La mythologie des Netanyahou mise à mal : Yoni, Bibi et la vérité sur Entebbe

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par Amir Oren.

Un officier supérieur du renseignement militaire israélien rompt le silence sur le côté sombre du héros de l’intrépide mission de sauvetage des otages d’Entebbe : les doutes sérieux sur la santé mentale de Yoni Netanyahou, et comment sa famille a blanchi l’histoire.

Bien avant que Benjamin Netanyahou n’accède au pouvoir, c’est son frère, Yonatan, qui avait acquis la notoriété en Israël. C’est la relation entre ces deux faits et les biographies des frères qui ont façonné la trajectoire politique de Benjamin Netanyahou, cinq fois Premier ministre, et du pays qu’il a gouverné, tout en soulevant des questions gênantes sur la nature de l’héroïsme et du culte du héros, de la vérité et de la manipulation.

L’opération d’Entebbe, au cours de laquelle Yoni est le seul soldat israélien tué (quatre des otages civils, dont la vieille Dora Bloch, assassinée par les sbires d’Idi Amin dans un hôpital de Kampala, n’ont pas survécu), coïncidait avec le bicentenaire de l’indépendance usaméricaine.

Une garde d’honneur militaire se tient autour de la tombe du lieutenant-colonel Yonatan Netanyahou, co-commandant du raid commando israélien sur l’avion détourné en Ouganda, lors de ses funérailles au cimetière militaire de Jérusalem ; Photo AP.

L’opération est immédiatement devenue une légende. Un raid audacieux en territoire hostile, à des milliers de kilomètres de chez soi, mené par les émissaires ailés d’une nation déterminée à combattre et à sauver plutôt qu’à se rendre, et où un officier supérieur, chef de la force la plus cruciale de tout le plan, a payé son courage de sa vie.

C’est Yoni qui a été préparé à la grandeur – le rejeton de la dynastie, avec Bibi, le cadet de Yoni de près de quatre ans, relégué au second plan. Bibi avait quitté Israël et commençait sa carrière à Boston en tant que consultant économique. Il utilisait le nom de Ben Nitay pour faciliter la tâche de ses collègues usaméricains et, à l’époque, il s’identifiait autant comme un USAméricain que comme un Israélien (« Mon frère le yored », l’émigrant qui a quitté Israël, comme l’appela un jour Yoni).

Mais la tragédie familiale a changé sa trajectoire, l’obligeant à retourner à Jérusalem et le lançant sur la voie du pouvoir, alimenté au départ par ce que les Netanyahou ont cultivé comme leur propre marque mythique de sacrifice ultime dans la lutte contre le terrorisme.

Le lieutenant-colonel Netanyahou n’était pas le premier commandant de haut rang à être tué à la tête de ses hommes. Des généraux et des colonels ont été victimes de combats dans de nombreuses guerres, batailles et fusillades en Israël. Mais dans la mort, Yoni est devenu une figure prééminente, plus emblématique que tous les guerriers juifs tombés au combat depuis Yosef Trumpeldor en 1920, en raison des efforts incessants de sa famille pour le commémorer. Ses actions controversées à l’aéroport d’Entebbe et le stress émotionnel qu’il subissait, et jusqu’à ka remise en cause de son aptitude au commandement, ont été passés sous silence.

Benjamin Netanyahou avec les effets personnels de son frère Yoni en avril 2019. Photo : Bureau de presse du gouvernement / Amos Ben Gershom.

Le ministre de la Défense Shimon Peres, qui a vu un capital politique rapide dans l’affirmation que c’était lui, et non le prudent Premier ministre Yitzhak Rabin, qui était à l’origine de la décision d’exécuter ce plan risqué, a accédé à la demande sans précédent de la famille de renommer rétroactivement l’opération Thunderbolt en opération Yonatan. Les « Lettres de Yoni », un recueil d’écrits qui devait avoir un impact sur deux générations de jeunes hommes impressionnables sur le point de s’engager dans les forces de défense israéliennes, ainsi que sur leurs cousins de la diaspora, sont venues s’ajouter à l’iconographie.

Le Yoni des lettres n’est pas un super-héros. Il est réfléchi, sensible, partagé entre le national et le personnel. Il y a parfois des signes d’abattement, à la limite de la dépression. Mais il n’y a aucun indice du drame qui s’est déroulé dans les semaines précédant Entebbe et qui a été raconté la semaine dernière pour la première fois en public par un participant clé.

Ce témoin est Yosi Langotzki, 88 ans, colonel à la retraite, géologue de formation, avec deux carrières distinguées, militaire et civile. Officier de réserve à la tête d’une troupe de reconnaissance dans sa Jérusalem natale pendant la guerre de 1967, Langotzki a été rappelé au service actif pour occuper deux postes vitaux dans les services de renseignement.

Un policier israélien ouvre la voie aux otages d’Air France qui reviennent de leur calvaire à Entebbe. Photo David RUBINGER / Corbis via Getty Images.

Tout d’abord, il a été chargé de l’unité technologique du renseignement militaire, une centrale de sorciers scientifiques, techniques et d’ingénierie comparable au célèbre Skunk Works de Lockheed ou au Q shop de James Bond, connue à l’époque (mais pour quelques-uns) sous le nom d’Unité 432, aujourd’hui 81. Leur mission : fournir aux espions d’Israël un équipement à la fois avancé et invisible.

L’unité sœur de la 432 était la 269, ou Sayeret Matkal. Sayeret, qui signifie « reconnaissance » en hébreu, est l’abréviation d’« unité de reconnaissance ». Conçue à l’origine pour être un fer de lance agile et légèrement armé chargé de la reconnaissance et de la protection d’une force principale plus consistante, elle a évolué pour devenir des compagnies ou des bataillons d’élite composés des combattants d’infanterie les mieux entraînés et les plus motivés de l’armée israélienne, capables d’endurance et d’exécution dans des conditions extrêmes.

Dans les années 1950, lorsque les parachutistes d’Arik Sharon avaient le monopole des raids de représailles, leur tête d’affiche était Sayeret Tzanhanim. Il existait également une unité de brigade d’infanterie rivale, Sayeret Golani. Plus tard, chacun des trois commandements territoriaux de Tsahal avait une Sayeret, nommée d’après des fruits locaux – noix, amandes et caroubes.

Puis il y avait la 269, celle de l’état-major général, ou Matkal, contrôlée par les plus hautes autorités de Tsahal et utilisée pour ses missions les plus délicates et les plus complexes. Sayeret Matkal a commencé comme une unité purement de renseignement spécialisée dans la pénétration clandestine à travers la frontière en Égypte, en Jordanie, en Syrie et au Liban. En raison de sa grande qualité et de ses demandes persistantes d’action, elle a progressivement été incluse dans certaines opérations conventionnelles.

Enfin, lorsque les groupes palestiniens ont adopté les tactiques terroristes du détournement et de l’enlèvement, Sayeret Matkal est devenue la première force de sauvetage d’otages d’Israël. Elle a organisé avec succès la mission de sauvetage de la Sabena en 1972 et était sur le point de se rendre aux Jeux olympiques de Munich pour obtenir la libération des athlètes israéliens enlevés par Septembre noir (leur mission a fait l’objet d’un veto de la part des Allemands, et 11 athlètes ont été assassinés).

Son nom a été chuchoté et censuré, pour n’être rendu public que dans les années 1990. Au sein des forces spéciales et de la communauté du renseignement, les postes de direction étaient convoités, surtout le commandement de l’unité, qui était réservé à des personnes comme Ehud Barak.

Le chef du renseignement militaire Shlomo Gazit avec les otages sauvés lors de leur débriefing à leur retour en Israël. Les otages ont reçu l’ordre de garder secrets les détails de la mission de sauvetage, en juillet 1976.Photo : Unité du porte-parole des FDI.

Le superviseur direct de l’unité 269 était le directeur du renseignement militaire, un général de division, quatre rangs au-dessus du commandant de l’unité, mais sans échelons intermédiaires entre eux. En 1976, le Directeur du Renseignement Militaire était Shlomo Gazit, qui avait gravi les échelons du côté cerveau plutôt que muscles du Renseignement – recherche et évaluations plutôt que collecte et opérations.

Après avoir dirigé l’Unité technologique, Langotzki a été chargé de mettre en place une branche d’opérations spéciales pour coordonner la planification et les initiatives des guerriers de l’unité de reconnaissance d’élite et des inventeurs de l’Unité technologique. Promu à la tête du département de la collecte, il est chargé de vérifier les performances du commandant de Sayeret Matkal.

En 1975, lorsque le poste de rêve de son commandant est devenu vacant, il a été confié à Yoni Netanyahou. Il était un candidat digne de ce nom, tout comme un autre officier chevronné de Sayeret Matkal, Amiram Levin. Tous deux avaient la plus haute réputation. Il a été décidé que Yoni serait le premier à prendre le commandement et que Levin dirigerait la branche des opérations spéciales, un poste d’où il serait le mieux préparé à devenir le prochain commandant à la fin de la période habituelle de deux ans de Yoni.

Sur le papier, Yoni était l’homme idéal pour ce travail. Ses références étaient impeccables. Il n’était pas étranger au rôle de renseignement de l’unité. Son commandement d’un bataillon de taille équivalente lui avait permis de se familiariser avec le fonctionnement du quartier général des FDI. Et si de nombreux officiers ont été décorés pour leur bravoure pendant la guerre du Kippour, comme lui, sa médaille lui donnait une longueur d’avance dans le credo du guerrier : il n’y avait aucune pression sur lui pour prouver sa valeur personnelle. Il avait également une familiarité avec les USA, rare à l’époque, notamment des études de premier cycle à Harvard, interrompues lorsqu’il s’est précipité vers le service militaire.

Mais en réalité, Yoni n’a pas été à la hauteur des attentes. Une importante opération transfrontalière, pour laquelle la Sayeret planifie et s’entraîne généralement pendant de nombreux mois pour parer à toute éventualité, a été bâclée sous son commandement. Bien que secrète et inconnue du public et même de la plupart des militaires, l’opération a fait de la 269 et, par voie de conséquence, de Yoni, la cible de remarques désobligeantes de la part des quelques personnes qui étaient au courant. Il est devenu agité, maussade, distrait.

Une statue de feu Yonatan Netanyahou à Aero Beach, au sud de Kampala, la capitale de l’Ouganda. Photo : JAMES AKENA/ Reuters.

Ainsi, à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin 1976, soit à peine un an après le début de son mandat, ses subordonnés et son supérieur ont malheureusement conclu que la situation était intenable. Les missions de la 269 devaient être méticuleusement planifiées et exécutées. Il ne suffit pas d’éviter le contact avec l’ennemi lors d’une mission de reconnaissance secrète. S’il y avait le moindre soupçon qu’ils avaient été suivis à la trace et que la cible et l’intention de l’opération étaient exposées, des actifs précieux et des méthodes plus larges seraient mis en danger. Les missions et les hommes, ainsi que Yoni lui-même, courraient un risque mortel.

Le colonel Langotzki, qui s’était lié d’amitié avec Yoni des années auparavant dans des lieux de rencontre à Jérusalem, a remarqué son comportement particulier. Dans les réunions que Langotzki présidait, Yoni griffonnait pour lui-même, inconscient de ce qui se passait dans la salle. À la fin d’une de ces réunions, Langotzki a demandé à Yoni de rester. « Allez, ressaisis-toi », a plaidé l’officier plus âgé auprès de son camarade. Yoni a promis qu’il le ferait.

Mais le problème persiste, et trois jeunes officiers, dont Omer Bar-Lev, plus tard lui-même commandant de Sayeret Matkal et actuellement ministre de la Sécurité publique d’Israël, vont voir Langotzki et font part de leurs préoccupations. Cette démarche était conforme à l’esprit de l’unité, où rien ne peut être balayé sous le tapis.

La maison de Ben-Zion Netanyahou à Jérusalem avec un panneau de signalisation menant à la place située en face et portant le nom de Yoni Netanyahou. Photo : Lior Mizrahi/ Haaretz.

Le Corps du renseignement en général est encore sous le choc de son incapacité à transmettre un avertissement clair sur une guerre imminente en 1973, ce qui s’explique en partie par une culture organisationnelle hiérarchique étouffant la dissidence dans les rangs. Plus jamais ça, ont juré les personnes chargées de réhabiliter la force.

Comme il était tenu de le faire, Langotzki a fait part de ses doutes sur les performances de Yoni au général Shlomo Gazit, un officier d’état-major qui occupait le poste le plus élevé des renseignements militaires depuis deux ans déjà.

Lorsque les trois jeunes officiers l’ont approché, Langotzki les a invités à prendre un petit déjeuner et les a écoutés. Puis il a rencontré Gazit pour un dernier débriefing, à la veille de quitter son poste à la Collection et de s’envoler pour Washington D.C. pour un séjour en tant qu’attaché des services de renseignement et de l’armée à l’ambassade d’Israël.

Le cœur lourd, Langotzki a recommandé la réaffectation de Yoni loin de Sayeret Matkal. Gazit a convenu que ses échecs et son comportement incohérent ne pouvaient être compensés. Peu après, le chef d’état-major de Tsahal, Motta Gur, ainsi que Gazit, sont venus observer le train de la Sayeret dans une zone boisée près de sa base. C’est à ce moment-là que la décision finale a été prise, comme Gur l’a dit plus tard à Muki Betzer, le commandant en second de Yoni à Entebbe.

Le lieutenant-général Mordechai Gur, chef d’état-major, gesticule lors d’une conférence de presse à Tel Aviv, le 8 juillet 1976, au cours de laquelle il donne des détails sur le raid de l’aéroport d’Entebbe, debout devant une carte de l’aéroport. Photo AP Photo/Nash.

Lorsque l’avion d’Air France a été détourné, Yoni était parti pour une autre mission, et le major Betzer était l’officier de service chargé des opérations de sauvetage. Avant de partir, Yoni avait obtenu de Betzer la promesse de le ramener à l’unité en cas d’urgence. Betzer n’était pas inconscient du comportement de Yoni, mais il ne faisait pas non plus partie du groupe qui signalait ses problèmes à la chaîne de commandement.

C’est au chef du renseignement militaire Gazit qu’il revient d’annoncer la mauvaise nouvelle à Yoni. On ne sait pas s’il l’a fait, dans le court laps de temps qui s’est écoulé entre l’approbation de Gur, le départ de Yoni pour sa mission et son rappel rapide par Betzer pour Entebbe. Gazit, qui est décédé en 2020, a toujours refusé d’engager la moindre conversation à ce sujet. Mais quelques heures après la déclaration de décès de Yoni, Amiram Levin a été nommé commandant de Sayeret Matkal, comme prévu.

La foule soulève le chef d’escadron des équipes de sauvetage d’Entebbe lors de leur retour en Israël. Photo : David RUBINGER / Corbis via Getty Images.

Le général de brigade Dan Shomron, qui, en tant qu’officier d’infanterie et de parachutistes, a commandé l’ensemble de l’opération d’Entebbe, a préféré que le colonel Ehud Barak soit placé au-dessus de Netanyahou, qu’il n’avait jamais rencontré. Barak était, bien sûr, beaucoup plus expérimenté et fiable. Il était également intimement familier avec la planification de l’opération telle qu’elle a évolué tout au long de cette semaine, alors que Netanyahou a été rappelé relativement tard.

Gazit, dans l’équipe de qui Barak servait en tant que collègue de Langotzki, a opposé son veto à cette idée et a envoyé Barak à Nairobi pour une mission cruciale de coordination avec les autorités kenyanes, afin que les C-130 transportant les otages et les troupes depuis Entebbe puissent atterrir, se ravitailler et prendre soin des blessés. Un élément clé du plan, mais lors d’une récente conversation, Barak a suggéré qu’il y avait un autre motif à ce déplacement.

Un an plus tôt, Uzi Yairi, un colonel de l’état-major de Gazit, a été tué au combat lorsqu’il s’est précipité sur la scène de la prise d’otages à l’hôtel Savoy de Tel-Aviv. Yairi était un ancien commandant de Sayeret Matkal, et profondément marqué par son expérience de commandant de brigade parachutiste en 1973. Gazit ne pouvait pas se résoudre à risquer une répétition de cette expérience, estime Barak.

Les Netanyahou – Benjamin, Sara, Yair et Avner – sur la tombe de Yoni au cimetière Har Herzl de Jérusalem. Photo : Kobi Gideon / GPO.

Il est donc impossible de savoir si Yoni a décollé pour Entebbe en étant conscient ou non de son élimination imminente, à moins qu’un compagnon proche ne vienne rapporter qu’il en a eu connaissance. Une fois au sol, il a désobéi de manière provocante à l’instruction de ne pas tirer jusqu’à ce que les véhicules atteignent le terminal, élément clé de la stratégie visant à surprendre les terroristes avant qu’ils ne puissent massacrer les otages. Le sauvetage a été réalisé malgré l’action de Yoni, à la suite de laquelle il a été tué par la balle d’une sentinelle ougandaise.

Contrairement à l’image projetée par sa famille puis par l’État, la contribution personnelle de Yoni au succès de l’opération a été marginale, voire négative, et il en a payé le prix fort. Ses camarades accablés par le chagrin, y compris les officiers qui ont porté ses problèmes à l’attention de Langotzki et par là même de Gazit et Gur, étaient réticents à en parler. La mort et la bienséance les ont réduits au silence.

Mais que Yoni ait été surmotivé ou qu’il ait été envahi par des pensées sombres, il est important de noter que les préoccupations qui ont conduit à la plainte des officiers subalternes et aux interventions des supérieurs de Yoni se sont avérées prophétiques.

La famille Netanyahou, dirigée par le père Ben-Zion et le frère Bibi, a fait tout son possible pour blanchir le côté sombre de la gloire. Les copains de Yoni ont gardé l’histoire pour eux. Alors que Benjamin Netanyahou accédait au pouvoir, peu de gens voulaient attirer son ire. Quand il a été confronté aux faits, il a changé de sujet. Pour le frère politicien de Yoni Netanyahou, perpétuellement impliqué dans des enquêtes criminelles, la vérité a toujours été une simple option.

source : Haaretz

traduction Fausto Giudice pour Tlaxcala
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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