Une gynécologue-obstétricienne : l’avortement n’est pas un soin essentiel ― 85 % des spécialistes ne le pratiquent pas

Une gynécologue-obstétricienne : l’avortement n’est pas un soin essentiel ― 85 % des spécialistes ne le pratiquent pas

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock

Si, comme le dit le Dr Christiana Francis, seuls 15 % des gynécologues-obstétriciens pratiquent tous les avortements, c’est qu’une bonne part de ces derniers en accomplissent à tour de bras…

Le Dr Christian Francis, gynécologue-obstétricienne de sa profession aux États-Unis, souligne dans une entrevue sur la chaîne Problematic Women la position privilégiée qu’elle tient occupe pour parler de l’avortement à notre époque (dégénérée, eût dit Charles Dickens), selon LifeNews :

Comme je suis une femme, je pense me trouver dans une position, indépendamment du fait que cela soit correct ou non, où les gens auront un peu plus tendance à m’écouter sur cette question. Même si je suis d’avis, bien sûr, que les hommes ont tout autant leur mot à dire quant à la question de l’avortement. Je suis une femme et je suis gynécologue-obstétricienne, je vois donc ces enfants à naître dès les premiers stades, dès que nous pouvons les voir.

Et je les vois tout au long de la grossesse, et je les vois lors de leur naissance. Et je vois toutes les émotions qui accompagnent une grossesse, qu’il s’agisse d’une grossesse désirée ou d’une grossesse non désirée. De ce fait, et grâce à ma formation médicale, je suis peut-être dans une position unique pour pouvoir aborder ce sujet.

Plus loin, elle avance un argument intéressant ― si vraiment l’avortement était « nécessaire » (dans le sens machiavélique) pour sauver la vie de femmes enceintes, il n’y aurait pas que 15 % des gynécologues-obstétriciens qui en pratiqueraient… :

Nous savons donc qu’environ 85 % au moins des gynécologues-obstétriciens ne pratiquent pas d’avortements. Cela ne veut pas dire que tous ces médecins prétendent être nécessairement pro-vie, mais la grande majorité des gynécologues-obstétriciens ne pratiquent pas d’avortements et ne soutiennent pas le genre de programme d’avortement radical que le ACOG [American College of Obstetricians and Gynecologists] promeut et a promu de plus en plus au cours des 10 à 15 dernières années.

[…]

Le fait que 85 % des spécialistes de la gynécologie ne pratiquent pas l’avortement me semble tout à fait révélateur du fait que l’avortement n’est pas un soin de santé essentiel, car s’il l’était, il n’y aurait pas que 15 % des gynécologues-obstétriciens à le pratiquer. Et je pense que la raison en est très claire. D’une part, tous les gynécologues-obstétriciens savent que l’avortement n’est pas une part essentielle des soins de santé des femmes, et d’autre part, cela va à l’encontre de la raison pour laquelle nous avons choisi cette profession.

Encore une fois, nous avons choisi cette profession pour nous occuper des mères et de leurs bébés. Nous ne sommes pas entrés dans cette profession pour mettre fin à une vie et faire du mal à nos patientes. Donc la position pro-vie, ou du moins la position anti-avortement, est en fait celle de la majorité dans le domaine des gynécologues-obstétriciens.

Une gynécologue-obstétricienne : l’avortement n’est pas un soin essentiel ― 85 % des spécialistes ne le pratiquent pas

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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