Du pervers polymorphe au pervers narcissique – ou l’incapacité à aimer en vrai

Du pervers polymorphe au pervers narcissique – ou l’incapacité à aimer en vrai

par Gilbert Guingant.

N’est un grave problème, surtout, occidental, que parce qu’une grande partie des dirigeants (politiques, économiques, médiatiques, culturels, technocratiques) en sont atteints. Cette « insensibilité » aux autres – que le Dr Damasio a prouvé conduisant à des comportements et des paroles « insensés » – se compare à l’intoxication par QI, quotient intellectuel, poison si non « tempéré » par un QE, quotient émotionnel. Soit vous avez un être doué intellectuellement qui se montre, en même temps, un « crétin émotionnel », oui un idiot hébété incapable de comprendre et de ressentir les autres, de se mettre à leur place, de les écouter tels qu’ils sont, de vivre parmi eux, etc. Cette absence complète d’empathie doit les écarter de toute fonction de direction. Oui de diriger les autres. Vu qu’ils restent si inaptes à se diriger eux-mêmes. Ce qui n’est pas du tout le cas. Nous en pâtissons tous.

Ce texte pour centrer tout ce qui n’est pas assez connu sur ces perversions invasives. Avec un plus : nous avons eu à les subir. Et nous les avons, douloureusement, contournées. Oui contourné, laissé bien derrière nous. Preuve éclatante que nous pouvons vaincre ces personnages glacés. Complètement incapables… d’aimer. Exactement là où ils sont !…

1- Pervers polymorphe ? Avant 3 à 4 ans, l’enfant se montre bien incapable d’empathie, ce qui signifie qu’il ne peut imaginer que les autres êtres humains puissent avoir, aussi, des sentiments et des émotions. Tout comme lui !! C’est l’âge reconnu des pulsions de toute-puissance, et des cruautés qui vont avec. Les autres ? Ollalalala, les autres peuvent être de ces obstacles si encombrants. Parfois. Gênants, frustrants, intolérables… vraiment pourquoi ressentir de la sympathie pour eux ? Faut imposer sa volonté.

Afin de se construire entièrement, de prendre ses repères, de se faufiler un peu dans ce monde si encombré – ce stade sans empathie doit bien être nécessaire ? Mais pour un adulte ? Ne pas admettre la moindre frustration ? Ne pas accorder à autrui le droit de dire non ? Etc. N’est-ce pas exagérément exagéré ? L’on dira que l’adulte pervers polymorphe n’est pas parvenu à acquérir l’empathie. L’on dira que c’est, la plupart du temps, par manques de liens affectifs constructifs à l’enfance et à l’adolescence. L’on dira que, pour cet adulte, les autres sont, seulement, des objets sur lesquels exercer sa toute-puissance. Qu’elle soit sexuelle, narcissique ou autre… et sans la moindre conscience des conséquences de ses comportements – oui on le dira – mais on n’omettra de dire que c’est la société en général qui incite à tout cela. Détruisant tous les bienfaits d’une éducation critique, d’une scolarité qui construise toutes les facettes de l’individualité, etc. – afin de réduire la personne à un… robot consommateur. Ce qui est bien faire entrer, par effraction, cette virtuelle toute-puissance et cet égoïsme fermé dans chaque cœur. Les selfishs des selfies sans excuses…

Kristeva.fr/dépression-perversion-sublimation

Si ceci pouvait semble un peu abstrait – voici qui va rapprocher d’un ressenti en situation :

« Je sais, tu as envie d’aimer, et peut-être de m’aimer, mais même au moment où tu crois t’abandonner, tu gardes un œil posé sur toi pour observer l’effet produit. Je ne te le reproche pas ; depuis l’enfance on t’a dressée à plaire, on a raboté, poncé, refaçonné tout ce qui était spontané en toi, afin que tu puisses endosser sans effort tel ou tel rôle social. Tant que tu ne t’en débarrasseras pas, de ce rôle artificiellement greffé, tu ne pourras aimer (p. 647 – Kenizé Mourad – De la part de la princesse morte, 1987). »

L’amour est très lointain puisque l’on n’aime que l’image de soi en train d’aimer. Ce train d’images nous … sépare et nous éloigne tant de nous-mêmes. Tout comme il nous aura coupé de notre enfance sacrée – en nous cognant violemment à chaque fois que nous avions un élan de spontanéité sincère. Que nous vivions la vie authentique – sans recul ni calcul de derrière la tête. Tout en frontal comme l’exquise hyper sensibilité… Au lieu d’être unifié et tendu dans la génitalité cosmique, nous avions éclaté en milles morceaux de nous : la perversité polymorphe. Où la course du soi mais toujours ailleurs que là où… nous sommes. Ce n’est pas l’endroit G. Le point ni là, ni ici ; ni ici ou là. Cette insensibilité centrale du corps tressé autour de son désir – nous rend, simultanément, insensible aux autres. C’est cela le réel égoïsme : l’inaptitude d’aimer en vrai. Toujours séparé des autres par l’image même. Et leur en voulant de ne pas « être aimé-e pour soi-même ». Bien – nous allons t’aimer toi pour toi-même. Mais où ? es toi ? Dans quelle facette éclatée es-tu ? Toi-même ne l’a jamais su – alors nous… et si, par hasard nous étions, aussi, pervers polymorphes – nous serions alors, avec toi, à toujours tourner autour du pot de la vie. À faire joujou à aimer – afin de se voir si belle en ce miroir, lui, indifférent à … l’image.

Donc encore plus indifférent-e-s à la réalité !! C’est dire je t’aime sans le vivre réellement – « juste afin de voir l’effet que cela fait ». N’être qu’à la surface de tout, enchainés aux réactivités et jouant, sans cesse, aux puérilités d’appuyer là ou là pour « voir les réactions ». Sans jamais la profondeur qui permet de comprendre les autres !!

Le trader un pervers polymorphe

C’est la société en grande partie – pour ses buts toujours aussi inavouables – qui « crée » les pervers polymorphes. Financiers et traders, certains des politiciens, beaucoup des médiatiques mercenaires – et toutes celles et ceux qui veulent les imiter. Si glacialement indifférents aux impacts de leurs comportements !! Oui oui, l’aliénation torride a commencée lorsque nous avons été, totalement, encerclés d’images – seuls qui… aiment vraiment les mots sont restés assez étanches à l’invasion spéculaire. Mais pas entièrement (ils n’ont pas pu se protéger à 100 % eux-mêmes ! = irruptions de colossales douleurs imméritées…) – … oui par amour véritable pour les autres !!

2- … Du pervers polymorphe au pervers narcissique ?

Si Sigmund Freud explicite que « L’enfant est dit pervers polymorphe car il modifie ses pulsions au cours de sa maturation, du stade oral (de la tété) au stade génital (de la reproduction) ». Et que… « dans un premier temps l’enfant prend son plaisir par l’acte de manger. Le sein de la mère est alors perçu par l’enfant comme objet de plaisir »… Et puis, vont se succéder différents stades de maturations… et que, donc, par dénaturations, le « polymorphe » peut représenter plusieurs formes ou attitudes cachées – et ici nous ne parlerons plus du plaisir…

Bien. Ce sont des stades de maturation successifs !!! Mais pour le pervers narcissique qui demeure, à vie, au stade de l’adolescence. Devient un lourd fardeau pour autrui. N’offre jamais rien de bon dans ses relations. Quelle est la nécessité d’un tel caractère ne supportant quasiment rien – prenant, pour faire image, les autres pour ses parents protecteurs et nourriciers (émotionnellement et affectivement)… mais parents toujours à ses ordres. Et inutile d’attendre la moindre gratitude !! Aussi, avant de poursuivre pensons à découvrir la/ le pervers narcissique dans les vidéos jointes à l’article. Qui nous les montrent dans leur vie toute quotidienne… Et ouvrons, dès à présent, les liens informatifs ci-dessous :

calameo.com/affectif
wikipedia.org/wiki/Perversion_narcissique
www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/-/vignoles_perversite.pdf

3 – Pourquoi la Publicité (qui « crée » les pervers narcissiques !) a si tort ??

Les exigences démesurées du pervers narcissique sont toujours à sens… unique. Tout pour moi et rien pour les autres. Ou encore : tous les fardeaux pour les autres et le simulacre d’épanouissement pour moi. Chantages affectifs et manipulations d’autrui représentent, en fait, les deux ensembles que nous devons savoir vite repérer, apprendre à s’en défendre et toujours s’en écarter… puisque, pour le pervers narcissique, la vie des autres n’a aucune valeur. Seule sa propre vie prend toute la place : elle seule importe !! Or l’éducation actuelle qui se rétrécit à la seule compétition insensible (… et pour le seul intérêt de quelques personnes absentes toujours des conséquences…) va à 100% dans son sens. Donc contre les humains sains. Oubliant tous les immenses bénéfices de… l’émulation coopérative, de l’attention aux autres, du respect du travail en équipe, de la complémentarité des talents, de l’acceptation d’un but commun, du bonheur devant l’épanouissement de tous et toutes, oui de l’empathie – cette oui « anti-éducation » ne développe que l’égoïsme sauvage et la perversion narcissique. En cela elle est infiniment inexcusable !! Entendons les fakes dirigeants : « L’empathie c’est quoi ce truc, cela ne rapporte rien, ceci ne créé aucun gain illégitime à très court terme – juste bon pour la poubelle !! » Le tableau est donc bien clair : de tels dirigeants ne nous laissent ouverte que la porte de la perversion narcissique !! Ce pourquoi la civilisation est en grand danger…

Du pervers polymorphe au pervers narcissique ou la grande difficulté à aimer

Et ce n’est parce que nous avons détecté que toutes les attitudes du pervers narcissique sont, en fait, ceux que la publicité mercenaire incite et prescrit – que cette petite découverte va nous contenter. Non, nous voulons des implications bien plus concrètes. Accuser une personne isolée sans examiner son contexte global c’est l’empêcher de se reconstruire : pour ceux qui ont appris à aider et savent, pertinemment, que de commencer par découvrir la part de responsabilité personnelle et la part de culpabilité de la société en général est le déclic salvateur. Lavé-e, en quelque sorte, des manquements extérieurs, la personne peut, alors, se concentrer sur la part qui lui revient. Et, forte de ce point d’appui, se changer elle-même …

Les pervers narcissiques ? Les mêmes que les pervers polymorphes adultes… Financiers et traders, certains des politiciens, beaucoup des médiatiques mercenaires – et toutes celles et ceux qui veulent les imiter. Bref, les produits finis de la propagande, de la publicité asociale (cette horreur sans nom !) et de l’anti-éducation… oui un clair échec collectif !!

Nous n’avons pas à couvrir de tels « phénomènes de société » vraiment si dommageables :

… non, que la société se change elle-même… Il sera plus que temps !!
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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