Crise COVID-19 – Que faisons-nous de notre créativité ?

Crise COVID-19 – Que faisons-nous de notre créativité ?

Autrement dit de notre pouvoir de créer? Comment être présent à ce potentiel énorme que nous détenons en nous tel que décrit ici : « La créativité, c’est inventer, expérimenter, grandir, prendre des risques, briser les règles, faire des erreurs et s’amuser. » de Mary Lou Cook. Cette phrase résume assez bien ce nouveau souffle qui  peut s’emparer de nous actuellement. Un souffle d’opportunités que nous offre notre vérité intérieure. Un souffle peut-être encore mal compris, mais qui peut nous emporter, nous faire voyager au-delà de nos limites personnelles, pour découvrir que nous sommes bien plus que nous ne l’imaginons.

Ne serait-ce pas de ce souffle dont nous avons besoin maintenant que nous sommes tantôt confinés, masqués, privés de libertés dans différents domaines indispensables à notre épanouissement, soumis à une obligation vaccinale (même si elle ne dit pas son nom), fichés dans un système numérique? Le bilan est netUn pas immense a été franchi. Désormais les gens acceptent de porter dans la rue le signe de leur soumission. Ils acceptent n’importe quelle potion médicamenteuse pourvu qu’on leur promette de les laisser durer en paix……Dorénavant, nous vivons dans un espace réduit dont le fil de fer barbelé est l’informatique. Et l’emprise de l’informatique omnipotente est planétaire….Il est temps en effet de se demander si informatique et humanité sont compatibles.

La déduction est logique :  En effet, certains prétendent que l’intelligence augmente et d’autres que l’intelligence baisse. Mais que mesure-t-on vraiment : la capacité à résoudre des situations inconnues ou celle à donner la réponse attendue ? Il est très probable que la part créatrice de l’intelligence diminue….Or d’intelligence créatrice, dans notre société moderne, il n’en est surtout pas besoin. Pour vivre des vies tracées à l’avance, balisées, normées, surveillées, pour cocher les cases des formulaires, pas besoin d’intelligence.

Un pionnier du nouveau paradigme scientifique qu’on appelle « la science par-devers la conscience » nous invite à accueillir « la créativité quantique ». Dans ce livre étonnant, le physicien Amit Goswami explore avec nous l’univers de la créativité – ultime source de joie et d’épanouissement – à travers la vision de la physique quantique, offrant du coup une voie unique pour nourrir et rehausser notre propre créativité.

Pour jouir au mieux de ce potentiel, il est indiqué de résoudre le conflit entre le yin et le yang afin de nous permettre les épousailles entre l’introspection et l’action, autrement dit cohabiter entre son masculin et son féminin. Le yin peut alors s’inspirer du yang comme le yang du yin.

Afin de pouvoir se connecter à la créativité, il s’agit de détecter là où elle se terre, où elle apparaît discrètement, où elle s’épanouit, ou encore où elle éclate de tous ses feux.

Prenons quelques exemples dans l’actualité où nous sommes plongés pour capter de quelle manière elle se manifeste à travers les réactions des pouvoirs politiques, économiques, sociaux, familiaux ou personnels.

Au niveau gouvernemental par exemple, nous avons pu constater la restriction des dirigeants qui se limitent à des discours bien préparés, agrémentés de paroles souvent martelées. Pour obtenir des résultats dans le peuple, ils délèguent des missions à des entreprises, des experts ou autres personnes clefs qui contractent leurs créativités dans un but bien défini. Ainsi, nous découvrons la notion de « nudges« :  «Le “nudge”, c’est une rustine sur les manques de l’Etat». Une journaliste le décrypte  comme une méthode d’économie comportementale prisée du gouvernement et censée nous inciter à prendre telle ou telle décision.

Il est intéressant de constater que le Pape recycle sa morale catholique et développe sa créativité en dynamique politique :  un esprit de justice qui nous mobilise pour assurer l’accès universel au vaccin. Dieu le créateur insuffle dans nos coeurs un esprit nouveau et généreux pour abandonner nos individualismes et promouvoir le bien commun et la suspension temporaire des droits de propriété individuelle.

La créativité est bigrement réduite quand les chiffres sont de plus en plus attractifs...Ainsi en va-t-il au niveau international : Nouveau contrat entre l’UE et Pfizer pour 1,8 milliard de doses. On peut ainsi constater que la créativité d’une industrie pharmaceutique se limite à ce qui est rentable et les dirigeants de l’UE à une prévention très focalisée : L’UE mise désormais ouvertement sur les vaccins dits à ARN messager, comme ceux de BionTech-Pfizer et de l’américain Moderna, une technologie innovante jugée plus efficace contre les variants dits «sud-africain» et «brésilien».

Pour sortir de l’ambiance covidémique, voici un exemple de « créativité » fort douteuse « Des chiots et des chatons empaquetés dans des colis » Et pourquoi? Suite à un concept :  Le principe est d’acheter en ligne un cadeau dont on ignore le contenu, le plus souvent un jouet ou une figurine. En 2019, ce marché était évalué à hauteur d’environ un milliard d’euros, selon le cabinet d’études de marché Qianzhan Intelligence.

La créativité est clairement réduite dans les écoles. C’est très préjudiciable à un âge où il est fort approprié qu’elle se développe dans plusieurs domaines et plusieurs dimensions : La relation entre les instituteurs et les écoliers pâtit par ailleurs du manque de proximité, du port des masques sanitaires et de l’annulation des moments forts de la vie scolaire, tels les camps, les journées sportives et les courses d’école ou voyages scolaires.  C’est préjudiciable aussi au développement du sens des responsabilités des jeunes.

La réduction de l’éducation des jeunes, par conséquent leurs formations au développement de la santé et à tous les facteurs la composant, est très affligeante quand un pédiatre et infectiologue décrète : « Ne nous leurrons pas, le bénéfice individuel paraît modeste, mais il l’est de façon indirect. Les vacciner est le seul moyen de rouvrir les écoles, de façon plus sûre, et de lutter contre l’isolement, la dépression en nette augmentation ». A quoi lui servent autant d’études et de pratiques dans différents services sur plusieurs années pour en arriver à lutter contre la dépression à  un « seul moyen, de façon plus sûre »? Et cela sans considérer que la période d’essais des vaccins est loin d’être achevée.

Ce qui percute profondément bien des gens de différents milieux, c’est le manque effarant de créativité thérapeutique dans maintes situations médicales rencontrées dès le début de la pandémie. Cela a commencé par : « Restez chez vous et en cas de problèmes respiratoires, allez aux urgences! ». Ou encore, la présence des tests trient les patients, alors que ces tests sont justement discutés par des professionnels qualifiés.  Une histoire poignante nous est relatée : « La clinique l’informe qu’il faut planifier un curetage afin d’éviter le risque d’hémorragie, le curetage est planifié le lendemain, en urgence, mais au moment de récupérer le dossier administratif, le cauchemar a pris une tournure d’enfer. La secrétaire est catégorique, il faut un test pcr pour pouvoir passer au bloc. On m’a laissée 5 semaines avec un bébé mort dans le ventre.

On peut se demander si la pédagogie médicale destinée aux étudiants en médecine ne mériterait pas d’être revue quand une infectiologue, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à  Paris, déclame  l’été « peut devenir un cauchemar » Elle explique : « On a pu modéliser ce qu’il risque de se passer en fonction de différents paramètres, que ce soit par exemple l’incidence, mais également l’intensité de la vaccination et on voit bien que la grosse variable de l’ajustement dans cette équation qui va nous permettre de passer un bon été ou pas, ça va être la vaccination. Puis ça va être bien sûr les comportements individuels de chacun : respect des gestes barrières… ».  Voilà à quoi est réduite la médecine aujourd’hui : des modélisations, des vaccinations, des gestes barrières. Aucune incitation pour que chacun puisse comprendre comment son organisme fonctionne et par là s’informer et développer les dynamiques de santé les plus adéquates à son état. De plus, décrire l’avenir selon des modélisations, c’est vraiment réduire drastiquement tous les éléments qui entrent en jeu dans l’équilibre de santé de la population, c’est aussi nier l’importance de tenir compte d’autres pathologies qui affaiblissent la population et créent le milieu permettant aux virus et aux bactéries de proliférer.

En outre, après plus d’un an de pratique des mesures « sanitaires » imposées, on peut constater que le système officiel n’a, globalement, pas utilisé sa créativité pour découvrir d’autres modes thérapeutiques que les réflexes coutumiers. Heureusement que d’autres contrées, plus ouvertes à diverses thérapies ont pu trouver un chemin moins catastrophique que dans nos états où une partie du peuple est bien plus soumise au système conventionnel, établi officiellement et financé par les assurances maladie obligatoires.

Connaissez-vous les ingrédients de la créativité« Comment les idées émergent-elles ? » « Comment les faire mûrir ? » « Quels sont les éléments clés dans le processus créatif ?  La présentatrice de la rencontre relatée conclut  avec une invitation à mieux comprendre nos comportements et de nos besoins dans ce domaine pour pouvoir nous donner ainsi plus de choix.

Marie-France de Meuron

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Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca

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