Poutine désigne le plus grand problème de la Syrie lors d’une rencontre avec Assad

Poutine désigne le plus grand problème de la Syrie lors d’une rencontre avec Assad

par Anastasia Patts.

La présence illégitime de troupes étrangères en Syrie a été désignée par Vladimir Poutine comme étant le problème fondamental de ce pays, lors d’une rencontre avec Bachar el-Assad à Moscou. En évaluant la situation, celui-ci a noté que les deux pays contribuaient à la protection de toute l’humanité contre le terrorisme.

Vladimir Poutine a rencontré Bachar el-Assad à Moscou lors d’une visite tenue secrète jusqu’au bout. Les deux présidents ont parlé le 13 septembre de terrorisme, de liens économiques et de la lutte contre le Covid-19 et ont fait un bilan provisoire de leur travail conjoint.

En saluant les efforts appliqués par les deux parties pour libérer la Syrie des terroristes, Poutine a souligné que 90% de ce territoire était contrôlé par le gouvernement de Bachar el-Assad.

« À mon avis, le problème fondamental consiste en la présence de forces armées étrangères dans certaines régions, sans autorisation de l’ONU, sans vos sanctions, ce qui contredit le droit international et vous prive de la possibilité de vous efforcer de consolider le pays et de vous engager sur la voie de sa reconstruction à un rythme qui serait possible en cas de contrôle de l’ensemble du territoire par le gouvernement légitime », a estimé le président russe lors de l’entrevue dont le texte est publié ce 14 septembre sur le site du Kremlin.

Il a ajouté qu’en plus de contrôler une partie du territoire, les groupes terroristes continuaient aussi à attaquer les civils.

« Cependant, les réfugiés rentrent en masse dans les régions libérées. Quand j’étais chez vous, à votre invitation, j’ai vu de mes propres yeux les gens reconstruire leurs logements et travailler pour reprendre une vie pacifique, au sens complet du terme ».

Protection de l’humanité

Bachar el-Assad a confirmé le succès militaire obtenu par les forces syriennes et russes, ces dernières ayant été sollicitées directement par Damas, contre le terrorisme et la libération des régions occupées, ce qui a favorisé le retour des civils.

« En prenant en compte le fait que le terrorisme international ne connaît pas de frontières et que cette peste se répand à travers le monde, je peux constater que nos armées ont apporté une énorme contribution pour protéger l’humanité ».

Il a toutefois regretté que les processus politiques soient à l’arrêt depuis trois ans. En cause, l’influence destructive de certains États, ainsi que d’autres facteurs non précisés par le président syrien. Enfin, il est revenu sur les sanctions imposées à son peuple, que « l’on peut qualifier d’inhumaines, d’illégitimes et d’antinationales ».

Appréciant l’aide du Kremlin, Bachar el-Assad a particulièrement remercié le ministère russe des Affaires étrangères pour sa politique menée sur l’arène internationale visant à défendre les normes du droit.

Parmi les autres questions évoquées par les chefs d’État figurait également le développement des liaisons commerciales et économiques entre les deux pays. Le volume des taux d’échange a augmenté de 3,5 fois pendant les deux premiers trimestres 2021, a précisé Vladimir Poutine. La lutte conjointe contre le Covid-19 et les premières livraisons des vaccins Spoutnik V et Spoutnik Light en Syrie ont été mises en valeur par le président russe.

Vladimir Poutine et Bachar el-Assad se sont rencontrés plusieurs fois depuis que ce dernier a demandé à la Russie une assistance militaire.

De précédentes rencontres

Les présidents se sont vus la dernière fois en janvier 2020 à Damas, aussi lors d’une visite surprise.

En novembre 2017, ils ont tenu une entrevue à Sotchi, et un moins plus tard le président russe s’est rendu pour la première fois en Syrie, notamment sur la base aérienne russe d’Hmeimim pour ordonner le retrait d’une partie du contingent militaire suite au recul de Daech. Enfin, Bachar el-Assad a été reçu par Poutine à Moscou en octobre 2015, pour son premier déplacement international en plusieurs années.


source : https://fr.sputniknews.com
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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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