Nasrallah : Israël est au bord du gouffre, la victoire du Yémen bouleversera le Moyen-Orient

Nasrallah : Israël est au bord du gouffre, la victoire du Yémen bouleversera le Moyen-Orient

Discours prononcé par le Secrétaire Général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, le 11 novembre 2021, Jour du Martyr du Hezbollah.

Source : Middle East Observer

Traduction : lecridespeuples.fr

Transcription :

Israël souffre d’une crise existentielle profonde et sans précédent

[…] A l’époque du « printemps arabe », Israël a commencé à parler d’un environnement stratégique qui lui était très favorable, vous vous en souvenez tous. Mais Israël est maintenant revenu (à un état) de crainte et d’anxiété. Une anxiété à propos du Liban, de la Palestine, de la région et de son existence même. Regardez les manœuvres (militaires israéliennes) qui ont commencé il y a quelques jours dans le nord de la Palestine occupée et se poursuivront pendant un mois. Auparavant, ils faisaient des manœuvres une fois par an, mais maintenant, ils en effectuent une tous les quelques mois. Pourquoi mènent-ils ces manœuvres dans le nord de la Palestine occupée ? Est-ce parce que nous serions encore à l’ère des « groupes musicaux » au Liban ? Ils parlaient de groupes (musicaux) en 1967 [époque où les responsables israéliens plaisantaient en disant que l’armée israélienne pouvait s’emparer du Liban simplement en y envoyant un groupe musical]. Eh bien non, c’est parce qu’ils ont peur du Liban. Pour la première fois dans l’histoire de cette entité, (pour la première fois) en plus de 70 ans, Israël a peur du Liban.

Israël n’a pas peur que le Liban lance un missile, une roquette Katyusha ou un engin explosif sur lui. Il craint plutôt qu’une force (du) Liban ne prenne d’assaut une grande partie de son territoire au nord via une « bataille de Galilée ». Aujourd’hui, les termes « Galilée » et « Bataille de Galilée » sont devenus puissamment présents dans la conscience et la culture israéliennes, et dans les calculs militaires des dirigeants politiques et militaires israéliens. Par conséquent, ils se fortifient (et construisent) des murs, modifient la géographie (physique et le paysage), amènent des divisions (militaires diverses) aux frontières et organisent des manœuvres bimensuelles ou semi-saisonnières dans la région nord. Ils effectuent les manœuvres en se basant sur la possibilité que la résistance au Liban (Hezbollah) entre en Galilée. Si ce que je dis n’est que de la propagande, alors pourquoi les Israéliens auraient-ils besoin de toutes ces mesures, étapes, manœuvres, (engageraient toutes ces) ressources et (réaliseraient) tous ces efforts ? C’est la preuve qu’Israël croit en (les capacités) de la Résistance au Liban. Il pense que (le Hezbollah) tient ses promesses [le 16 février 2011, Nasrallah a annoncé que viendrait le jour où les combattants du Hezbollah entreraient en Galilée, au nord d’Israël, pour libérer cette région de l’occupation]. Israël croit fermement aux capacités et à la grandeur des hommes de la Résistance, (croit) à la position exceptionnelle (du Hezbollah aujourd’hui), (croit) à la force de notre vision stratégique et agit sur cette base. (Israël) ne tolère pas l’existence du Hezbollah, ni ne nous rabaisse, ni (n’a) une attitude complaisante envers le Hezbollah (qui est le cauchemar de l’entité sioniste).

Voir Nasrallah : Nous sommes toujours capables de libérer la Galilée & Nasrallah : l’expérience acquise en Syrie permettra de libérer la Palestine

(Israël) est anxieux & préoccupé par le Liban, par notre force terrestre, dont ils craignent qu’elle n’entre en Galilée ou dans la région du nord. Si une telle chose devait se produire, elle aurait des répercussions majeures sur l’existence (même) de l’entité israélienne. L’enjeu n’est pas une question de centaines ou de milliers de kilomètres carrés que la Résistance (peut) libérer, mais plutôt les répercussions de cette action sur cette entité (et son existence). (Les Israéliens) voient la question sous cet angle stratégique, et non dans une perspective territoriale (rigide) qui aurait une influence limitée. Israël est (également) préoccupé par les missiles de la Résistance, en particulier les missiles à guidage de précision. Ils sont inquiets face au Liban. Par conséquent, ils s’inquiètent d’une (éventuelle) guerre avec le Liban.

فيلم 'جدار الوهم' يكشف: 'اسرائيل' تحت عين المقاومة...

Au Liban, tout le monde – à l’exception de quelques-uns – a oublié la guerre (qui peut advenir dans le futur) avec Israël. Les Libanais sont préoccupés par (l’accès à suffisamment) de produits dérivés du pétrole (fuel, mazout, essence), le prix de l’essence et du diesel, le chômage et le taux de change du dollar. Quant à l’entité (israélienne), son peuple vit dans l’angoisse d’une (future) guerre avec le Liban. Par conséquent, ils réfléchissent jour et nuit à ces questions et (refont en permanence) leurs calculs. C’est l’une des bénédictions du sang pur de nos martyrs.

فيلم 'جدار الوهم' يكشف: 'اسرائيل' تحت عين المقاومة...

Même au niveau régional, les (Israéliens) vivent avec une anxiété existentielle, surtout après la bataille « Epée d’al-Quds » contre Gaza (plus tôt cette année) et après le soulèvement du peuple palestinien en Cisjordanie, Al-Quds (Jérusalem), Gaza et dans les territoires de 1948. Je vous invite tous à prendre du temps pour suivre et lire ce que les responsables israéliens actuels et anciens – de Bennett à Lapid, à Netanyahu, aux militaires et aux politiciens – disent de l’état actuel de la société israélienne, comment elle est sur le point de (s’enfoncer dans) l’abîme, pour des raisons que je n’aborderai pas maintenant car nous n’avons pas assez de temps pour cela.

(Israël est aussi) préoccupé par la force de l’Axe (de la Résistance), qui progresse de plus en plus, se développe, devient plus fort, remporte plus de victoires et sort de toutes les difficultés et guerres qui l’ont entouré pendant au moins (la dernière) décennie. Ce qui est amusant, c’est que certaines personnes ici au Liban présentent une évaluation qui dit que l’Axe de la Résistance dans la région s’affaiblit, et c’est leur Axe (USA-Israël-Arabie Saoudite) qui se renforce, sachant que tous les faits (disponibles) confirment le contraire.

Je ne sais pas où ils lisent (leurs informations), ni avec quels yeux ils voient et quels esprits ils analysent la situation dans la région. Néanmoins, nous sommes devant une nouvelle situation dont nous discuterons plus tard.

C’est la première fois que l’entité israélienne éprouve une angoisse existentielle aussi profonde. Aujourd’hui, il y a des questions parmi les élites et les gens de cette entité concernant la légitimité de l’entité israélienne et la possibilité qu’elle se perpétue encore bien longtemps. Pouvons-nous rester dans cette région face à toutes ces transformations et défis internes et régionaux, se demandent-ils ? Les (Israéliens) essaient de respirer (c’est-à-dire de reprendre leur souffle, d’avoir un peu de répit) par la normalisation, c’est-à-dire en établissant des relations avec certains États arabes, mais les Israéliens savent au fond que tous ces États ne pourront protèger ni leur occupation, ni leurs murailles, ni leurs châteaux face aux hommes de la Résistance au Liban, en Palestine et dans toute la région. Ils le savent. Ils se consolent (vainement) grâce aux efforts de normalisation auxquels nous assistons dans la région. Ainsi, ce que nous (avons) réalisé aujourd’hui est énorme.

Nous comprenons même ce qui se passe à l’intérieur de la Palestine occupée (à travers ce prisme). Cette violence injustifiée et croissante contre les prisonniers, les habitants d’Al-Qods, dans le Sheikh Jarrah, Silwan et d’autres quartiers, et contre les Palestiniens dans les territoires de 1948 et en Cisjordanie, ainsi que le renforcement du siège de Gaza, (toute cette violence et cette brutalité) n’est pas un signe de force, mais plutôt un signe d’anxiété, de peur et de panique, car quiconque recourt à ce niveau de violence et à ce niveau d’injustice est faible, effrayé et anxieux. Cela est encore le fruit des sacrifices de (nos) martyrs. […]

La victoire du Yémen sur l’Arabie saoudite aura des ramifications régionales énormes

[…] Concernant la question du Yémen, si (le problème actuel de l’Arabie Saoudite avec le Hezbollah) est notre position médiatique (de soutien à la Résistance yéménite), le Hezbollah a clairement (soutenu) le Yémen depuis la première nuit où la guerre a été déclenchée contre le Yémen et le peuple yéménite. Nous prononçons des discours (de soutien au Yémen) depuis 7 ans, et vous (Arabie saoudite) nous avez punis (en) bloquant la diffusion de notre chaîne TV Al-Manar sur (les opérateurs satellites basés en Arabie Saoudite) Arabsat et Nilesat, et vous nous avez punis en tant que parti, mais nous avons dit que ça ne faisait rien, que nous acceptions cette punition et la considérions comme un (mince) prix à payer pour notre position digne, humanitaire, morale et fidèle aux côtés du peuple yéménite et contre l’agression du Yémen. Nous n’étions pas fâchés (du tout), nous avons dit « d’accord, ça nous va ».

Nous maintenons notre position depuis 7 ans. En fait, au cours des derniers mois, nous avons à peine parlé (du Yémen) car nous étions préoccupés (au Liban par les problèmes liés aux pénuries) de diesel et d’essence, (l’augmentation) du (taux de change) du dollar et (les embouteillages causés par les voitures faisant la queue aux) stations-service et ainsi de suite… Dans ce contexte difficile, (si nous avions parlé) du Yémen, cela aurait amené certains Libanais à se demander : « Regardez dans quel pétrin nous sommes, mais Sayed (Nasrallah) et le Hezbollah sont toujours préoccupés par (les affaires extérieures) ». Mais récemment, c’est tout le contraire : si quelqu’un souhaite évaluer les attaques médiatiques du Hezbollah contre l’Arabie saoudite et la guerre saoudienne (au Yémen), (ils verrait) qu’en fait cela a été moins le cas que jamais, en raison de la préoccupation du Hezbollah (pour les affaires internes libanaises, et ses efforts pour importer fuel & diesel d’Iran). Dans ces circonstances, pourquoi l’Arabie saoudite fait-elle aujourd’hui pression sur le Liban à cause du Hezbollah (en rompant ses relations diplomatiques & liens économiques avec le Liban et en appelant les pays du Golfe à faire de même) ? Si la question était liée (au soutien du Hezbollah au Yémen par le biais de nos) médias, ce timing n’aurait aucun sens.

En effet, la question du Yémen – (chers) frères et sœurs, et peuple libanais, vous devriez savoir que la vraie raison pour laquelle (l’Arabie saoudite) vous cause des problèmes, (c’est parce qu’ils craignent la chute de) Marib, c’est à cause de leur guerre d’agression contre le Yémen (désastreuse) et les conséquences de (cette) guerre. Il n’y a pas besoin – car je n’ai pas assez de temps – d’analyser (cela longuement), mais après 7 ans de guerre, des centaines de milliards de dollars, des centaines de milliards de dollars (dépensés pour financer cette guerre) au cours des 7 dernières années, le résultat de cette guerre a été un échec, un échec complet (pour les Saoudiens).

Pour (prouver cet échec), il suffit de citer (les déclarations) d’un homme bien connu des Libanais, un homme connu des hommes politiques, des partis, et surtout des ONG qui avaient l’habitude de le rencontrer à l’ambassade (américaine), et qui n’est autre que (David) Schenker (Directeur des Affaires du Moyen Orient au Département d’Etat américain), vous vous souvenez de lui ? Ce Schenker ou Mencker ou je ne sais quoi. Qu’a-t-il dit il y a quelques jours ? Il a déclaré que « la chute de Marib serait une défaite pour Riyad et Washington. La chute de Marib signifierait que l’autre partie a gagné la guerre au Yémen. » C’est Schenker (qui le dit), et pas quelqu’un de l’Axe de la Résistance. Les ramifications de (la défaite saoudienne) à Marib seront énormes au Yémen et dans toute la région, et l’Arabie saoudite en est consciente.

Ici, on pourrait peut-être penser que la crise (diplomatique saoudienne) fabriquée avec le Liban est la suivante : « O peuple du Liban, notre problème est avec le Hezbollah, vous (devriez) faire pression sur le Hezbollah ». Certains supposent que cette (crise fabriquée de toutes pièces est conçue pour être un outil de) pression sur le Liban afin que le Liban fasse pression sur le Hezbollah, et que le Hezbollah fasse (par conséquent) pression sur AnsarAllah (la Résistance yéménite) pour qu’il arrête la guerre au Yémen. (Eh bien), si les Saoudiens pensent de cette façon, cela signifie que leurs esprits fonctionnent (au moins) (c’est-à-dire qu’ils exercent une certaine énergie intellectuelle), (cela signifie) qu’ils ne se contentent pas de décharger leur colère sur nous ! Pourtant, cette perspective n’est pas vraie, elle n’est pas raisonnable – oui, parfois, on peut s’occuper l’esprit d’idées déraisonnables. Bon, pourquoi (est-ce que ce n’est pas raisonnable) ? (Simplement) parce que – et ici je tiens à préciser quelque chose – certains au Liban (ont prétendu que la victoire au Yémen était en fait l’œuvre du Hezbollah), et certains de nos amis ont accordé crédit (à cette idée) et l’ont considérée comme un exploit du Hezbollah. Certes, il y aurait de quoi s’enorgueillir pour nous (d’être à la tête du combat contre l’Arabie saoudite au Yémen), mais ce n’est pas vrai. Nous n’avons pas besoin de nous vanter d’exploits imaginaires : Dieu merci, nous avons suffisamment d’exploits  réels (dont nous pouvons être fiers) ; nos martyrs sont notre gloire, n’est-ce pas ce que disait (mon prédécesseur) Sayyed Abbas (Al-Musawi) ? Ils sont notre histoire qui parle d’elle-même, ils sont notre honneur et nos gloires, et tout ce qu’on peut dire en leur honneur.

(À quoi je fais référence ?). Il a été affirmé que lors des pourparlers saoudiens-iraniens à Bagdad, lorsque les Saoudiens ont parlé aux Iraniens de la question du Yémen, ils leur ont demandé de laisser le Hezbollah au Liban résoudre ce problème, tandis que d’autres (même) ont dit (que les Saoudiens ont demandé aux Iraniens) de (laisser) Sayed (Hassan Nasrallah régler le problème directement). Ce n’est pas vrai, (rien de) cela ne s’est produit (aux pourparlers de) Bagdad, rien de tel ne s’est produit entre les Saoudiens et les Iraniens. En fait, (pendant) les quatre cycles de négociations, ni le Liban, ni le Hezbollah n’ont été mentionnés du tout, que ce soit concernant la question du Yémen ou toute autre question.

En effet, les Saoudiens ont demandé aux Iraniens de (résoudre) la question du Yémen, et les Iraniens leur ont répondu (qu’ils devraient plutôt en) parler avec les Yéménites, avec (le dirigeant d’AnsarAllah) Sayyed Abdel Malek (al-Houthi), Ansarullah et leurs représentants à l’intérieur et à l’extérieur (du Yémen). (Les Iraniens ont dit 🙂 « Négociez avec eux, et nous sommes prêts à apporter notre aide à l’accord que vous pourrez conclure ensemble, mais nous ne sommes pas des représentants du Yémen, et nous n’agissons pas par procuration au nom des Yéménites. »

Les frères en Iran agissent en effet de cette manière, que ce soit sur la question yéménite ou sur toute autre question ; ils n’ont jamais négocié (aucune question) au nom de qui que ce soit, qu’il s’agisse de Libanais, de Bahreïnis, d’Irakiens, de Palestiniens, de Syriens, d’Afghans ou autre (parti) : le Liban ne s’ingère pas dans les affaires des nations. Les Yéménites sont là, (les Saoudiens peuvent leur parler directement), et personne n’a mentionné le Hezbollah (dans les pourparlers saoudo-iraniens), gardez cela à l’esprit comme une clarification définitive et solide (concernant la relation du Hezbollah avec la guerre au Yémen). Nous sommes bien informés des pourparlers saoudo-iraniens : j’ai eu accès aux procès-verbaux des sessions qui ont eu lieu à Bagdad, (et) rien de tel n’a été mentionné.

Alors, où se situe la confusion des Saoudiens à ce stade ? Peut-être ont-ils une certaine confusion qu’ils ont démontrée plus d’une fois ; ils imaginent que celui qui mène les combats au Yémen est le Hezbollah, les cadres du Hezbollah, que ces victoires (du Yémen) sont remportées grâce au Hezbollah, et que les défaites qui sont infligées (à l’Arabie saoudite) sont à cause du Hezbollah. Pourtant, ces (affirmations) ne sont que des illusions sans fondement. Les victoires au Yémen ont été produites par les dirigeants yéménites, les combattants yéménites, les esprits yéménites, la volonté yéménite, la foi yéménite, la sagesse yéménite, les miracles yéménites et une victoire divine pour le Yémen !

C’est ce qui se passe (en fait) au Yémen, et vous (Saoudiens) vous faites des illusions si vous nous tenez pour responsables (de la victoire du Yémen). Cependant, il y a un problème avec l’esprit saoudien, (leur perception des problèmes) liés au Yémen et à tous les États voisins, qui est l’arrogance et le mépris, (la croyance) que les Saoudiens sont supérieurs aux autres, et que les autres sont d’un esprit inférieur. (Mais en réalité, les choses) ne sont pas comme ça (du tout) !

Si vous dites aux Saoudiens qu’AnsarAllah et les Yéménites produisent vraiment des drones (eux-mêmes), ils ne vous croiront pas ; (si vous leur dites) que les Yéménites fabriquent eux-mêmes des missiles balistiques, ils ne vous croiront pas ; si vous leurs dites qu’ils fabriquent même (leurs) balles, leurs obus et leurs mortiers, ils ne vous croiront pas. Mais ceci est une vérité ; ces gens-là (les Yéménites) sont très intelligents, nous les connaissons de près (et personnellement), et nous ne le nions pas. C’est donc un prétexte fallacieux ! La question du Yémen ne peut pas être un prétexte par lequel les Saoudiens punissent le Liban dans son ensemble ; si vous (les Saoudiens) voulez punir le Hezbollah, allez-y, nous n’avons aucun problème (avec ça), boycottez-nous, combattez-nous, faites tout ce que vous pouvez contre le Hezbollah ! Vous le faites déjà (de toute façon), vous (combattez) le Hezbollah depuis la guerre de 2006, jour et nuit. Mais quelle est la faute du peuple libanais et de l’État libanais ?

(Regardez) les Américains, ils ont suivi ce chemin et ont finalement découvert qu’ils nuisaient au peuple libanais, à leurs alliés et amis, et il semble qu’ils aient commencé à reconsidérer (l’approche qu’ils suivent) à un moment donné, même si cette question n’a pas encore été tranchée. C’est donc un prétexte fallacieux.

Voir Yémen : après 5 ans de guerre totale, l’Arabie Saoudite est au bord du gouffre

Je dis à l’Arabie saoudite : si vous voulez vraiment mettre fin au problème du Yémen, il ne peut pas être résolu par des pressions sur le Liban, ni même par des pressions sur le Hezbollah au Liban ou sur n’importe qui d’autre dans le monde ! Il n’y a qu’une seule façon (de le faire), qui est d’accepter un cessez-le-feu, de lever le siège (sur le Yémen) et d’aller vers des négociations politiques. Tout autre moyen (ne vous sera d’aucune utilité), ni (en allant aux) États-Unis, ni (au) Conseil de sécurité de l’ONU, ni (aux) États de la Ligue arabe, (ni en) rompant les relations diplomatiques ou en fabriquant une crise avec des états comme le Liban ou tout autre (Etat). (Rien de tout cela) ne pourra changer quoi que ce soit ou altérer une lettre de ce qui est gravé (dans l’histoire) par les moudjahidines (yéménites), le Yémen opprimé et victorieux ! C’est le seul moyen, il n’y a pas d’autre moyen ! […]

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À propos de l'auteur Le Cri des Peuples

« La voix des peuples et de la Résistance, sans le filtre des médias dominants. »[Le Cri des Peuples traduit en Français de nombreux articles de différentes sources, principalement sur la situation géopolitique du Moyen-Orient. C'est une source incontournable pour comprendre ce qui se passe réellement en Palestine, en Syrie, en Irak, en Iran, ainsi qu'en géopolitique internationale.]

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