Une ancienne travailleuse de l’avortement explique pourquoi elle a quitté l’industrie : « Je ne pouvais plus me regarder dans le miroir »

Une ancienne travailleuse de l’avortement explique pourquoi elle a quitté l’industrie : « Je ne pouvais plus me regarder dans le miroir »

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakmediaMicro/AdobeStock

14 mars 2022 (LifeSiteNews) — Une ancienne assistante à l’avortement a raconté comment le travail qu’elle considérait au départ comme une opportunité en or est devenu un « tabassage sectaire jour après jour » qui l’a finalement brisée, l’amenant à couper les liens avec l’avortement une fois pour toutes.

Dans le récit où elle raconte comment elle a quitté, Noemi Padilla, ancienne infirmière, relate qu’après son premier jour de travail à la clinique d’avortement, elle avait « la tête qui tourne ».

« Alors, je me suis dit : “mettons les choses au clair. Ce travail est à cinq minutes à pied de chez moi, je gagne beaucoup plus d’argent, le médecin et moi nous entendons comme de vieux amis, le travail est facile et important, ils m’ont complimentée toute la journée, ils m’ont payé le déjeuner et le feront de nouveau chaque fois que nous atteindrons 12 procédures, ils m’ont remis un chèque de 500 dollars, et ils m’achètent un nouveau téléphone.” C’est parfait ou quoi ? »

Ce début semblable à une lune de miel s’est toutefois transformé en une entreprise de destruction de l’âme.

« Quatre ans plus tard… », écrit Mme Padilla, « la caméra de sécurité m’a filmée ces derniers jours en train de conduire ma voiture jusqu’à ma place de stationnement, d’éteindre le moteur, puis de garder les mains sur le volant, avec l’air de ne pas pouvoir me résoudre à sortir. Je regarde fixement devant moi en essayant de trouver le courage d’ouvrir la portière de la voiture et de m’ouvrir aux tragédies qui m’attendent à l’intérieur de la clinique. Chaque geste, chaque pas que je fais, pèse, semble-t-il, le poids du monde ».

Outre « l’affront à la conscience que représente toute la mort qui se déroule dans les pièces au bout du couloir », explique Mme Padilla, « il y a la mort qui survient pour ceux qui y travaillent, comme moi, la mort par mille coups ».

« On vous demande d’abord de déroger légèrement à la morale, puis vous voilà entraînée à la manipulation des échographies… à la poursuite effrontée de l’argent au détriment de la santé des femmes ; on vous interdit de lever le petit doigt pour aider une femme si cela n’est pas rémunéré (comme lui trouver un abri)… de prononcer le mot “bébé”… on utilise votre faiblesse contre vous (“Tu n’as pas de permis de conduire, Noemi ; vas-y, démissionne. Où vas-tu aller ?”), on dit aux travailleurs de “se taire, de connaître leur place et de faire ce qu’on leur dit”… Bientôt, vous n’avez plus l’énergie de vous battre », a déclaré Mme Padilla.

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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