1974 – 2019 d’une RAZ à l’autre

1974 – 2019 d’une RAZ à l’autre

par Francis Goumain.

La preuve de la dimension politique de la crise sanitaire est en train de se dessiner d’elle-même sous nos yeux : sa durée.

Les précédentes pandémies majeures de grippes se sont évanouies comme elles sont venues : assez rapidement, sans rien de spécial, ni vaccin généralisé ni confinement, il y avait peut-être des camps de fortunes de montés, mais c’était pour les malades, pas pour les sains qui ne veulent pas se faire vacciner.

Par exemple, la grippe de Hong Kong s’était très précisément circonscrit à deux années pour le monde entier : 1968 et 1969, la grippe asiatique à 1957 et 1958 et même la célèbre grippe espagnole ne s’étendait que sur trois années, 1918 – 1919 et 1920. À comparer au Covid, 2019, 2020, 2021 et on ne voit pas comment on ne serait pas encore embêté en 2022, voire, à jamais, le masque vaudou et la potion vaccinale devenant une norme de contrôle social définitive comme la ceinture de sécurité ou des limitations de vitesse d’ailleurs de plus en plus contraignantes et absurdes.

Il y a donc bien une RAZ – Remise à Zéro – en cours, dont les conséquences, si on en juge par la précédente RAZ, celle de 1974 et de la crise du pétrole, seront colossales.

Qu’on se souvienne bien de 1974 : d’après les journaux, il n’y avait plus de pétrole ! Or, quelque 50 années plus tard, nous ne sommes toujours pas à la veille d’une pénurie pétrolière, et pas parce qu’on aurait baissé notre consommation: des centaines de millions d’automobilistes Chinois, Indiens ou Sud-Américains sont venus s’ajouter aux Américains et aux Européens, et en Europe même, là où les familles ne disposaient au mieux que d’une voiture, il y en a maintenant deux ou même trois.

La crise énergétique était donc totalement factice, mais elle a servi de base à une crise économique – elle aussi factice – qui a eu des conséquences énormes et définitives, à la limite, nous sommes toujours dans la crise de 1974 : chômage de masse, délocalisation mais aussi immigration de masse, destruction de l’Occident et des nations, no future pour les jeunes du cru, incapables de fonder sereinement une famille, le divorce et l’avortement étant au contraire valorisés comme de grandes avancées, des libérations, tout ceci est monstrueux dans sa cohérence même, et on se demande ce que le Covid va encore pouvoir apporter à ce monceau de ruines.

Et qu’est-ce qui signe la dimension politique de 1974 : comme pour l’actuelle crise sanitaire, sa durée.

Car les crises économiques « naturelles » ont elles aussi vocation à disparaître d’elles-mêmes, de surcroît, cela fait une centaine d’années que l’humanité sait les résoudre si leur gravité justifie une intervention politique: c’est la gestion monétaire des économies désormais totalement monétaires.

Mais attention, pour autant, la santé économique ne repose pas que sur les autorités monétaires, comme tout système, une économie monétaire ne marche pas d’elle-même, quelqu’un, quelque part, doit savoir où on veut aller politiquement.

Le cas du redressement spectaculaire de l’économie allemande en 1933, sans industrie de l’armement, n’en déplaise aux érudits de bazar –  et accompagné d’avancées sociales que le Front populaire aura du mal à rattraper –  est emblématique: c’est bien un économiste qui a mis en œuvre la politique monétaire, Hjalmar Schacht, seulement, ce même Schacht avait déjà été président de la banque centrale allemande de 1924 à 1930, et sans Hitler, il avait été incapable d’empêcher l’Allemagne de couler.

Pour souligner l’importance du politique, rappelons qu’aux États-Unis, en 1933, la même année que Hitler, Franklin Delano Roosevelt arrivait au pouvoir et lançait le New Deal dont on rebat les oreilles des bacheliers. C’était à peu près le même genre de plan de relance keynésien que celui de Adolf Hitler. Pourtant outre-Atlantique ce fut un échec et en 1940, il y avait toujours autant de chômage aux USA !

Mais après-guerre, tous ces problèmes de cafouillage dans l’ajustement réciproque et la coordination du politique et de l’économique ont été résolus et l’Occident a connu une superbe ère de prospérité, mystérieusement, diaboliquement interrompue en 1974.

Nous vivons depuis dans un monde crépusculaire, le Covid n’en est probablement qu’une étape supplémentaire, un monde dans lequel le sens de la vie semble être d’attendre qu’un vacciné à vélo vienne vous livrer un ersatz de pizza tiède.
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1974 – 2019 d’une RAZ à l’autre

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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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