L’impasse abyssale d’un monde indigent : entre emmerdement et enfermement ! — Erno RENONCOURT

L’impasse abyssale d’un monde indigent : entre emmerdement et enfermement ! — Erno RENONCOURT

Dans l’air du temps de l’indigence résonnent mille envies d’encanaillement, d’emmerdement, d’encerclement et d’enfermement émanant des gouvernements du monde entier. Il est temps que les citoyens de cette humanité rebelle, digne et libre se lèvent et hurlent aussi leurs énervements et leurs envies de chambardement pour sortir de cette impasse abyssale dans laquelle les indigents poussent le monde. Un cri du shithole haïtien pour les citoyens insoumis du monde.

Le président français Emmanuel Macron a lancé la dernière slave d’une stratégie pleine de roublardise et de Grenn Nan Bounda pour clôturer son quinquennat. Ce faisant, il embrase un contexte sanitaire effervescent, pensant ainsi gagner au change un tremplin stable pour sa réélection. Dans une cohérence soutenue et jusque-là politiquement inégalée, il termine son mandat, comme il l’avait commencé : sur un air paradoxal entre légère désinvolture et profonde indigence.

On se souvient qu’il l’avait initié, en 2017, en blaguant et riant sur les cadavres des Comoriens qui se faisaient dévorer, comme des riens, par des requins, en tentant de traverser la mer pour fuir vers d’autres ailleurs et échapper à leur quotidien de misère. Ce fut un grand moment d’encanaillement médiatique qui confirma ce que nous avions appelé : l’hymne de l’indigence pour tous (ici) ! L’inhumanité criante de cet homme, qu’on disait bourrer de culture, avait rendu flagrante à mes yeux ce que je m’efforçais de faire comprendre à quelques universitaires haïtiens : il n’y avait qu’une différence de contexte entre les indigents des shitholes et les indigents des mégapoles.

En effet, depuis qu’un certain ambassadeur français en Haïti avait osé porter publiquement les couleurs et les artefacts politiques (bracelet rose, foulard rose et string rose) des gangsters placés au pouvoir par les américains depuis 2011, il nous avait semblé manifeste qu’entre les baveux qui règnent sur Haïti et les crapuleux qui dirigent les mégapoles, il y avait de grandes et troublantes analogies. Et de fait, comme l’aurait fait un Sweet Micky, Emmanuel Macron termine en 2021 son mandat, en décrétant son envie d’emmerder les non vaccinés. Et, depuis, les médias occidentaux relayent en boucles continues les informations, venant d’Italie, de Canada et d’ailleurs, relatives aux mesures fortes prises contre les minorités qui s’opposent, dans leurs pleins droits, au vaccin contre le coronavirus.

J’habite un shithole, et théoriquement, j’aurais pu me sentir trop éloigné de ce débat vaccinal pour y intervenir. D’autant plus qu’en Haïti nous avons plus peur des ONG, des agences internationales, des ambassadeurs du Core Group, des gangs armés, du PHTK et de ses alliés et dérivés que du coronavirus. En outre, les maigres vaccins qu’on a distribués aux pays pauvres comme Haïti seraient des stocks de vaccins problématiques (ici) ou rejetés par les pays riches (ici) et ne sauraient de toute évidence suffire pour que le vaccin soit imposé en Haïti. Mais comme je ne cesse de le dire, les écosystèmes des shitholes et des mégapoles sont dans une intrication quantique et s’enchevêtrent par des liaisons insoupçonnées qui induisent des évènements émergents et contextuels.

Bien sot qui pense que l’indigence se manifeste dans les mêmes injonctions ici et ailleurs. Si en France, on impose le pass vaccinal, en Haïti ce sera le pass dictatorial dans sa forme triviale. Gangster légal ! Alors, ce qu’il se passe en France ne saurait laisser indifférent un habitant lucide des shitholes sous peine de ne plus capter les signaux faibles des mégapoles et d’anticiper les cauchemars qui se répercuteront pour les populations jetables livrées à l’expérimentation des agences internationales et des ONG managées et pilotées par une expertise d’obsolescence et/ou d’escroquerie (Nous y reviendrons). Pour l’instant, restons sur l’impasse indigente dans laquelle on bouscule l’humanité.

L’imposture démocratique, que je ne cesse de dénoncer, prend de plus en plus en forme et révèle à qui peut comprendre que l’État de droit promu çà et là comme horizon de bonheur du monde libre n’est qu’un tour de passe-droits pour les puissants. Hier, quand il fallait promouvoir le mariage pour tous, on levait, vent debout et cul en l’air, l’éternel droit des minorités à avoir droit à leurs choix de vie. Rien de plus normal ! Et le bon sens demande, pourquoi aujourd’hui les mêmes, qui gonflaient la voix pour revendiquer tous les droits pour les minorités anti-genre ou autres transgenres et transsexuels, la dégonflent pour les antivax et autres non vaccinés ? Mais ce serait un moindre mal, si le problème se limitait à cela. Car, pendant que l’on décharge la mitraille sur les minorités antivax pour les contraindre à se faire vacciner, on apprend par le très sérieux Center Disease Control and Prevention (CDC) que la « pandémie de Covid » a été décrété par le biais d’un test inapproprié. Et que depuis le 31 décembre 2021, ce fameux test PCR n’est plus valable pour détecter le coronavirus. Non ce n’est pas une intox ou un fake news, c’est un fake test et je vous donneici le lien du site officiel du CDC.
Mais ce qui est encore plus intéressant à savoir, c’est que cette information disponible depuis le 21 juillet 2021 n’a jamais été relayée par les grands médias occidentaux. Pour cause, ils font partie du business vaccinal, car régis par des capitaux qui sont dilués dans les intérêts du big pharma.

Dès lors que cette information se révèle pertinente, elle soulève une problématique qu’on peut trivialement formuler ainsi : Si le test PCR qui révèle la présence du virus de la Covid19 est faux, comment le remède vaccinal contre le coronavirus peut-il être efficace ? Et là, avec un peu d’intelligence, on comprend aisément que le problème ne vient pas des non vaccinés, mais de tout le protocole allant de la détection du virus à son traitement par le vaccin. Comme disent les informaticiens en se référant à leur postulat favori : Garbage In, Garbage Out ! Si le test d’entrée est faux, le résultat de sortie sera obligatoirement faux. Faux test, faux vaccin ! Fausse pandémie, Fausse prise en charge ! Et si on ose répéter la boucle, on verra se profiler son motif structurant : des emmerdes à l’entrée, des emmerdes à la sortie.

Il va sans dire que si les citoyens du monde entier ne sont pas des ânes rivés uniquement sur leur gamelle, leurs besoins d’encanaillement, mais sont réellement épris de liberté et veulent magnifier leur humanité, ils doivent, toutes affaires cessantes, décréter leurs envies d’emmerder ceux qui ont envie d’emmerder ceux et celles qui ne partagent pas leur vision du monde. Alors, il est temps que cette humanité insoumise s’indigne dans les actes, s’énerve viralement et décrète le grand chambardement contre tous les emmerdements.

Citoyens du monde, fusionnons nos colères : aux envies d’emmerdes de nos gouvernements crapules, opposons notre détermination à faire bouffer leur merde aux emmerdeurs, pour casser la dynamique de l’impasse abyssale dans laquelle nous nous trouvons, entre encanaillement et enfermement.

»» https://blogs.mediapart.fr/erno-renoncourt/blog/070122/lim-passe-abyss…

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You