J’avais été, pour des raisons professionnelles sur lesquelles je ne m’étendrai pas, obligé de m’infliger un reportage au sujet de ce gamin. Heureusement je m’étais épargné la version «C à Vous», qui semble battre tous les records de mièvrerie et de complaisance, avec en pompon Lescure trop effrayé de jouer le vieux boomer réac et qui, du coup, en rajoute dans la soumission au LGBTisme. A gerber.
Sur le fond, je trouve que Stéphane Edouard a quelques intuitions intéressantes sur la source du «problème». Pour prolonger celle-ci, je dirais que ce gamin souffre d’avoir effectivement une mère attardée, encore petite fille dans sa tête, dont l’univers mental semble se réduire au shopping. Ayant vu sa grande soeur développer une complicité avec sa mère à ce niveau, le seul dans lequel elle soit capable de s’épanouir, un mimétisme a pu se développer qui aboutit à cela. Je serais moins catégorique si le discours de Lisandre n’était intelligible (dépassant les monosyllabes) que sur deux sujets : (a) les éléments de langage, sonnant très artificiel et ânonnés, sur le fait qu’il «se sentait mal dans son corps de garçon», et (b) son bonheur de pouvoir se déguiser en petite fille. Le reste du temps, très franchement, il semble incapable d’articuler la moindre pensée construite.
Nous avons eu droit à plusieurs sujets sur le même thème («Envoyé Spécial» et «Sept à Huit» la même semaine), ce qui suggère une attaque groupée. Et à chaque fois, on note l’absence de tout contrepoint anthropologique sérieux. Dans «Envoyé Spécial», par exemple, nous avons eu droit à «l’expertise» autoproclamée d’un ancien tennisman transgenre, qui a pu délivrer sans contradiction son laïus sur le drame d’un gamin de 8 ans qu’on ne laisse pas aller au bout de sa «transition» à coups d’hormones et de bistouri. Et du côté des présentateurs, la mièvrerie d’une Anne-Elisabeth Lemoine est devenue la norme. (Evidemment, elle est capable de montrer les dents et se faire très agressive quand la mal-pensance pointe le bout de son nez.)
Et tout ça avec l’argent de nos impôts… (TF1 excepté, même si c’est un peu notre argent quand même…)
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