Petite histoire de chien et de chat

Petite histoire de chien et de chat

par Edy Fernandez.

Il s’est passé chez nous certaines choses assez remarquables ces jours derniers – je précise que l’action se situe dans la campagne. Une petite chienne, très jeune et absolument adorable, arrivant d’on ne sait où, nous a choisis comme famille d’accueil. J’ai très vite perçu chez elle un grand besoin d’amour et d’attention. A-t-elle souffert avant cela ? On ne sait pas. Toujours est-il que j’ai failli la tuer ou la blesser gravement en roulant sur elle par inadvertance avec la roue avant de mon scooter, sous laquelle elle a eu la mauvaise idée de venir se loger. Trop jeune pour percevoir et se garder du danger. Elle a eu très mal et très peur mais, heureusement, aucune séquelle. Mais ce fut assez bouleversant et m’a donné du coup matière à réflexion, d’autant qu’elle ne m’a tenu aucune rigueur de cette brutale agression, dans toute sa candeur juvénile. Comme si elle avait intuitivement compris que je ne lui voulais aucun mal. Et c’est le cas.

N’étant pas dans la tête de l’animal, il est évident qu’on ne peut pas savoir comment il perçoit les choses. On ne peut qu’interpréter.

Deux jours plus tard, cette petite chienne que tout le monde a rapidement adoptée est allée voler quelque part un chaton à peine né et nous l’a rapporté dans sa gueule sans lui faire le moindre mal, en cadeau. Elle a volé un chaton à sa mère pour nous en faire présent. Élément déjà en soi assez remarquable.

On s’est donc occupé du chaton.

Or, encore deux ou trois jours plus tard, la mère chat, qui cherchait partout sa progéniture envolée et a retrouvé sa trace on ne sait comment, certainement par force miaulements de part et d’autre, est venue récupérer le chaton et l’a emporté par la peau du cou subito presto lorsque nous le lui avons remis sans trop hésiter, tant la relation de cause à effet semblait évidente.

Sans même dire merci (je plaisante), mais plutôt en montrant les crocs et en feulant comme le font les chats qui ne sont pas habitués à l’homme.

Tout cela peut sembler fort banal, nonobstant je ne peux m’empêcher de trouver ces événements extraordinaires.

Et pourquoi donc, extraordinaires ?

Eh bien, il me semble qu’il n’y a pas que de l’instinct dans tout cela. Il y a, de toute évidence, de l’amour, qu’un robot-chien japonais ne nous donnera jamais. Les animaux, tout comme les enfants dans leur plus jeune âge, semblent être des vecteurs d’amour pur, il n’y a à priori chez eux aucun machiavélisme, malgré qu’il soit extrêmement difficile de distinguer ce qui relève de l’instinct, de l’inné, de ce qui est transmis ou appris, de ce qui relève réellement de l’amour. Mais on dit souvent que les animaux ne trichent pas, ce qui fait toute la différence avec l’humain qui, lui, est toujours capable de tricherie, y compris avec lui-même, ce qui est tout de même costaud quand on y réfléchit, l’humain étant, à ma connaissance, la seule espèce sur terre capable de se raconter des histoires et d’y croire. Je pense malgré tout, au risque de paraître ridicule aux yeux de certains, que les faits que je rapporte ici sont un magnifique symbole de vie, une belle preuve qu’amour et force de vie sont indissociables. Et une preuve qu’il y a des connexions invisibles qui nous échappent et qui sont pourtant là, bien réelles, tout autour de nous.

Bien entendu, je ne raconte pas tout cela innocemment. Je fais un parallèle avec la situation actuelle et la volonté génocidaire affichée des globalistes satanistes transhumanistes qui semblent être empreints, et fort atteints, ma foi, d’une irrépressible pulsion de mort et d’une volonté exacerbée de tuer l’amour, sous quelque forme qu’il puisse apparaître. En cela, on peut fortement douter que ces êtres soient réellement humains, si tant est que la notion d’humanité ait une quelconque réalité à la lumière de l’actualité.

En effet, à bien y regarder, nos aïeux, supposément humains, nous ont habitués, depuis des siècles, aux pires horreurs, meurtres et carnages. Comme pour nous préparer à une fin funeste et inévitable ?

Se repose donc, là encore, l’éternelle question : qu’est-ce qu’être humain ?

L’humain serait-il définitivement condamné à être, ou à n’être, qu’un tueur ? Un prédateur ? Un tueur de vie ?

Et là, je vous demande simplement de considérer ce qui suit. On compare souvent l’humain, dans ses bas instincts, à un animal (la notion d’animal étant, dans de nombreux esprits, synonyme de bas instincts). Je vous demande donc de vous reporter au début de mon propos. Entre l’homme et l’animal, et à la lumière de l’histoire et de l’actualité, lequel vous paraît le plus humain ?

Peut-on croire, réellement, que l’homme soit si supérieur qu’on le prétend à l’animal ? L’animal tuant seulement d’autres espèces pour manger et survivre, quand l’humain tue également par pur sadisme ou soif de pouvoir et de conquête (Et n’allez pas imaginer que je sois un fana des animaux, loin s’en faut. C’est juste qu’il y a quelquefois, comme ça, des évidences qui s’imposent.). En effet, seul l’homme peut être qualifié de l’appellation peu glorieuse d’assassin et de tueur d’humains, ses supposés semblables. Jusqu’à devenir, en certaines occasions, un cannibale, soit un mangeur de chair humaine. Or, aucun animal ne mange sa propre espèce, sauf, il est vrai, à de rares exceptions.

Or l’homme, mangeant l’animal pour sa survie mais ne voulant surtout pas être un animal, a besoin de se considérer supérieur à l’animal qu’il mange. Sinon, il redevient un animal parmi d’autres. Un simple prédateur. C’est une réalité basique que notre éducation n’aurait pas dû éluder, au lieu de nous raconter des fadaises sur notre soi-disant supériorité intellectuelle et anthropologique, et sur une humanité affabulée qui nous plonge maintenant dans des questionnements abyssaux face à une réalité, pour le coup, terriblement animale et primaire (dans le sens d’inhumanité, ce qui rejoint mon propos initial).

La technologie, dans sa volonté et sa gloire mégalomaniaques et absolutistes de dompter la nature, aboutissement semble-t-il de siècles d’évolution, s’est donc muée peu à peu en ennemi de l’humain, de la simplicité, de l’amour et de la vie. Dans sa volonté de se couper de l’animal, elle nous a coupés peu à peu de l’essentiel. Certes nous avons des cerveaux très développés, mais à quelle fin ? À quoi nous servent-ils, si ce n’est, la plupart du temps, à des fins de destruction, la prédation s’exerçant in fine au sein de notre propre espèce ? Est-ce logique ? Je ne crois pas, sauf si l’on excepte les batailles animales pour le territoire ou la femelle, qui se soldent rarement par la mort. Nous avons de fait perdu la connexion à nos racines, à notre être véritable. Nous nous sommes perdus corps et biens dans un vide paradoxal, sidéral. Notre orgueil d’espèce prétendument supérieure nous a fourvoyés et conduits dans de sombres impasses. C’est tout le problème de la complexité, qui s’est imposée au détriment de facultés plus immédiates et instinctives, éludant de fait le réel et le vrai, l’authentique. Et enterrant le sentiment d’amour, ramené le plus souvent au niveau d’une simple et ridicule émotion de bas étage, un truc de bonnes femmes adeptes de magazines « people » (ce n’est pas ma conception, juste une image empruntée), totalement incompatible avec la vision machiste et conquérante d’un masculin qui continue à nier, envers et contre tout, sa part de féminin, étant donné qu’il ne conçoit l’existence qu’en termes de conflits, de conquêtes et de batailles.

Et, malheureusement, ils ont été rejoints en cela par certaines femmes dotées, semble-t-il, d’une part trop importante de masculin.

L’imbécile est humain, c’est une réalité incontestable.

L’homme, cet être si supérieur, est donc, en définitive, et moi inclus, un imbécile.

Quoiqu’il en soit, une chose est claire, maintenant. Vous et moi, frères humains malgré tout, quel que soit notre niveau d’imbécillité ou de compréhension de la chose présente, sommes dans la merde. Cela ne me rend certes pas l’espèce humaine dans son ensemble particulièrement sympathique, malgré que je ne puisse évidemment m’exonérer de ma part de responsabilité dans tout ce micmac apocalyptique environnant.
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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