Une femme de Colombie-Britannique peut accéder à l’euthanasie mais pas aux soins de santé

Une femme de Colombie-Britannique peut accéder à l’euthanasie mais pas aux soins de santé

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) —Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Photo Sesaon/Adobe Stock

Un reportage de Penny Daflos pour CTV News Vancouver concerne une femme d’une trentaine d’années atteinte d’une maladie chronique et dont la demande d’euthanasie a été approuvée, mais qui n’a pas pu obtenir le traitement médical dont elle a besoin pour vivre. « Kat » veut vivre.

Daflos écrit que Kat a eu plus de facilité à accéder aux soins de mort qu’aux soins de santé. Daflos rapporte :

La femme atteinte d’une maladie chronique est âgée d’une trentaine d’années et vit dans le Lower Mainland, mais compte tenu de la sensibilité du sujet, elle nous a demandé de nous référer à elle sous le pseudonyme de « Kat ». Elle s’est adressée à l’autorité sanitaire de Fraser et a obtenu une [réponse positive à sa] demande d’aide médicale à mourir (AMM) ─ même si elle veut vivre.

« Je me suis dit : “Mon Dieu, j’ai l’impression d’être laissée pour compte ; alors si je n’arrive pas à accéder aux soins de santé, suis-je capable d’accéder aux soins de mort ?” Et c’est ce qui m’a poussée à me renseigner sur l’AMM et j’ai fait une demande l’année dernière… »

Kat a du mal à accéder aux soins de santé. Danlos a déclaré :

Il y a dix ans, elle a reçu un diagnostic de syndrome d’Ehlers-Danlos (SED), une maladie génétique où le corps ne produit pas suffisamment de collagène, essentiellement la colle qui maintient ensemble les tissus conjonctifs, la peau et nos organes internes, ce qui entraîne parfois des complications et toujours des douleurs importantes.

En conséquence, Kat prend des opioïdes depuis des années et dit que cela l’a empêchée de trouver un remplaçant à son médecin de famille, qui a déménagé il y a des années. Elle consulte des infirmières praticiennes depuis plusieurs années, ainsi que des rhumatologues, des neurologues, des psychiatres et d’autres médecins spécialistes, mais aucun d’entre eux n’est expert en SED.

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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