« La préparation à une « pandémie » et au bioterrorisme est indissociable » (1ère partie)

« La préparation à une « pandémie » et au bioterrorisme est indissociable » (1ère partie)

Observateur Continental partage dans une première partie certains passages de ce long entretien réalisé par Mohsen Abdelmoumen d’Algérie Résistance sur la question de la « pandémie » et du bioterrorisme.

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Mohsen Abdelmoumen : Pensez-vous qu’il y aura un changement de cap avec la nouvelle administration US ?

Dr. Tewfik Hamel : Disons « beaucoup de mousse, mais pas beaucoup de bière ». Probablement, la stratégie de communication. La politique étrangère et de sécurité des États-Unis s’apparente, pour reprendre Arthur Schopenhauer, à « un kaléidoscope qui, à chaque fois qu’on le tourne, montre une nouvelle configuration, alors que nous avons toujours la même chose devant les yeux ». Les grandes puissances comme les États-Unis s’engagent rarement dans une réflexion profonde et une réforme sérieuse en absence d’une défaite majeure. Le changement du contexte international n’a pas entraîné un ajustement profond dans la grande stratégie américaine. Celle-ci a peu évolué depuis les années 1890. Les hypothèses de bases n’ont pas été bouleversées.

Dès les premiers jours de la République, les États-Unis étaient poussés vers l’extérieur. L’expansion territoriale a duré plus d’un siècle. À partir de 1890 et la « splendide petite guerre » avec l’Espagne, les États-Unis ont commencé à assimiler la prospérité et la sécurité à l’engagement international et à la projection de la puissance à travers le monde. Ils ont tendance à envisager la sécurité en termes de suprématie au même temps que la sécurité est invoquée pour justifier des comportements impérialistes. Ils ont développé un « éthos de sécurité », exprimé dans les grandes stratégies successives (internationalisme wilsonien, endiguement, mondialisme stratégique), qui a altéré les valeurs fondamentales.

Les États hégémoniques comme les États-Unis sont confrontés à de vastes défis politiques, économiques et militaires complexes. La gestion des ressources limitées implique une stratégie mondiale susceptible de générer une surcharge cognitive pour le système politique. Au lieu de fournir de nouveaux scénarios de planification et d’engagement pour apporter la stratégie et les ressources à l’équilibre, les administrations américaines successives, maintiennent, sous différentes formes, le modèle de d’engagement mondial et augmentent les misions des services (…). Le président Joe Biden promet de restaurer le leadership mondial des États-Unis alors que la situation intérieure et la place de l’Amérique dans le monde se sont beaucoup dégradées.

Est-ce que la nouvelle administration US va dans la continuité de l’administration Trump, dans le dossier du nucléaire iranien, ou la guerre économique contre la Chine ?

– La définition géographique de l’Asie a été élargie au Moyen-Orient. Cette vision géopolitique expansive de la géographie est marquée par la disparition des divisions de l’époque de la guerre froide : désormais le Moyen-Orient, l’Asie du Sud, l’Asie du Sud-est et l’Asie de l’Est font partie d’un continuum organique unique. En termes géopolitiques, les efforts américains ont un défi majeur : l’émergence de la Chine comme puissance continentale et maritime. La relation avec Pékin est qualifiée comme une confrontation idéologique mondiale. Pratiquement aucun responsable américain ne supporte la Chine et les textes officiels qui ne citent pas Pékin comme un rival ou ennemi potentiel sont rares (…).

Pourquoi d’après vous les États Unis ont toujours besoin d’un ennemi, si ce n’est pas la Russie, c’est la Chine ? Ne pensez-vous pas que nous continuons de vivre une guerre froide qui ne dit pas son nom ?

– Les raisons sont à chercher dans l’évolution historique et la composition sociale du pays. L’idée que la sécurité est renforcée par l’expansion de la puissance américaine est un thème récurrent chez les élites américaines. Leur sentiment d’insécurité ne peut pas être apaisé. Dès le début, les Américains ont construit leur crédo identitaire en contraste avec un « Autre » indésirable et dangereux.

Ne pensez-vous pas, qu’on a plus que jamais besoin d’un monde multipolaire ?

– L’ensemble du système international, tel qu’issu de la Seconde guerre mondiale, a connu une véritable révolution. Lorsque l’ONU a été créé, elle contenait 50 États, un chiffre qui passe à 193 en 2019. Si le système onusien avait a fonctionné, on n’aurait pas eu à créer le G20. L’actuelle impasse que connaissent les institutions internationales (ONU, OMC, etc.) sur de nombreux points importants est le reflet de l’évolution de la dynamique de puissance et la diffusion de puissance. D’où cette instabilité et incertitude et non pas l’efficacité. 

à suivre…

source : http://www.observateurcontinental.fr/

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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