Est-ce que la reconnaissance totale de l’amazighité de l’Algérie lui évitera la guerre ?

Est-ce que la reconnaissance totale de l’amazighité de l’Algérie lui évitera la guerre ?

En plus de la guerre économique et sociale menée contre la nation algérienne laquelle est exécutée par une présidence de la République complètement à ras du sol et un gouvernement plus d’agents d’exécution que de ministres qui obéissent au doigt et à l’œil à des militaires eux-mêmes sous des menaces tant internes qu’externes, la certitude de l’explosion de son armée par son association à des conflits internationaux et/ou le déclenchement de sa propre implosion est irréversible.

Comme dans d’autres pays tels que l’ancienne fédération de Yougoslavie, le Soudan et l’Irak, l’Algérie [1] sans les espoirs et le cran de sa nation pour assumer la totalité de son anthropologie et identité y va tout droit. 

Si le miracle de l’évitement de cette implosion est réussi, il est hors de tout doute que l’Algérie connaitra des attentats qui seront obligatoirement expliqués par des jonctions entre l’extrémisme religieux et les enjeux financiers des diverses mafias. 

En rappelant quelques papiers publiés par Mondialisation.ca et sous forme d’un message à la présidence de l’Algérie, ce texte ajoutera aux argumentations passées quelques éléments de conjoncture internationale.    

À propos de l’amazighité de notre patrie et la mémoire de ses figures emblématiques

Mr Tebboune, azul (*) 

Ce sont les mots exemptés de tout protocole aux sens clairs et précis d’un Algérien à un autre qui seront écrits pour vous être envoyés ce jour même et qui seront lus et diffusés sur le Web. 

Je commence par la conclusion de ma lettre que j’ai envoyée récemment au président de la Commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat avec copie pour information au secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, le portugais Antonio Guterres. [2] 

En vous demandant en la circonstance de remplacer africaines et africains par algériens et algériennes, la conclusion dit : ‘En priant Dieu de bénir mon action si elle s’inscrit dans le bien et la paix de mes compatriotes africaines et africains, de la maudire et la rendre caduque le cas contraire, je vous remercie de m’avoir lu.’  

Dans le corps de la lettre, il y a aussi deux paragraphes. Le premier dit : ‘Même sous cette appellation qui la trahit, l’Algérie est l’unique terre sur la planète, l’unique patrie au monde à porter le nom de Mecque des Révolutionnaires. Avec la complicité et la responsabilité de l’Union africaine et autres organisations internationales interétatiques africaines, quelles que l’ont été les humiliations qu’elle a subies de la part de sa présidence et de l’état-major de son armée et quelles que sont celles en cours et le seront celles qui suivront, Mecque des Révolutionnaires, elle le demeurera. 

Cette Mecque des Révolutionnaires est l’unique patrie à avoir donné à l’humanité une révolution universelle, celle qui a permis à des peuples et en premier desquels les Africains d’avoir le droit d’avoir des droits. Trois défis à la portée des patriotes algériens relevés, et comme l’a fait Thomas Sankara pour son pays, avec un nouveau prénom pour l’Algérie et elle redeviendra heureuse. Le premier : la complétude de son identité qui commencera par se doter d’un hymne national bilingue pour souder ses arabes et amazighes ; le deuxième :  la loyauté de tous envers l’État qui sera au moyen d’une loi de reddition de compte au service de la patrie et le troisième : l’honnêteté de chaque individu dans la production du bien-être collectif lequel doit être le plus grand possible pour que sa part soit la plus grande possible.’

Le deuxième : ‘La Révolution algérienne et sa suprême humiliation 

Elle est l’œuvre de la France et de son actuel président qui a vengé l’Organisation de l’Armée secrète née dans son pays et qui a refusé l’indépendance de l’Algérie. De plus, il a imposé à l’État algérien et aux Algériens le sevrage de l’écoute et exécution de leur somptueux hymne national mis en vers par Moufdi Zakaria, un mozabite d’extraction amazighe et sous l’initiative de Abane Ramdane, un kabyle de la même extraction. Cette réalisation et ces deux figures ont cristallisé la solidarité entre les Algériens qui ont ainsi fédéré leurs forces pour atteindre l’objectif fondamental : l’indépendance.  

Notre hymne national contient quatre vers dénonciateurs de la France. Combien d’années faudra-t-il remonter pour se rappeler son dernier chant. Un autre élément et pas des moindres, un référendum sur la constitution sur un texte nauséeux et nauséabond a été organisé un 1er Novembre, jour anniversaire de la guerre de libération.’ 

Mr Tebboune

Vous est-il possible en tant qu’Algérien de réagir à ces mots qui seront accompagnés de la lettre que j’ai envoyée à la présidence de la république en avril 2014 ce qui fait donc sept années comme la durée de notre guerre de libération  en sollicitant d’autres compatriotes pour discuter, dialoguer, débattre, s’affronter et décider sur la dotation de l’Algérie d’un hymne national bilingue en arabe et tamazighth avec une reconsidération totale de la mémoire de ses figures emblématiques comme Ali Laimeche né en 1925 et décédé en 1946,  Ouali Bennai né en 1917 et assassiné en 1957, Mohamed Haroun né en 1949 et décédé en 1996 en laissant dans le dénuement total sa famille, qui a été torturé à mort, à devenir fou dans les prisons algériennes comme Lambèse dans les Aurès, cette terre chaouie tout aussi amazighe que révolutionnaire.  

À propos de l’hymne national, c’est en 1964 que Hocine Ait Ahmed a posé sa problématique. Il a dans La guerre et l’après-guerre : ‘Le problème de l’hymne national, qui fait partie de ces détails importants peut être réglé rapidement par voie de concours.’ 

Est venu ensuite l’art du démiurge, du thaumaturge Lounes Mataoub né en 1956 et assassiné en 1996 qui a fait de notre patrie et de son anthropologie ses sujets divins. 

Mr Tebboune

Même si je réside au Canada, je vis au quotidien en Algérie. En 2013, une Perle algérienne m’a sollicité pour une action en faveur de la langue amazighe. Ma réponse a été un refus de m’associer à ce genre de folklore. Grâce à Lounès Matoub et à cette femme Diamant, moi qui étais dans d’autres objectifs et perspectives, j’ai retrouvé la noblesse de travailler pour mes racines enfouies sous une terre noble. 

En 2016, Dihya Lwiz, de son vrai nom Louisa Aouzellegue, doctorante en économie, écrivain et poète d’exception tant en tamazighth qu’en arabe qui est née en 1985 et rappelée à Dieu en 2017 m’a dit qu’elle essaiera de créer un hymne national bilingue. Son destin contenait une atteinte par un cancer du sein. Pour sa mémoire, sa volonté et ses intentions pour nos racines à travers ses œuvres, les dépistage et la gratuité de ce drame doivent être systématiques et gratuits pour toutes les femmes solliciteront les services sanitaires autant de fois qu’elles le souhaitent et comme le recommanderont les spécialistes du domaine. Une journée Dépistage du cancer du sein qui portera son nom est le minimum qu’exige la mémoire de cette femme et de celles qui ont donné à l’Algérie ce qu’elles pouvaient. 

Mr Tebboune, en conclusion. Grâce à une Obole de Dieu, ma vie a atteint une valeur que je peux offrir à ma patrie. Aussi longtemps que Dieu la maintiendra sur terre, je continuerai à travailler pour elle. Merci de m’avoir lu. 

Cherif Aissat

(*) Azul est une formule de salutation amazighe atemporelle qui peut signifier : bonjour, bonsoir ou salut


Le texte de la lettre 

Montréal, le 12 avril 2014

Objet : Officialisation de tamazight 

Madame la Présidente ou Monsieur le Président,

À la rédaction de cette lettre, une candidate et des candidats se sont engagés pour l’élection à la plus haute charge de l’État. Par l’incertitude sur le choix qui sera fait par les électeurs, la formule : « Madame la Présidente ou Monsieur le Président » devient impérative. 

Après une période électorale et préélectorale animée, le 18 avril 2014, les Algériens vous auront élue ou élu. Sera exécuté le protocole de l’officialisation de votre succès en vous confiant la gestion des affaires de notre pays incarné par l’État que vous représenterez désormais. Que la paix et la sagesse soient les facteurs qui guideront les actions de ceux qui ont les droits, le bien-être et la prospérité des Algériens comme objectifs. 

Passé les délais indispensables pour votre prise de fonction, serait probablement passée aussi la commémoration de l’un des événements les plus marquants de l’Algérie indépendante, le Printemps berbère ou Événements d’Avril 80, une période d’éveil, une période de douleurs aussi. 

Madame la Présidente ou Monsieur le Président,

L’Algérie est ma patrie. Si elle est vivante, elle l’est par la grâce d’une âme que j’aime. À celle-ci, il manque un attribut existentiel: une identité pleine et entière. Afin de mettre un terme à ce déni, je vous prie humblement et solennellement d’user, dans des délais relevant de ce qui est appelé les «Cent premiers jours», de vos attributions constitutionnelles en : 

  • Décrétant par ordonnance présidentielle l’officialisation de la langue tamazight ; 
  • Initiant un processus de reconnaissance par l’État national des préjudices causés à tous les Algériennes et Algériens ayant sacrifié leur vie, leur famille pour notre identité ;  
  • Lançant un chantier national pour la généralisation et le développement de l’enseignement et diffusion de tamazight ;
  • Ordonnant une autorisation de programme ad hoc pluriannuelle pour les financements nécessaires. Son contrôle par l’Assemblée et des comités citoyens et populaires sera un instrument garant de son effectivité ; 
  • Imposant une initiative à doter la République algérienne d’un hymne national bilingue exécuté en tamazight et arabe.

Madame la Présidente ou Monsieur le Président, 

Les cinq actions énumérées ci-dessus décrivent un ensemble intégré qui éloignera l’État des processus parcellaires que les joutes politiciennes ne feront qu’exploiter pour exacerber des tensions. Il participe à la transformation du déni de notre identité en un processus positif pour les peuples que cette terre et région ont portés. Il ne s’agit point d’une revendication, car une telle approche serait une agression supplémentaire à une anthropologie, à une ethnologie que même huit mille ans n’ont pas réussi à dissoudre. Ceci vaut pour l’éthique de la conviction, laquelle est renforcée par la certitude qu’un bon nombre de nos compatriotes la partage et pour preuve l’ensemble des actions initiées, des écrits produits et des déclarations tant politiques que citoyennes allant dans le sens de l’officialisation de tamazight. 

Quant à la faisabilité de ces actions, leur ordre dénote la modération.  Si des exemples doivent être donnés, ils ne seront qu’africains : l’Afrique du Sud, ses langues officielles et son hymne national en cinq langues officielles est parfait.  

La reconnaissance constitutionnelle du caractère national de tamazight en 2003 est une preuve suffisante pour affirmer que l’État a commis des injustices en torturant et condamnant à différentes peines certains de nos compatriotes qui ont proclamé que leurs identité et langue sont amazighes. 

La généralisation de la langue amazighe est débattue davantage pour ses bilans négatifs que positifs. Un processus managérial conforme aux standards et exigences du 21e siècle avec reddition publique de compte est indispensable. 

Un mode de financement exceptionnel est souhaitable, car il s’agit d’une action fondatrice d’un nouvel État qui ne peut se réaliser au moyen d’un instrument ordinaire: une Loi des finances annuelle. Les exigences de transparence et de participation du Peuple en sont une raison supplémentaire.  

Une initiative pour un hymne national salvateur relève du courage patriotique d’abord, politique ensuite et ce sera l’action qui remettra l’Algérie dans la liste des pays qui osent. Je conviens avec vous que c’est un défi pour trouver l’unanimité nécessaire. Une liberté d’expression pour des débats publics ou une coercition référendaire sur tous les Algériens seraient des voies à emprunter. 

Madame la Présidente ou Monsieur le Président,

Modestement et succinctement suit une énumération des effets et conséquences des actions proposées pour l’Algérie du futur. Ils sont un condensé d’un très et très modeste travail sur les impacts économiques de l’officialisation de tamazight en Algérie fait par l’auteur de cette présente. 

Dans les aspects nationaux 

  1. Populaire et social : le peuple Algérien et l’Algérie auront un ciment additionnel, une nouvelle vie avec une identité et langue qui contribueront à faire reculer le racisme, détruire le mur linguistique entre les futures générations d’hommes et de femmes de toutes les régions de notre patrie. Le mariage ou une union d’amour ne buteront plus sur l’obstacle de langues non partagées. La reconstruction des liens entre les enfants, les grands-parents et arrières grands-parents rompus pour cause de tamazight et d’arabe sera plus aisée à réaliser; 
  2. Juridique et judiciaire : tamazight sera un moyen supplémentaire pour produire des lois et législations conformes à notre anthropologie et histoire, de rendre la justice plus équitable et redonner une respectabilité aux enceintes et espaces qui lui sont dédiés; 
  3. Essor humain : l’identité amazighe sera un socle pour un développement qualitatif de la ressource humaine nationale. Elle dotera tous les Algériens là où ils vivent d’une capacité augmentée; 
  4. Développement durable : en officialisant tamazight, notre pays, l’État algérien intégrera une dimension prônée dans des études et protocoles, promue par des institutions tant intergouvernementales que non gouvernementales internationales. Tamazight est et sera un facteur prépondérant dans le futur enjeu mondial que sont les stocks de biens publics naturels et environnementaux. Ces stocks sont appelés à être comptabilisés dans une nouvelle unité qui inclura le rapport des Algériens à la nature. Pour preuve, dans les énergies fossiles, c’est le cout de reproduction et non de production qui est devenu l’enjeu central; 
  5. Économique : en plus de la production stricto sensu, une identité pleine entière acceptera aisément l’apprentissage d’une nouvelle langue internationale qu’elle devienne nationale et officielle ou non. 

Dans le domaine des Relations internationales

Lors du dernier Examen périodique universel de l’Algérie au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, notre pays a été formellement sanctionné sur instigation de pays considérés comme amis dans les cérémonies officielles ou rencontres internationales. En reconnaissant tamazight, identité et langue, notre patrie ne subira plus ces humiliations et ne sera plus sous l’emprise du chantage aux droits humains, à la coopération ou à l’économique.

Aussi en mettant un terme à ce déni, notre pays, sera un exemple pour les autres où tamazight pourrait redevenir officiel.  Des pays dits du Sahel ou de l’Afrique de l’Ouest comme le Niger et le Burkina Faso ont déjà lancé des programmes d’action pour intégrer les dialectes amazighes comme le tamachaght dans leurs cycles d’éducation nationaux.  

Dans le domaine de la Coopération internationale 

En nous répétant, les conjonctures internationales sont troubles. Notre pays a, par le passé, intégré et agit dans des espaces et forums internationaux. En officialisant tamazight dans sa double dimension identité et langue, l’Algérie se dotera d’un instrument moralement noble, politiquement utile dans son action en coopération internationale avec d’abord les pays voisins et les autres ensuite. 

Des théories et études montrent que l’identité, les langues et les cultures sont devenues des facteurs de paix, de développement, de promotion des échanges et d’équilibre dans les jeux et enjeux de puissance. 

Pour la paix sur notre terre d’Algérie

D’autres théories visant à partitionner des pays sur des bases ethniques, linguistiques et religieuses sont opérationnelles. Leurs promoteurs les exécutent pour s’assurer des positions hégémoniques et des gains économiques. Pour cette fin, ils les fragmentent et comme exemples: le Soudan et le Soudan du Sud, la Libye est candidate, l’Algérie n’est pas épargnée. 

Madame la Présidente ou Monsieur le Président,

Les conjonctures nationale, régionale et internationale avec ces guerres pour l’accaparement des ressources naturelles et des terres rares en particulier, les guerres entre les monnaies, les conflits liés à l’eau et au maintien des dépendances alimentaires risquent d’être une calamité. L’Algérie, notre patrie, est dans ces tourbillons et dans une position très vulnérable. Telles sont les conjonctures dans lesquelles vous exercerez vos fonctions. La cessation de cette négation sera un catalyseur interne qui vous permettra d’y opérer avec plus de sérénité, de confiance car derrière vous il y aura, tout simplement, un peuple heureux et un foyer qui pansera ses lacérations. 

Aussi, avons-nous jugé de le dire, de l’écrire: vos conseillers, le(s) gouvernement(s) qui exécuteront vos instructions et directives, les experts nationaux et étrangers que vous solliciterez, les institutions internationales vous assailliront avec les chiffres mesurant les performances de notre pays. Trivialement formulé: ces chiffres ne sont ni justes, ni erronés; ni vrais, ni faux. 

En abordant la façade numérique de notre pays, c’est notre lucidité sur la complexité de la situation nationale que les partisans de la croissance à n’importe quel prix et les malthusiens de l’énergie, sans honte, vous décriront avec des chiffres sans une once de crédit. 

Mettre un terme à un déni identitaire et linguistique leur sera une excellente réponse, en partie. La fin de ce déni, en plus de participer à assoir la paix et éloigner quelques hyènes, pas toutes, de notre terre, est aussi l’action la moins onéreuse, la plus rapide et la plus simple à mettre en œuvre, économiquement la plus rentable que vous pourrez conduire. 

Madame la Présidente ou Monsieur le Président,

Des Algériens sages, des Algériens amoureux de la patrie et à très haut niveau de compétences vivent dans une multitude de contrées de cette planète. Pour diverses raisons, certains ne seront pas disposés à agir. D’autres le feront. La clairvoyance de l’État serait de reconnaitre la faiblesse de notre développement et de la dire aux Algériens. L’État algérien serait aussi clairvoyant en faisant appel aux compétences algériennes et étrangères agissant dans les espaces anglo-saxons réputés pour leur pragmatisme, dans la définition des bonnes actions à entreprendre et à mesurer leur efficience. 

Organiser des événements, regroupements et séminaires productifs dans les espaces géographiques nationaux ignorés par le passé comme le Sud, l’Est serait une disposition sage qui grandirait la démarche et réduirait les volumes des fanfaronnades et dépenses somptuaires publiques. Fusionner le peuple algérien avec les intervenants dans cette Révolution identitaire, linguistique et culturelle nationale serait un enthousiaste cadre de travail et de progression. 

Madame la Présidente ou Monsieur le Président,

Je vous prie de croire en mes salutations patriotiques. 

Notes :

[1] AISSAT, Cherif. À l’impossible, les Algériens sont tenus. (2017) https://www.mondialisation.ca/a-limpossible-les-algeriens-sont-tenus/5621428 

[2] Aissat, Cherif. Plaidoyer pour l’émancipation totale et immédiate des colonies françaises en Afrique. https://www.mondialisation.ca/plaidoyer-pour-lemancipation-totale-et-immediate-des-colonies-francaises-en-afrique/5654591?fbclid=IwAR20JgvXt8fDa-llbU4tCpATgQ-lksTDavQpyjrEyZ7UzRCfWujGP22gBP4 


Source: Lire l'article complet de Mondialisation.ca

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