Les Chinois tirent-ils avantage de la fable des esclaves dans les champs de coton ? — Vladimir MARCIAC

Les Chinois tirent-ils avantage de la fable des esclaves dans les champs de coton ? — Vladimir MARCIAC

Cnews illustre un article du 22 septembre 2020 sur la récolte du coton au Xinjiang par une photo prise le 23 octobre 2010.

Or, depuis, la cueillette est très mécanisée.

La fable des « 500 000 esclaves ouïghours dans les champs de coton » est incompréhensible si l’on ignore que l’ONU (FAO) prévoit une surproduction de coton dans les années à venir. Les Etats-Unis, grands exportateurs de coton, ont intérêt à éliminer un de leur concurrent. Ils lancent un bobard, nos médias, unanimes, le popularisent.




Sous le hashtag « Je soutiens le coton du Xinjiang » sur le site chinois Weibo, on compte 850 millions de vues. La marque de sport nationale Lining, qui utilise les cotons du Xinjiang, y est désormais préférée par les Internautes aux marques étrangères associées à la campagne de fake news made in USA.

Le marché boursier a réagi de manière spectaculaire. Le cours de l’action de Lining a augmenté de plus de 7%.




Grace à nos médias et à quelques politiciens démagogues et ignares, la France travaille à perdre des marchés dans les pays où elle est aimée et où l’on peut se passer de nous et même… d’esclaves.

Vladimir MARCIAC

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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