans la figure comme un boomerang.

Puisse cet essai y contribuer.

Notes

1. Il y a vingt ans, Tom Wilner et Andy Worthington ont lancé la campagne Close Guantanamo et continuent le combat.
2. Quelques exemples. Il y a quelques années mon ami Omar Jabary m’invitait à participer à la discussion à l’université de Gand sur le “ The prison in twelve landscapes ” de la Canadienne Brett Story. Film impressionnant, où en 12 panneaux cinématographiques, ce n’est pas la prison étasunienne qui est montrée, mais bien à quel point la prison est profondément ancrée, normalisée et imbriquée dans toutes les facettes de la société du pays. « La prison n’est pas ce bâtiment qui est loin de nous, c’est une structure de pouvoir profondément ancrée dans nos relations, notre économie, le paysage autour de nous », expliquait Brett Story. L’espace carcéral, dit-elle, s’étend dans l’ordinaire. À Bruxelles, à l’invitation de Kobe Matthys, je discutais avec Sari Depreeuw, Sebastien Hendickxs, Dries Martin d’un autre aspect du monde carcéral aux EU lors d’un atelier (Assembly : « Bleed is Inevitable ») sur le documentaire « Scared Straight », qui traite de l’éducation des jeunes hors prison au moyen de la confrontation à la violence carcérale.
3. “ The trial of Julian Assange ”, Nils Melzer, UN Special Rapporteur on Torture, Verso Books , 2022.
4. Sur l’affaire Talha Ahsan : https://www.sacc.org.uk/articles/2014/ordeal-babar-ahmad-and-talha-ahsan
5. La toile carcérale, une histoire de l’enfermement en Palestine, par Stéphanie Latte Abdallah, Bayard Éditions 2021.
6. Prisons de France, Violence, radicalisation, déshumanisation : surveillants et détenus parlent, par Farhad Khosrokhavar, Éditions Robert Laffont, 2016.

Luk Vervaet

Ni parmi les vivants, ni parmi les morts. Ce qui attend Julian Assange. À paraître chez Antidote http://www.antidote-publishers.be/ (septembre 2022). Préface : Marie-France Deprez, Comité Free Assange Belgium ; Dessins : Michel Soucy Jr, www.soucymichel.com ; Correction : Nadine Rosa-Rosso ; Conception graphique : Cédric Rutter, La Guillotine, les éditions qui tranchent, www.assolaguillotine.wordpress.com
ISBN : 978-2-930802-34-3 Dépôt légal : D/2022/13452/4
© Antidote Publishers 2022, 208 pages, prix : 10 euros

Pour commander : merci de verser 13 euros (frais d‘envoi inclus) sur le compte d’Antidote : BE20 0004 2359 4956 avec communication « Assange » ET votre « adresse postale ».

« … Cet essai apporte de façon précise et documentée les éléments nécessaires qui démontrent et confirment que nous avons raison et qu’il faut absolument empêcher que Julian Assange ne soit extradé. Ses conditions d’incarcération aux États-Unis seraient terribles – pires encore qu’à Belmarsh – et aucune des garanties données par le États-Unis n’est crédible. Son extradition signifierait pour lui une mort certaine et pour l’ensemble des journalistes, l’affirmation par les États-Unis qu’ils ont le droit de contrôler l’information, de décider de ce qui peut et doit être dit aux citoyens pour au final les contrôler. Cet essai aidera à ne pas laisser faire ! »

Marie France Deprez, co-fondatrice Comité Free.Assange. Belgium, préface

»» http://lukvervaet.blogspot.com/2022/08/anything-to-say-introduction-du…

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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