Des potiniers ont transformé la science en une pléthore de médiocrité

Des potiniers ont transformé la science en une pléthore de médiocrité

L’heure est grave. Des représentants des grands médias s’offusquent du mépris d’un nombre croissant de la population à leur égard. Pour exprimer leurs désarrois, ils ajoutent qu’il s’agit de «complotistes» et d’extrémistes de droite qui ne croient pas en la science. Devant de telles affirmations, j’estime que la COVID-19 a amené des chroniqueurs et des journalistes à devenir des spécialistes de la santé, après s’être illustrés par des potins. Pour conséquence, j’ai l’impression d’être envahi par des meutes de potiniers qui confondent la COVID-19 avec la tournée mondiale d’une vedette de la Pop.

Depuis deux ans, le traitement médiatique concernant la grosse maladie ressemble à du commérage sanitaire servant à la multiplication du mépris. C’est devenu viral, au point de me laisser prendre à ce jeu.  Patrick Lagacé remplit à lui seul un classeur de potins sanitaires visant des groupes et des citoyens. Ajoutons la journaliste scientifique Marine Corniou qui suite à l’entrevue du 26 mai 2021, entre Stéphane Bureau et le Pr Didier Raoult, a déposé une plainte à l’ombudsman de la Société Radio Canada (SRC) et remis en question les compétences de cet épidémiologiste français connu pour sa promotion de l’hydroxychloroquine. Il y a aussi Jean-François Cliche du Soleil. Le 23 mars 2021, il a dénoncé Stéphane Guay, un microbiologiste retraité. Sans oublier les nombreuses attaques et critiques visant le Pr Luc Montagnier (1932-1922), biologiste, virologue, prix Nobel de médecine et découvreur du virus du SIDA, pour avoir affirmé que la COVID-19 était le résultat d’une manipulation par gain de fonction. Il s’agit d’une technique de laboratoire qui permet d’ajouter de l’ADN exogène à un organisme vivant.

Ce phénomène touche aussi des spécialistes de la santé. Je pense ici à Christian Jacob. Ce président de l’Association des microbiologistes du Québec a relié Stéphane Guay à un type au «comportement […] dangereux qui peut porter préjudice à la population». Ajoutons le scientifique en chef du Québec, le Pr Remi Quirion. Cet illustre personnage semblait vouloir mobiliser les troupes médicales contre la désinformation, lorsqu’il prit le microphone du 98,5 FM Montréal, le 6 octobre 2021. Pour réaliser cette mission, nous retrouvions le Dr Mathieu Nadeau-Vallée, dit Wall Trudeau, celui qui est devenu la coqueluche de médias après avoir écorché Anne Casabonne, une comédienne qui a osé critiquer l’efficacité des vaccins à ARNm.

Vacuité morale et objectifs pitoyables

Je le sais. Luc Montagnier s’est intéressé à la mémoire de l’eau, des études de Didier Raoult ont été contestées et Stéphane Guay conduit un autobus jaune. Mais est-ce des raisons valables pour user de médisance en prescrivant des injections à ARN messager (ARNm), après avoir reniflé les petites culottes de la Pop?  Il faut le dire. Le commérage sanitaire cache des faiblesses au niveau de l’argumentaire et dénude la science de ces deux principes inséparables:

1: Ne pas juger, invectiver, nuire et ridiculiser les gens.

2: Éviter les accointances qui desservent au savoir. 

Nous venons de l’aborder. Depuis deux ans les rhétoriques sanitaires attaquent la morale de la science.  En ajoutant le deuxième principe des accointances nuisibles, cela devient passablement inquiétant. Pour le Pr Didier Raoult, cela profite à une  mise au rancart de données scientifiques afin de proposer «ce par quoi [les relations sont] concernées»(1). En d’autres mots, quand la morale fout le camp, cela permet de gérer  l’information en fonction des objectifs de corporations.

L’exemple le plus intrigant se rapporte à l’origine du virus. Dans l’émission Découverte  diffusée à Ici Radio-Canada, le 26 septembre 2021, la journaliste Binh An Vu Van nous apprend que des efforts surprenants ont été faits pour associer le SRAS Cov2 (COVID-19) à une chauve-souris qui aurait contaminé des humains vivant dans la région de Wuhan, une ville située en Chine centrale. Cette hypothèse fut soutenue par la parution d’une lettre, le 17 mars 2020, dans le magazine Nature Medecine (2). C’était la réponse à un texte publié dans The Lancet, en février 2020, qui fut signé par 27 scientifiques, afin de condamner les théories «complotistes» qui suggèrent que le virus n’aurait pas une origine naturelle (3).

Qu’est-ce qui peut inciter un tel dénigrement? La lettre fut orchestrée par le Dr Peter Daszak. Ce zoologue et président d’Alliance EcoHealth fut impliqué financièrement dans les recherches de l’Institut de virologie de Wuhan (IVW). Le 24 mars 2018, il aurait même demandé à la Defense Advanced Research Projets Agency (DARPA), un tentacule du Pentagone, une subvention de 14,209,245$, pour changer les spicules (gain de fonction) d’un coronavirus à l’IVW, pour qu’il puisse s’amorcer aux cellules humaines. La DARPA aurait refusé (4). Dans L’Illusion démasquée,  le Dr David Martin affirme de son côté que le 5 juin 2008, la DARPA se serait intéressée au coronavirus en tant qu’arme biologique (5). Un «complotiste»? Le Dr Martin est le  directeur et fondateur de M-CAM International, une entreprise qui observe les liens commerciaux et médicaux de brevets concernant des micro-organismes modifiés. La journaliste d’investigation étasunienne Withney Webb ajoute qu’en 2013 la DARPA aurait investi dans Pfizer et Moderna (21m 30s). Mais encore, Emergent Bio Solutions, le principal fabriquant des nano particules lipidiques qu’on retrouve dans les injections à ARNm, travail  main dans la main avec la DARPA. Enfin, après avoir quitté la DARPA en 2012, Regina Dugan a fondé un modèle équivalent à la DARPA chez Google, Facebook et le Wellcome Trust (WT), un fonds de placement britannique qui a financé les recherches de l’IVW. Mon intention n’est pas d’affirmer que les États-Unis seraient impliqués dans la création de la COVID-19 et dans la confection du remède. En même temps, celle ne me surprendrait pas. Toujours selon le Dr Martin, avant d’apparaître en Chine en novembre 2002, le SRAS responsable de l’Épithélium pulmonaire humain a été déposé pour brevet le 19 avril 2002, par le National Institue of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) (7).

Le même Dr David Martin nous permet de comprendre que le problème avec la grosse maladie reste les objectifs. Le docteur  croit que les mesures sanitaires visent  l’injection de la protéine Spike, reconnue pour être nocive. Pour l’épidémiologiste Ralph Baric, il ajoutait en 2016 l’idée d’une exploitation commerciale d’un traitement. Pour cette fois le Dr Peter Daszak, ce dernier expose clairement la mécanique du contrôle de l’information servant à atteindre les objectifs, par ces quelques notions, méditées en 2015, qui furent publiées le 21 février 2016:

Nous devons faire mieux comprendre au public la nécessité des contre-mesures médicale, comme un vaccin contre tous les coronavirus. Le moteur clé est le système médiatique et l’économie suivra le battage médiatique. Nous devons utiliser ce battage à notre avantage, pour aborder les vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s’ils voient des bénéfices à la fin du processus (8).

Daszak n’invente rien. Suite aux attentats du 11-septembre, «27 articles» ont été publiés en deux semaines dans le «New York Time», pour faire craindre des attaques d’Anthrax et pousser l’idée d’un vaccin (26m 46s). Pour conséquences, en juin 2002 le gouvernement de George W. Bush a obligé la vaccination d’environ 800,000 militaires. Suite aux plaintes de six personnes, en 2004 un juge a décrété que le traitement réservé aux soldats était «inapproprié» et l’avocat des poursuivants a ajouté que «certains décès pourraient  être liés à ce traitement» (10). Avec la grosse maladie, le même battage médiatique suggère fortement l’injection de la thérapie génique expérimentale. Pour ce qui est de l’exploitation commerciale du Dr Ralph Baric, nous observons des achats d’actions d’entreprises de vaccins à ARNm par des médias, une information rapportée en 2021, par l’avocat allemand Reiner Füllmich. Ajoutons que  Google, ce propriétaire de YouTube qui est devenu allergique à toutes critiques vaccinales,  même scientifiques, possèderait des valeurs de AstraZeneca par l’entremise de Vaccitech (1m 41s).

Nous retrouvons aussi des liens serrés entre le WT et Pfizer. Ajoutons que WT fut soutenu par des dons de plusieurs pays, dont le Canada de Justin Trudeau, en plus de frayer avec la firme de relations publiques Mc Kynsey & Company (McKinsey). Cette dernière dicte  les communications gouvernementales, scientifiques et médiatiques de plusieurs nations occidentales et du Québec, ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Lancet, le Centers for Disease Control (CDC) des États-Unis et Pfizer. Mc Kinsey a aussi eu pour employés  Stephen Hoge, avant qu’il occupe la présidence de Moderna, Shreesha Rao qui se retrouve chez Pfizer et Dominique Anglade, à l’emploi de la firme entre novembre 2005 et janvier 2012, avant de briguer le poste de chef du Parti libéral du Québec (PLQ). Ajoutons qu’en mai 2017, le Québec s’est donné la mission d’accorder les accointances à une politique sanitaire universelle pour les pays membres de l’ONU, en participant à la création du Global Network for Health in All Policies (GNHiAP), alors que Philippe Couillard était le  premier ministre du Québec. Par la suite, en octobre 2019, Horacio Arruda, cet ex-directeur national de la santé publique, depuis le 10 janvier 2022 qui s’abreuve à la sève de l’ONU, est devenu le président du GNHiAP.

Continuons avec le Forum économique mondial (FEM). Cette création de  Klaus Schwab est devenue le groupe le plus influent de l’ère virale, mais aussi le plus redoutable par son ambition d’imposer une gouvernance planétaire technocratique. Cela implique la disparition de l’argent liquide et l’implantation de la médecine de précision de Google, qui selon Britney Webb, permettra de remplacer des praticiens par des applications numériques, expérimenter le transhumanisme et des manipulations génétiques (15m 41s). Pour réussir la mission, on retrouve Moderna, Pfizer, le WT, Google et Mc Kinsey en plus de ces camarades: Dominique Anglade, Marine Corniou, celle qui a porté plainte contre Stéphane Bureau,  François-Philippe Champagne, le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Pierre Fitzgibbon, le ministre de l’Économie et de l’Innovation ainsi que du Développement économique régional au sein du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ), Chrystia Freeland, la ministre canadienne des Finances, Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères, François Legault, chef de la CAQ et premier ministre du Québec, Pierre Karl Péladeau, le directeur de Quebecor (TVA) et le premier ministre canadien Justin Trudeau (13).

Silence et complicités criminelles

Il faut le redire, ces accointances s’imposent avant tout par l’effritement éthique de la science. Bien qu’il soit difficile de mesurer les effets sur notre santé, on peut par contre affirmer que la remise en question des deux principes nuit à la vérité et à la liberté de parole. En janvier 2022, les potiniers auraient dû normalement pondre des textes,  lorsque des données ont démontré que le variant Omicron s’étend presque exclusivement dans les pays riches. Les mêmes qui ont un taux d’injection supérieure à la moyenne mondiale (14). Pas un mot! Quelques mois auparavant, ces potiniers ont critiqué des scientifiques qui avaient  affirmé qu’on risquait de créer des variants en vaccinant en pleine pandémie. En février 2022, Juste pour savoir, une émission d’information animée par Héloïse mettait en scène les docteurs Bernard Massie, Christian Linard et Patrick Provost, tous unis, solides et sages, pour nous  faire comprendre que le Diable est aux vaches (15). Rien. Que dire du cas de Francine Pelletier? Dans son texte La pandémie revue et corrigée qui fut publié dans Le Devoir du 26 janvier 2022, elle écrit qu’on a «découvert […] que la nature de ces vaccins — qui ne cible qu’une petite partie du virus, la protéine de spicule — encourage la prolifération de variants en étant plus facile à contourner» (16). Elle a depuis été congédiée. Ajoutons que les  propos que Wall Trudeau a utilisés pour dénoncer Anne Casabonne comprenaient des faussetés. Mais encore, ce fut par le soutien de Stéphane Guay qu’on a pu être informé des inepties du praticien, ce qui fut suivi par près de 600 messages haineux sur la page Facebook du microbiologiste (17). Ajoutons que les vidéos mettant en scène le Dr Martin et la journaliste Britney Webb ont  été lourdement affectés par la censure. Pour Découverte, plutôt que d’en faire une occasion de discussions, le 28 septembre un savant docteur a réitéré, au 98,5 FM, le lien entre le virus et une chauve-souris  chinoise. Rien aussi sur les 27 signataires qui ont acquiescé à la demande Peter Daszak, dont 26  étaient à l’emploi de l’IVW. Une information corroborée en septembre 2021, par The Telegraph.  Toujours pas un mot pour nous aviser que trois des  cosignataires étaient au service du WT.

Mais encore, le refus élémentaire des deux principes de la science profite à des crimes corporatistes. Avant d’œuvrer pour le gouvernement du Québec, Mc Kinsey a incité les Étasuniens à surconsommer des prescriptions d’OxyContin, (héroïne synthétique) pour enrichir son client Purdue Pharma. Cela causa le décès, par surdose, de plus de 50,000 usagés (un chiffre conservateur). Ajoutons qu’en janvier 2021, Mc Kinsey a payé une pénalité de 573 M$ pour son implication dans ces pertes de vie. Mais encore, parmi les nombreuses infractions, évaluées à environ 10 G$, en 2009 Pfizer a été condamnée à une amende de 2,3 G$,  pour des falsifications de rapports scientifiques et des corruptions de médecins. Enquêtons! Il est pratiquement impossible de mettre la main sur le contrat vaccinal qui lie Pfizer au gouvernement canadien. Pour Mc Kinsey, le 10 janvier 2022, la journaliste Julie Lévesque a instruit les intéressés que la CAQ a censuré les informations concernant l’entente qui l’unit à la firme (47m 35s). Enfin, en janvier 2022, Ken Pereira,  le célèbre lanceur d’alerte, s’est insurgé contre le manque de transparence de Mc Kinsey et Pfizer dans une entrevue avec Gilbert Thibodeau (19). Il est bien placé, en tant que témoin à la Commission Charbonneau, pour réagir. L’UPAC (Unité permanente anticorruption) fut fondé le 18 février 2011 pour enquêter sur les accointances entre le Québec et des entreprises corrompues et a pour mandat de faire respecter les propositions de la Commission, débutée le 19 octobre 2011. Cela comprend «adopter une loi permettant aux citoyens de poursuivre les fraudeurs au nom de l’État» et «renouveler la confiance envers les élus et les serviteurs de l’État». Rien! En 2022 l’UPAC préfère s’attaquer au trafic de faux passeports sanitaires. Ajoutons que le refus d’obéir aux principes de la science pousse l’État à remettre en question les droits et libertés. À cette fin, en décembre 2021, le Parti libéral du Canada (PLC) s’est transformé en suceur de bites. Jean-Yves Duclos, le  ministre de la Santé du Canada et la Dre Theresa Tam de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) devaient témoigner le 2 février devant le Comité parlementaire de la protection des renseignements, sous l’appel du Parti conservateur et du Bloc, pour faire la lumière sur la collecte de données provenant de l’écoute de 33 millions de téléphones cellulaires qui aurait servi à connaître les déplacements des Canadiens (20).

Les changements de paradigmes

Ce qui s’impose aussi du refus des principes scientifiques est l’utilisation de la grosse maladie pour nous dicter des changements de paradigmes. Nous parlons ici de nouveaux besoins qui répondent à des découvertes, théories, etc.. Pour y arriver, on opte pour cette stratégie de communication exploitée par les régimes totalitaires et liberticides, servant  à polariser l’opinion publique: un traitement monolithique de l’information. Dit différemment, on explique le réel, un sujet à la fois, en évitant les liens. On peut ainsi se pencher sur l’inflation, sans présenter les spéculateurs, comme si tout relevait du hasard.

Depuis au moins 2017, les mots «changements de paradigmes» sont sur la table de travail de Mc Kinsey. Nous pouvons comprendre. Une grosse part des activités des frimes consiste à interroger les réactions aux changements de groupes et d’individus, en épiant les données laissées sur les réseaux sociaux, lignes ouvertes à la radio, etc.. Cela cautionne aussi des communications pour savoir si la population accepterait un changement de paradigme. Cela peut-il nous permettre de soutenir l’idée que des firmes-conseils offrent des lignes de communication dans des médias? Le 28 décembre 2021, le ministre de la Santé Christian Dubé a traité de «changement de paradigme» durant son discours public. Le 4 janvier 2022, ce fut au tour de potiniers du 98,5 FM de Montréal et de TVA à répéter ces mots, pour ensuite revenir, lors d’entrevue avec des citoyens, dont le dernier en liste, selon mon expertise, à meublé les Nouvelles de TVA de 22 heures, le 20 janvier 2022, pour se pencher sur la dissidence de restaurateurs. Cette même stratégie fut planifiée pour imposer le passeport sanitaire et nous préparer  à  l’identité numérique, afin de réunir des données stratégiques. Pour le Québec, cela va assurément converger vers un accès aux données relevant des CHSLD, de l’aide médicale à  mourir, l’Assurance-médicaments, l’Assurance-maladie ainsi que l’ADN des citoyens.

Ajoutons que les changements de paradigmes sont rarement les fruits d’une improvisation. En 2018, Christian Dubé plaçait les pions de la Stratégie de transformation gouvernementale (2019-2023), lorsqu’il était au Conseil du trésor (21). Auparavant, dès 2011, la Belle province a participé aux «Ateliers de partage des enseignements acquis lors du développement et de la mise en oeuvre de registres nominaux de vaccination nationaux et informatisés» de Colombie. Cela a ensuite donné naissance au Registre nominal de vaccination informatisé impliquant l’OMS et l’Organisation panaméricaine de la Santé, afin de créer un registre informatique pouvant être partagé (22).  Assurément, on l’a fait  en laissant miroiter l’idée que les données sont sécurisées. Avant qu’on découvre que les informations du Passeport sanitaire peuvent être volées, le 5 mai 2015, Fabien Deglise dévoilait dans  Des hôpitaux  infestés de «mouchards» que «les principaux sites Web des hôpitaux du Québec, dont celui du CHUM et du CUSM, transmettent des données personnelles sensibles sur leurs visiteurs à des entreprises privées spécialisées dans l’analyse et le profilage des internautes […] des entreprises, souvent américaines comme Google, AOL, Datalogix, BlueKai, DoubleClick, Addthis» (23).

L’envoûtement global

Actuellement, la totalité des changements de paradigmes qu’on nous propose s’ancre aux technologies numériques qui font plaisir aux camarades du FEM. Mais encore, c’est aussi pour le bonheur des disciples de la Magie du Chaos. On parle ici d’une pratique post-moderne qui utilise les changements de paradigmes afin d’opérer de nouvelles «dynamiques sociales» par le soutien de «théories médiatiques de la communication, dont Internet» (24). Comme je ne maîtrise pas assez le dossier, pour vous l’exprimer clairement, je me permets cette phrase hors contexte qui fut prononcée le 14 janvier 2022 par le Pr Didier Raoult: «Lorsqu’on est devant une maladie nouvelle à prévenir ce qui va arriver, c’est de la sorcellerie» (25).

Prévenir ce qui va arriver! Depuis deux ans, les mesures sanitaires s’inspirent des prédictions informatiques de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ). Le Dr Luc Boileau, celui qui remplace le Dr Horacio Arruda, va dans le même sens. En janvier 2022, il nous informait que la vaccination intensive a permis d’éviter des drames. En d’autres mots, la science décide des mesures sanitaires en fonction de projections souvent erronées. Les résultats sont fantastiques! En quelques mois nous avons été transformés en l’équivalent des victimes de la vente d’OxyContin planifiée par Mc Kinsey. Pour les enfants, j’ai tendance à penser au conte Hansel et Gretel  (1812) des frères Grimm qui campe  deux  enfants placés dans une cage par une méchante  sorcière, pour être engraissés et dévorés. Je sais que j’ai l’esprit mal tourné, mais en même temps la réalité reste. En février 2022, nous connaissions une hausse de 133% de cas de pensées suicidaires chez les bambins de 5 à 12 ans. Un chiffre dévoilé par Héloïse Landry, l’organisatrice et la fondatrice du Collectif Éducation et Droits Humains (CEDN) (26).

Pour ce qui est des «dynamiques sociales» issues des «théories médiatiques de la communication», elles se sont résumées à pousser l’injection de l’ARNm de Ralph Baric et  Peter Daszak. Aurait-il été préférable d’éviter de priver la science de son étique et de permettre aux citoyens d’être informés de données capitales? Non seulement ce ne fut pas le cas, mais en agissant de la sorte, ils ont orchestré une campagne de haine et d’ostracisme jamais vu dans des prétendues démocraties, dont les victimes resteront très longtemps prises avec l’idée d’une animosité volontaire, dont personne réussit, malgré les efforts, à dénicher les grands responsables. Qui a décidé de la stratégie du premier ministre François Legault du 30 décembre, concernant la fermeture des salles de spectacles, des restaurants et l’instauration d’un couvre-feu pour le 31 décembre. Qui voulait provoquer des malaises, des pleurs et des angoisses ainsi que risquer la malveillance et le mépris, en suggérant de taxer les non-vaccinés?

Ajoutons que cette tendance à mettre de l’huile sur le feu touche de nombreux camarades du FEM, comme si le mondialisme était devenu le substrat du mépris. En plus de François Legault, Dominique Anglade a proposé l’obligation vaccinale, l’équivalent d’un recours à la force pour injecter les récalcitrants. Pour Justin Trudeau, sa fâcheuse manie à voir des extrémistes de droite, des haineux, des racistes, des terroristes et des nazis dans les visages des opposants à ses mesures sanitaires, s’est transformé en procédures totalitaires gouvernementales. Ainsi, le 14 février, jour du bébé grassouillet, ailé et nu qui tire de flèches d’amour, il a imposé les mesures d’urgence: fermetures de comptes bancaires, suspension de permis de conduire, lourdes amendes,  emprisonnements de camionneurs et le sabotage d’outils de travail.

Change la couleur du cheval et les potins

Observer un cheval blanc galoper depuis deux ans, c’est comme compter les moutons. On risque de plonger dans un sommeil profond. Pour ce qui est des potiniers, le seul changement qu’ils peuvent tolérer consiste à changer la couleur du cheval en rouge. Ainsi, ils peuvent enlever leurs costumes de scientifiques pour se vêtir de celui du spécialiste de la guerre. L’art de passer de la CODID-19 à Poutine en s’assurant de préserver la COUVIDE à potin.

Le 23 février, alors que la grosse maladie s’éloignait, la Russie de Vladimir Poutine, un autre camarade du FEM, envahissait l’Ukraine. Cet évènement aurait dû nous rappeler que Justin Trudeau finance des formations en Ukraine de soldats de Centuria, un groupe de néonazis, racistes et extrémistes de droite liés à l’OTAN (27). Non seulement rien n’a été dit, mais plus le temps avance plus cette prédisposition de potiniers à accuser des personnes de délires «complotistes», expose une haine inquiétante de  la  sensibilité humaine. Il s’agit d’une facette de notre intelligence qui puise dans l’instinct de survie et l’intuition du  cerveau reptilien. Elle nous permet de constater les effets d’un mélange de docilité préoccupante, d’une tendance malsaine à répéter des informations  mensongères et à polariser la population entre les opposants des mesures sanitaires et les fervents d’une science de petites culottes. Mais encore, cette intelligence rend les personnes rébarbatives au conditionnement et permet de comprendre que la COVID-19 nous a plongés dans un monde menaçant.

Avant la grosse maladie, les changements de paradigmes reposaient sur l’acceptation sociale, souvent fabriquée, alors que depuis ils sont devenus la conséquence d’obligations devant lesquelles nous devons plier, ce qui implique la nécessité de croire aux mensonges et au bien fait de la censure. Rien de moins qu’un coup de masse qui atteint l’individu et la nation; la justice, les droits, les libertés, la culture, l’information et tout ce qui se lie à la survie. Ajoutons que cette attaque contre la sensibilité humaine se découvre en plus dans des associations entre les opposants aux mesures COVID et des intégristes chrétiens, alors que l’État québécois s’est imposé comme une primauté divine décidant du droit de pratique en fonction du passeport sanitaire.

Cette intelligence tranche aussi de notre droit à la confusion, à une époque où l’information monolithique fait tout pour l’éviter. Croire que la  grosse maladie serait le fruit d’interventions d’un réseau malveillant incluant la DARPAN, Google et compagnie n’est pas autorisé. Si vous pensez  que la destruction de l’économie locale, l’hyper inflation, la croissance des dépressions et les pensées suicidaires sont les conséquences de décisions humaines, vous devez vous excuser. Pour l’augmentation fulgurante de la dette canadienne, il ne s’agit pas d’une étape pour nous soumettre aux diktats des grandes banques et aux doctrines du mondialisme. Mais encore, le conflit entre la Russie et l’Ukraine relève du hasard et non d’une mise en scène qui suit la COVID-19. Enfin, nous n’avons pas le droit d’affirmer que les Québécois n’ont rien à voir avec un grand peuple. Nous avons seulement une prédisposition à rétrécir au lavage.

Lorsque la principale activité des potiniers consiste à faire la lessive des idées, on a tendance à oublier qu’avant la COVID-19 des artistes, enseignants et professionnels ont été accusés de tout et de rien par des groupes identitaires, sexués, idéologiques, culturels, religieux et linguistiques.  Des clans parfois violents et écervelés, souvent liés à une extrême gauche anti-nationaliste, qui ont œuvré aux changements de paradigmes à l’aide de beuglements soutenus par des chroniqueurs, des journalistes et financés par des oligarques mondialistes, où nous trouvions le clan Rockefeller (Tide Fondation) et  George Sorros (Open Society). Avec la grosse maladie, des potiniers se mettent au service de buanderies corporatives pour que nous puissions devenir du linge jetable, à force de rétrécir. Une grosse machine à laver  qui s’est attaquée à la science et aux personnes qui refusaient d’adhérer au monolithisme sanitaire. Du côté des souverainistes, le Bloc québécois, Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ) se sont transformés en promoteur de l’ARNm, bien que pour le PQ, il reste un peu d’espoir. Ainsi, après que le nationalisme fut décrié,  les souverainistes se sont tirés dans le pied.

Du côté des fédéralistes, ça ressemble à un rassemblement de lutins malveillants. Ainsi, le 24 septembre 2021, la députée du PLQ, Marwah Rizqym, suggérait six mois d’emprisonnement pour les manifestants récidivistes, alors que le mathématicien François Amalega devenait le premier scientifique québécois à être incarcéré pour avoir voulu libérer des enfants des mesures sanitaires. Pour François Legault, ce rare  politicien québécois à avoir le potentiel pour diriger le Québec s’est transformé en un bourreau. Mais encore, la CAQ et le PLC nous imposent un choc sociétal jamais vu qu’on peut comparer aux «conditions gagnantes». Malheureusement, les lessivages nous ont tellement rétréci que même l’idée d’une élection référendaire que le PQ pourrait marteler, pour le scrutin d’octobre 2022, manque au rendez-vous.  

 


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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

À propos de l'auteur Vigile.Québec

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