« Le Bunker », 3ème saison

« Le Bunker », 3ème saison
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Sur ce front Nord du Donbass, l’état-major a opté une stratégie de mouvement fondée sur la sécurisation prioritaire de ses troupes d’assaut qui avancent sur 4 secteurs distincts dans une combinaison tactique du feu de l’artillerie qui permet de détruire l’avantage défensif des ukrainiens et préparer les assauts progressifs des russes et alliés,

  • Au Nord, vers Slaviansk
  • A l’Est, vers la libération totale de Severodonetsk
  • Au Sud Est, vers Zolotoe
  • Au Sud, vers Artemosk

Forces russes entrant dans les quartiers résidentiels libérés (et évacués) de Severodonetsk pour le dernier
assaut sur la zone industrielle « Azot », avant d’engager ensuite la bataille pour la libération de Lisichansk

De son côté, l’état-major ukrainien est arcbouté à 3 priorités :

  • Maintenir opérationnel un réseau de routes approvisionnant à l’Est de Kramatorsk le bastion de Severodonetsk/Lisichansk.
  • Résister le plus longtemps possible à Severodonetsk pour permettre l’arrivée de renforts matériels de l’OTAN et humains ave les brigades en formation,
  • Se préparer à la bataille de Slaviansk, au Nord de Kramatorsk dont les défenses sont déjà bombardées par l’artillerie russe.

T72 polonais arrivant sur le front de Severodonetsk Lisichansk avec des appuis d’artillerie 

Dans Severodonetsk, des combats font toujours rage autour de cette usine « Azot » dont l’encerclement final par les forces russes et leurs alliés n’est plus qu’un question d’heures, et si les ukro-atlantistes repliés dans ce Kombinat chimique datat de l’époque soviétique ne profitent pas de l’entrouverture existant encore au Sud de leur position pour tenter de rejoindre le reste du bastion situé à Lisichansk (de l’aure côté de la rivière Donets), alors nous assisterons probablement à une répétition du scénario d’Azovstal (entre le 21 avril et le 15 mai) ou plus de 2300 militants des dernières unités ukrainiennes de Marioupol s’étaient fait piéger comme des rats dans les souterrains de l’aciérie.

Vue aérienne de la zone industrielle « Azot »

« Azot », l’usine chimique de Severodonets est certes moins étendue que Azovstal mais elle dispose des mêmes caractéristiques infrastructurelles et humaines :

• Complexe industriel lourd disposant de bâtiments solides et élevés et de souterrains profonds et bétonnés (anciens abris antiatomiques soviétiques),

• 2000 à 2500 combattants retranchés parmi lesquels de nombreux nationalistes ukrainiens et des mercenaires occidentaux plus nombreux qu’à Marioupol,

• De nombreux civils (entre 200 et 500) toujours bloqués dans l’usine par les forces de Kiev pour servir de bouclier humain contre les tirs et d’otages pour éventuellement s’exfiltrer.

Situation à Severodonetsk au 18 juin 2022

Aujourd’hui l’étau se resserre autour des derniers combattants ukrainiens restés dans Severodonetsk et qui se sont retranchés à l’abri des souterrains de l’usine Azot et de leurs otages civils tandis qu’en surface, la présence des citernes chimiques limitent les tirs des forces alliées les encerclant.

Dans toutes leurs batailles urbaines, les forces russes organisent des corridors d’évacuation des civils ainsi que de reddition des unités ukrainiennes encerclées. photo VCG

Après avoir refusé l’évacuation de la totalité des civils qui étaient dans le complexe industriel tes forces ukrainiennes depuis 2 jours tentent des négociations pour qu’ils puissent être évacués vers Lisichansk en même temps que leur propre repli militaire vers cette deuxième ville du bastion. Proposition évidemment refusé par l’état-major russe qui demande que soient utilisés les corridors humanitaires déjà opérationnels vers la République populaire de Lougansk, en proposant aux forces ukrainiennes présentes de déposer les armes et se rendre.

Nationalistes ukrainiens du bataillon spécial Karpatka dans les sous sols de l’usine « Azot » de Severodonets

Dans un précédent article sur les occidentaux venus se battre pour le « Banderistan » étasunien, j’avais partagé une troisième vidéo de mercenaires étasuniens au combat dans Severodonetsk. Leur effectif exact n’est pas connu mais ont été confirmées des groupes de britanniques, d’étasuniens, de polonais et même de brésiliens appartenant soit à des bataillons spéciaux nationalistes soit à cette « Légion Internationale pour la Défense de l’Ukraine » qui compterait sur l’ensemble du front entre 3000 et 20 000 selon les sources extrêmes s’intéressant à elle.

Jordan Gatley, un des mercenaires britanniques en Ukraine, tué à Severodonetsk le 10 juin 2022.

Extrait de cette vidéo montrant les mercenaires étasuniens au combat près de l’usine « Azot »

Dans cet article précédent le tweet d’un mercenaire US dénonce déjà  les pertes importantes subies par cette légion internationale et depuis, d’autres témoignages et documents le confirme : « it is a absolute shit ! »

Evacuation de mercenaires étasuniens blessés vers les franchissements de fortune installés
sur la 
rivière Donets pour tenter de rejoindre Lisichansk

Autour de la zone industrielle « Azot » de violents combats continuent entre les forces ukrainiennes dont on estime leur effectif entre 2000 et 2500 combattants et les forces russo-républicaines qui progressent en sécurité mètre par mètre. Contrairement à l’aciérie d’Azovstal dont l’immense surface et la rareté de sites chimiques permettaient des bombardement massif de son périmètre, l’usine Azot est plus insérée dans l’espace résidentiel et surtout dispose de plusieurs cuves de produis chimiques extrêmement dangereux. les forces alliées doivent donc avancer prudemment avec dans certaines zones des appuis feu limités à l’aviation d’attaque au sol seule qui peut garantir des tirs de précision aux rayonnements limités.

Chasseurs bombardiers Sukhoï 25 russes en action au dessus de Severodonetsk

Le principal problème pour les forces ukrainiennes de Severodonetsk est que les 3 ponts les reliant au bastion ukrainien de Lisichansk ont été détruits et que leur imbrication urbaine avec les forces russes ne permet plus un appui d’artillerie efficace pour leurs défense. Du coup les évacuations sont longues, difficiles par les moyens de fortune organisés sur la rivière Donets et surtout vulnérables car dès que les ukrainiens s’éloignent de la ligne de contact ils se retrouvent sous le feu de l’artillerie russe.

Dans les segments boisés de la rivière Donets, les Ukrainiens tentent de bricoler des franchissements

Dans les zones résidentielles libérées par les forces alliés, la situation reste très tendue car les ukrainiens poursuivent leurs bombardements depuis Lissitchansk et le principal travail des forces russes et républicaines sécurisant ses quartiers est d’évacuer la population loin des bombardements, Pendant les 4 derniers jours, plus de 1000 personnes ont pu ainsi être mises en sécurité loin du front.

En périphérie Sud Est de Severodonetsk, le secteur de Meltikone a été entièrement libéré par les forces russes et républicaines qui ont sécurisé la zone jusqu’à l’aéroport de Severodonetsk inclus. Au cours de ces opérations, de nombreux soldats et militants nationalistes ukrainiens ont été fait prisonniers :

Colonne de prisonniers ukrainiens évacués

Entre Meltikone et l’usine Azot, le 24e bataillon spécial « Aïdar » a été vaincu, laissant sur le terrain de nombreux morts et blessés. Parmi les militants capturés on compte le commandant de « Aïdar » en personne, coupable d’avoir ordonné des exécutions sommaires et des tortures, ainsi que de beaux « spécimens » nationalistes montrant à quel point l’Occident ukro-atlantiste est dégénéré.

Il reste quelques groupes de ce bataillon néo-nazi, encerclées par les forces alliées entre Severodonetsk et la rivière et peut-être d’autres qui ont réussi à rejoindre l’usine « Azot ». Dans tous les cas cette unité a déjà rejoint dans les égouts de l’Histoire le bataillon « Azov » liquidé à Marioupol.

Ici un beau représentant de ces « guerriers de lumière » défendant les valeurs de la démocratie
et des droits de l’Homme, capturé à 
Severodonetsk par les méchants tchétchènes du méchant
Kadyrov
du méchant Poutine. Mais chut ! : « il n’y a pas de nazi en Ukraine ! »

Il faut reconnaître que dans les bunkers ukrainiens, hier à Marioupol, aujourd’hui à Severodonetsk,
demain à Avdeevka
et jusqu’à Kiev, « il y a du lourd » en crétins et criminels

Et pour finir en fanfare voici pendant la bataille de Severodonetsk l’utilisation d’un poste de tir antichar français « Milan » par… les forces républicaines de Lougansk qui l’on trouvé dans un dépôt ukrainien capturé. Et les missiles français, que les ukropithèques ont oublié avant d’abandonner leurs positions leur sont aussitôt restitués, avec la méthode russe bien entendu !

Poste de tir antichar français « Milan » récupéré pour combattre les forces ukrainiennes
dans
la bataille de Severodonetsk. « Merci Macron ! »

En conclusion

Je pense que l’état-major ukrainien a déjà retiré de Severodonetsk la plupart de ses unités régulières, fortement diminuées par 1 mois de combats et bombardements et pour certaines, peu motivées pour s’enfermer dans un nouveau bunker fatal, et qu’il réorganise la défense de ce bastion à l’Est de Kramatorsk à partir de Lisichansk Seuls sont restés dans Severodonetsk des têtes brulées, nationalistes des bataillons « Aïdar » « Karpaptka » and Co ainsi que des mercenaires étrangers comme les anglo-américains, les géorgiens et autres aventuriers se jouant des films jusqu’à leurs civières.

Cependant, si les approvisionnements logistiques à l’Ouest de ce secteur sont maintenus ouverts suffisamment longtemps, il n’est pas exclu que l’armée ukrainienne qui a déjà concentré plus de 100 000 hommes sur ce  front Nord du Donbass décide d’y jeter ses dernières forces pour tenter d’y gratter un avantage pour les potentielles négociations diplomatiques (Zelensky a encore le droit de rêver !)

En attendant la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine se poursuit dans le Donbass, contre  des ukropithèques enragés et lâches qui préfèrent bombarder des civils que d’affronter les forces russes et alliées puis de se terrer dans des bunkers, comme des rats dans des égouts, pour abandonner lamentablement leurs fantasmes criminels.

Obusier tracté de 122mm D30 de la République Populaire de Lougansk en action
contre des positions ukrainiennes à Severodonetsk – photo VCG

Pour rappel de l’évolution de la bataille de Severodonetsk, voici les précédents SITREP la concernant et publiés ici :

source : Alawata Rebellion
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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