Temps supplémentaire obligatoire, un concept incompatible

Temps supplémentaire obligatoire, un concept incompatible

Relations de travail au ministère de la Santé

Balarama Holness, candidat à la mairie de Montréal!

 

Il y a quelque chose de malsain, voire vicieux, dans le concept de « temps supplémentaire obligatoire » (TSO) à l’effet que, en toute logique, le temps supplémentaire devrait être un choix délibéré de la part de l’employé et non une obligation de l’employeur.

Imaginons le scénario suivant. Il est 15h45. Fabienne est fébrile. Dans 15 petites minutes, elle quittera l’hôpital pour se rendre en toute vitesse rejoindre son mari pour célébrer leur 10ième anniversaire de mariage, Pour l’occasion, ils ont réservé dans un chic restaurant, en toute intimité…. 15h55, l’infirmière-chef annonce à Fabienne qu’elle devra rester en service pour le quart de travail de 16h à minuit. Fabienne a beau lui expliquer son programme pour la soirée, pour toute réponse, la responsable lui répond qu’elle est désolée et qu’elle n’a pas d’autre solution, à moins qu’elle ait sauté sur la solution la plus facile sans même s’être informée si d’autres infirmières étaient disponibles!…

Selon mon échelle de valeurs, un employeur ne devrait jamais être légitimé d’exiger à une employée d’accomplir un travail supplémentaire sans son consentement. Il en va de l’éthique professionnel qu’il se doit d’exercer envers ses employés.

Par ailleurs, si le concept de « temps supplémentaire obligatoire » , et je présume que oui, est inclus dans la convention collective, il serait plus que temps qu’il soit remplacé par le « temps supplémentaire consenti ». De cette façon, le climat ne s’en portrait que mieux de même que la qualité des soins offerts aux patients.    

Aujourd’hui, la FIQ a mis en demeure le ministre de la Santé, Christian Dubé, pour qu’il abolisse le concept de temps supplémentaire obligatoire d’ici le 15 novembre. Une histoire à suivre…

Balarama Holness, candidat à la mairie de Montréal!

L’ex-joueur de football des Blue Bombers de Winnipeg et des Alouettes de Montréal de 38 ans qui se présente à titre de chef de Mouvement Montréal aux élections municipales, Balarama Holness, se retrouve envahi de commentaires haineux sur les réseaux sociaux par suite de sa position sur son intention de donner à Montréal le statut de ville bilingue.

« La langue est une question très difficile et délicate, convient le chef de Mouvement Montréal. Mais une chose est très claire : nous devons défendre les minorités à tous les niveaux, y compris les minorités linguistiques ici à Montréal ».

Stupéfiant! Dans une période où Montréal s’enfonce dans une anglicisation galopante, où les Cégeps anglophones ont le vent dans les voiles, où l’affichage unilingue anglophone borde encore de nombreuses rues montréalaises, le candidat à la mairie propose de bilinguiser la métropole!

Au même moment où le projet de loi 96 sur la revitalisation de la loi 101 propose une kyrielle de moyens pour défendre et promouvoir le français comme langue officielle du Québec, « [Balarama Holness] veut soustraire la métropole à la Charte de la langue françaiseC’est un partitionniste. Appelons ça un rejet viscéral du peuple québécois », pour reprendre les paroles de Mathieu Bock-Côté dans sa chronique du 14 octobre dans Le Journal sous le titre Le suprémacisme anti-québécois.

Monsieur Holness, malgré tout le respect que je vous dois, je me porte ipso facto contre cette forme de rejet du français que j’associe à une propension viscérale pour le sacrosaint multiculturalisme et à une volonté outrageante d’inclusion tous azimuts.

Henri Marineau, Québec

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