Qui reste encore ambitieux pour les autres ?

Qui reste encore ambitieux pour les autres ?

par Gilbert Guingant.

Donc pas pour soi, mais tout tourné vers autrui. Et ce dans tous les domaines sociaux et humains. L’équivoque bizarre que nous ne « partagerions » que de… l’argent, alors que ce sont les savoirs, les loyautés des discussions, les respects, la santé, la sociabilité, les accès à tout, la non-censure et pléthores que nous pouvons partager, et tout de suite, laisse pantois.

Ajouté au fait de ne plus poser les questions, qui savent traverser toutes les problématiques, nous ratatine à radoter du trop… prémâché, prémâché par qui déjà ? Ce qui, a fortiori, ne peut déboucher sur des solutions pour tous. Oui lorsque nous parlons de solutions, c’est forcément des solutions pour toutes et tous par que pour le trop petit nombre. Alors ambitieux peut redevenir tout à fait valable ? Puisque cette nouvelle ambition va inclure le maximum d’humains dans les projets. Indissolublement. Aucune équivoque possible – c’est le point vraiment le plus éloigné de toute démagogie mielleuse… plus de « ces autres » habituellement trop vite écartés mentalement…

Normalement, les « élites » ce sont des personnages qui se distinguent par le fait d’être très ambitieux pour les autres. Or, le simple feuilletage de l’actualité, montre la décrue impressionnante de ce prodige. Y a plus que leurs culs qui les intéresse. Ce qui rejaillit, direct, sur le niveau de l’intelligence collective – dont leur petitesse de cœur (à ces ex-élites mais vraies « délites » qui ne savent plus que… nuire !) provoque la multiplication anormale des problèmes irrésolus… Fichtre, et dire que nous n’avions jamais vu les drames actuels sous cet angle. Sortir du cadre, faire un pas de côté, ôter sa tête enfarinée des vénéneuses idéologies c’est déjà retrouver la santé mentale. Pourquoi n’est-ce pas Fait en grand ? Ce pourquoi, chaque jour, nous vibrons vers les autres : et tant désirons que leur niveau de conscientisation s’élève sans cesse. Afin d’être heureux dans sa tête. Oui c’est très possible. Si certain.e.s chaque aujourd’hui s’y attèlent… À rester très ambitieux pour autrui…

Tous comme les flux financiers persistent à aller du Sud vers le Nord : ce qui traduit que « l’aide » réelle vient des pays trop pauvres et va vers les pays trop riches – le flux des problèmes provient, massivement, du sommet de la société. Des autoproclamés dirigeants de tous domaines d’activités. Non seulement, ils (sans généralisations hâtives!)  se montrent incapables de résoudre le moindre problème d’envergure puisque leurs « étourderies méthodologiques » (selon Descartes) en provoquent à foison de tout neufs. Mais, en plus, leur dysfonctionnement mental se met à en multiplier le nombre florissant…

Un exemple concret va nous faire ressentir ceci : devant Pierre Carles un politicien avait judicieusement souligné qu’une chaîne de télé représentait le modèle… « de l’individualisme et du fric », soit de l’incitation au suicide collectif et à l’assassinat de la Terre. Un journal régional, reprenant cette info, mis en s’autorisant à étaler son immoralisme habituel (allié à l’irréalisme complet tous azimuts – si nous tombions aussi bas que la déchéance intellectuelle de la presse régionale, nous serions tous déjà morts !) « le X… n’assume pas et recule (à la une !), sans doute parce qu’il a des ambitions très fortes ». Nul doute qu’il… n’a pas d’ambitions très fortes – est le bon phrasé. Pour nous, qui n’est pas, encore, entièrement ambitieux pour les autres N’A AUCUNE AMBITION. Que de la mesquinerie, que de l’étroitesse de cœur, que de l’avilissement envers le futur, que de l’arrivisme pitoyable ou que de l’impossibilité mentale.

Recadrage possible ? Ouf ! pas de nouvelle civilisation sans revisiter ce qui la précéda… le cynisme est enfantillage, puisqu’il ne repose que sur la nécessité que la plupart demeurassent naïfs … la convoitise chute, ainsi, dans l’indignité de « vivre sur l’argent des autres » (le glissement de regard peut aller très vite : hier on vous voyait « héros de la finance », aujourd’hui vil « parasite répugnant de l’argent des autres, collé comme un morbac »)… L’on pourrait, de la sorte, poursuivre le tableau de ces « passions tristes » (dites aussi « sans qualités ») vous ne trouverez que DÉPENDANCES, besoins, appétits, soumissions, servilités ou déchéances… Bref des success stories archi minables !! C’est qu’il faut… aussi parler d’argent mais le plus court possible. Le but demeure de le déloger de sa place centrale dans la société. Et de le remettre au service de vraies valeurs. La sienne étant bien plus secondaire et accessoire ! Ce qui appartient plus au faire qu’au dire !

Alors ?

Nous, nous avions préféré pratiquer « l’autonomie (l’indépendance) de l’esprit » selon la méthodologie 1789. Aussi, nous ressentons-nous, encore, considérablement ambitieux pour les autres : nous voudrions qu’ils accèdent à notre vie plus extatique (ex statique…). Partager avec eux tous les trésors. Semer l’abondance sociale. Faire connaître les qualités (la quinte essence). Qui vous ouvrent au complet « cerveau sensualisé ». La joie infinie. La paix intérieure. La réussite intégrale qui surpasse aisément tour argent déshonoré…

Tout autant que d’offrir les bonnes méthodes de pensée (comment au maximum économiser l’économie, comment vivre, physiquement, les totaux têtus de la globalité, comment tout résoudre sans perdant, comment diffuser les meilleures pratiques collectives… etc. et tant d’etc… pour qui restera toujours infiniment ambitieux pour tous les autres…)

Seulement, la société s’est rétractée comme une peau de chagrin, ce chagrin qui mine les ex-élites puisque ils savent (dans leurs inconscients) que « nous savons déjà nous passer d’elles » (et qu’elles seront, bientôt, démasquées comme poids mort que nous devons traîner dans les faits..). Des pratiques collectives de rétractation, de racornissement, de ratatinement ou de rétrécissement sont à l’œuvre. L’espace PUBLIC n’a jamais été aussi restreint : trop de privatisation PRIVE de tout. Trop de privatisation tue toute privatisation possible. Parce que ça tue tout futur comme toute vie : économiser l’économie, en sortant du cadre insoluble, résout tout. Ainsi, la pensée (le sang du futur) n’a plus que des têtes d’épingle de « communication », d’espaces de liberté, d’agoras communautaires (dans leur monde rabougri – s’entend – pas dans l’univers !!) – lorsque, même dans les âges dits barbares, elle disposait de centaines de km²…

Préjudices et dommages ?

Tous les êtres prodigieux nous deviennent inaccessibles. Toute la vraie POSITIVITÉ quotidienne tend à être effacée. Toutes les qualités (telle la fontaine de jouvence) se voient sous-utilisées, voire « ignorées »… etc. Nous (pendant ce temps !) nous regardons en face l’horreur bourgeoise dans sa plus hideuse nudité : tuer l’intelligence, le partage, l’amour et la beauté intérieure – sa seule ambition souterraine, sournoise, obstinée, veule, minable… Son unique maniaque obsession, pour laquelle (pigez le vite pour votre survie !) aucune vie, même la vôtre, ne compte plus.

Découragé(e)s ? En un flash de seconde, nous reconnaissons les vrais « combattants » ; les cadeaux qualitatifs nous pleuvent sans cesse… Nous « faisons », en conséquence, avec tout ce cadre de « l’horreur culturelle ». Le contournons, l’englobons et le subsumons. Tiens, déjà, il reste bien derrière nous… Persistons à offrir, tout le temps, le meilleur, les trésors, l’authentique, les joies partageables, les qualités hors des prix, l’incommensurable, les réussites intégrales (cœur esprit corps liés dans une effusion sensuelle que Jamais aucun film, livre ou discours bourgeois n’aura pu imaginer). C’est cela le dénominateur commun de l’époque : les autos proclamées « élites » se montrent plus qu’incompétentes et incapables de deviner (puis de comprendre) ce que sera le Futur ! Qui fera que, par exemple (mais nombres d’autres exemples), que la société devienne aussi un…sentiment. Tout comme pour l’Humanité, le sentiment… d’humanité !

Aussi, trop facile de ressentir que « leur » monde fait de décombres mesquines – n’existe plus pour nous. Nous sommes en feu permanent donc demeurons toujours autant ambitieux pour les autres : nous voulons, par exemple, tous les arracher à leurs orbes pitoyables. Et, au minimum, empêcher que leur chute INÉVITABLE et inéluctable des dits sommets… n’entraîne trop d’humains. Avec elle.

Que nous est-il donc arrivé ?, vous titillez-vous… Du passé, les génies nous ont transmis, lumineusement, leur infaillibles ambitions pour autrui. Puis, nous percutâmes le privilège (dont les arriérés médiatiques ne comprendront jamais la « chance » : lorsque tout ce qui est gratuit SURPASSE TOUS LES PRIX, donc le « loser »… devient celui qui ne croise jamais du « gratuit », du don ou de la générosité… bye bye les ex-tendances !!!). Oui des êtres magnifiques, celles/ceux dont le cœur déborde de tout le monde, dont le cerveau demeure tout empli des ambitions collectives – existent encore. Quelque part, par ici. Les princes de la vie intérieure Réussie qui vivent (ça multiplie toutes les « réceptivités ») pauvrement (évidemment, par respect des autres et parce que leur claire ambition pour les autres les « franchit » et donc… affranchit « d’émancipation permanente »…). De voir des cœurs d’une sublimité incroyable (par rapport à la navrante et importune nullité médiatique) – représente une des plus belles expériences de la vie… Qu’y pouvons-nous si la plus belle des choses, sur Terre, c’est… « voir le cœur de quelqu’un » ? Qu’y pouvons- nous, aussi, si les médias Fuient, sans cesse, cette magique confrontation ? Que voudriez- vous donc faire après cela ?

Bingo ! « devenir », aussi, très ambitieux pour les autres…

*

Aussi

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Plus de trente artistes et techniciens du spectacle de toutes disciplines et de tous pays, inconnus du grand public sortent de l’ombre pour se réunir et rappeler que leur vocation est au… service de la liberté et non au service de la discrimination.

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Ces premiers de cordée, soutenus par des milliers d’autres, appartiennent à la partie invisible de l’iceberg. Tout comme l’État ne représente plus le peuple, la pointe de l’iceberg ne… représente plus l’art. C’est donc aux parties immergées de prendre le relai (ce manifeste n’existe pas pour le émergés !). Faire entendre une autre voix que celle du chantage, de la soumission et de la dépression. Derrière ce Manifeste international des artistes libres, c’est tout un mouvement créatif et spontané qui s’organise pour… retisser un tout autre monde.
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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