Marginalisation des enfants croyants par le ministre de l’Éducation du Québec

Marginalisation des enfants croyants par le ministre de l’Éducation du Québec

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec.

Lettre d’opinion qui nous a été envoyée par Jean-Morse Chevrier, cosignataire de ce texte

Le ministre Jean-François Roberge a annoncé un nouveau programme québécois qui remplacera l’ancien programme d’Éthique et culture religieuse (ECR). Il se nomme Culture et citoyenneté québécoise. Il reposera sur trois axes : la culture, la citoyenneté québécoise, le dialogue et la pensée critique. Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation va loin, en évacuant tout contenu religieux du nouveau programme. Le ministère maintient aussi l’obligation aux enfants de tout âge de fréquenter ce cours, que ce soit à l’école publique ou privée.

Plus qu’avant, une nouvelle génération de parents aura à gérer la transmission directe à l’école de valeurs qui risquent d’être en contradiction avec leurs propres valeurs familiales et/ou religieuses. Plus qu’avant, les enfants qui ont une appartenance religieuse se sentiront mis à l’écart. Des milliers de parents s’étaient opposé au programme ECR pour plusieurs raisons. Ils ont contesté la perte du choix entre des cours de religion ou de morale. Mais ils étaient particulièrement indignés et choqués par l’obligation de fréquenter un cours qui ne respecte toujours pas leurs convictions. La cause des parents contre ECR a été portée jusqu’en Cour suprême du Canada, appuyée par la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) et par l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ) ainsi que par l’Association des communautés chrétiennes orthodoxes du Grand Montréal (ACCOM) et par la Ligue catholique des droits humains (LCDH).

Depuis ce temps, les parents se sont vus privés de leurs droits de regard et de décision en tant que premiers éducateurs de leurs enfants, autant par la Cour que par le gouvernement. Avec ce nouveau programme, cet abus de pouvoir va perdurer. Dans le programme ECR, la présentation de croyances religieuses et morales contraires à leurs valeurs familiales et la remise en question systématique de leurs enseignements ont profondément bouleversé les parents. Ces derniers se sont retrouvés dans la position fâcheuse et non méritée d’avoir à gérer des contenus qu’ils considéraient comme nuisibles à leurs enfants. Ils appréhendaient l’impact de l’école sur le système de valeurs de leurs enfants et sur leur adhérence religieuse. Cet impact s’est fait sentir et se fera sentir de nouveau, dans la classe, à travers les échanges en groupe, les exercices à faire, les lectures, les visites et les rencontres non autorisées par les parents, les films et les vidéos.

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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