Vie et mort du Capitalisme

Vie et mort du Capitalisme

Avec la crise mondiale de septembre 2008, nombreux sont ceux qui se sont tournés vers Marx pour chercher des réponses à ce qui apparaissait comme une crise du capitalisme. Des spécialistes ou des marxistes traditionnels ont souvent repris l’analyse de Marx en plaquant son étude du capitalisme libéral de la fin du XIX° siècle sur le capitalisme néolibéral apparu aux débuts des années 80 du XX° siècle et en se contentant de contester le mode de distribution du capitalisme. Ainsi est-il plus ou moins sous-entendu que le capitalisme, qu’ils associent à la démocratie comme si l’un et l’autre ne faisaient qu’un, est de toute façon l’horizon indépassable de l’Histoire, le seul et unique monde possible. Son dévoiement actuel ne serait dû qu’à quelques banquiers peu scrupuleux et la solution passerait par une plus juste redistribution des richesses, un capitalisme à visage humain en quelque sorte.

Le théoricien et militant allemand, né en 1943 à Nüremberg, Robert Kurz, n’est pas de ceux-là. D’abord autour de la revue-groupe allemande Krisis puis actuellement autour de la revue Exit !, il est parti de Marx pour développer une critique non seulement du mode de distribution du capitalisme, mais aussi du mode de production et ainsi élaborer une critique de la forme de vie qu’il engendre: un monde soumis à la marchandise dont l’unique but est le profit. Dans cette optique il dépasse la simple critique de l’exploitation ou de la mauvaise répartition des richesses sociales d’une classe au profit d’une autre, pour se focaliser sur une critique de la valeur et du travail.

Son dernier livre est un recueil d’articles et d’entretiens parus entre 2007 et 2011. On voit ainsi les prévisions de Kurz se confirmer au fil des évènements provoqués par la crise financière. Mais comme il le rappelle souvent, il n’invente rien, il se contente de reprendre et d’actualiser des idées et des analyses contenues dans l’oeuvre de Marx.

LA CRITIQUE DE LA VALEUR

Pour lui, la 3ème révolution industrielle, celle de la microélectronique (la 2ème étant constituée par le fordisme dans les années 20), avec ses énormes gains de productivité, accélère une contradiction inhérente au capitalisme : « Selon Marx, dans la formation sociale actuelle, la substance de la valeur et de la valorisation (survaleur) est constituée par la dépense de l’énergie humaine abstraite [que Marx appelle le travail abstrait. Pour lui, dans les sociétés capitalistes, le travail se divise en deux: le travail concret, qui existe aussi dans toutes les sociétés traditionnelles, et qui est le moyen de produire un produit particulier. Et plus essentiellement le travail abstrait, qui est le moyen social d’acquérir les produits des autres]. Or la force de travail ne peut être utilisée qu’au niveau atteint par la productivité, lequel est imposé par la concurrence. Ainsi naît une autocontradiction systémique qui devient de plus en plus visible à mesure que l’histoire avance. Plus la force engendrée par la scientificisation est grande, moins chaque marchandise particulière contient de substance-valeur, et plus les coûts de production préalable sont élevés. Le mouvement de cette contradiction a pour conséquence que les marchés doivent croître sans cesse et que la valorisation devient de plus en plus dépendante du crédit comme anticipation de survaleur future. Désormais, la croissance ne peut être obtenue que par un endettement croissant à tous les niveaux, donc par une anticipation toujours plus grande d’une survaleur future, qui ne pourra pas se réaliser parce que l’augmentation de la productivité vide la valeur de sa substance» (p71-72).

Les progrès techniques réalisés font qu’il y a une énorme augmentation du capital constant (machines, infrastructures, etc…) par rapport au capital variable (force de travail) qui est la source de survaleur dans le système capitaliste. Cette augmentation du capital constant amène à prévoir les gains, la survaleur future, dans un futur toujours plus éloigné sous forme de crédit toujours en expansion: «Ainsi, la baisse tendancielle du taux de profit par capital argent utilisé se transforme en baisse absolue de la quantité sociale de survaleur réelle et, par là, en chute de la masse de profit. Le lien entre la lointaine anticipation de survaleur future sous forme de crédit et la production réelle de survaleur se rompt définitivement. Ce qui apparaît sous la forme d’une crise financière dévastatrice n’est que la manifestation empirique de cette contradiction désormais mûre et qui se produit au niveau empiriquement insaisissable des rapports de valeur réels»(p142).

Le capital se détruit ainsi lui-même en rendant obsolète la substance-travail qui en est pourtant son fondement, car lui seul produit de la survaleur réelle, et tente de survivre en devenant capital-argent: «Ainsi un chômage de masse et un sous-emploi structurel dans le monde entier s’associent-ils à l’évasion du capital-argent vers la fameuse économie de bulles financières, car les nouveaux investissements réels sont devenus non rentables -ce qui se voit clairement dans les surcapacités globales de production (notamment dans l’industrie automobile) et les batailles d’OPA spéculatives»(p37).

Loin d’être une transformation profonde du capitalisme, le néolibéralisme «n’a été que la tentative, d’une part, de gérer de façon répressive la crise sociale découlant de cet état de fait, d’autre part, de créer une croissance sans substance du capital fictif par l’expansion effrénée du crédit, de l’endettement et des bulles financières sur les marchés financiers et immobiliers»(p62-63).

LA CRISE

La crise financière n’est au fond qu’un retour au réel pour tous ceux qui s’étaient leurrés sur la nature profonde du capitalisme en rêvant d’un monde capitaliste équitable ou de développement durable: «Mais en réalité, la satisfaction des besoins n’est qu’un simple sous-produit de l’abstraite valorisation de la valeur, en tant que fin en soi sociale. La production n’a pas pour but de produire une quantité suffisante de biens d’usage; elle est au contraire du travail abstrait ayant pour but la richesse abstraite, la transformation de l’argent en plus d’argent, comme on pourrait l’apprendre chez Marx. Et par conséquent, le marché ne sert pas à l’échange de biens d’usage; il n’est que la sphère où se réalise la survaleur, c’est-à-dire la sphère de la retransformation des marchandises dans la forme argent (augmentée). Tout l’emploi, tous les revenus, tous les mécanismes du marché dépendent de la production de survaleur, qui sous-tend la contrainte à la croissance. En même temps, ces catégories de base du capital sont dépourvues de toute sensibilité à l’égard des qualités écologiques et sociales. Elles sont en soi indifférentes à tout contenu, comme on pourrait également l’apprendre chez Marx»(p200).

Les analyses de Kurz lui ont permis d’anticiper la crise actuelle, de la replacer dans une crise profonde du capitalisme, et de ne pas être surpris par la chute boursière et la faillite bancaire. Pour lui cette crise n’est que l’épilogue de celle qui a débuté en 1990 et elle aurait eu lieu bien avant si les Etats-Unis n’avaient pas absorbé la production excédentaire du monde entier en développant à outrance la surconsommation de masse et l’hyperendettement.

Il écrit dans un article de septembre 2008: «Le ressentiment contre la domination anglo-saxonne ne représente nullement une critique du capitalisme et manque de sérieux. En effet, c’était des flux d’exportation à sens unique vers les Etats-Unis que dépendait la conjoncture globale de déficit. Les capacités industrielles en Asie, en Europe et ailleurs ne vivaient pas de bénéfices et de salaires réels, mais directement ou indirectement de l’endettement extérieur des Etats-Unis. L’économie néolibérale de bulles financières était une sorte de keynesianisme mondial, qui se désagrège aujourd’hui comme hier le keynesianisme national. Les nouvelles puissances émergentes n’ont pas la moindre autonomie économique et font partie intégrante du circuit global de déficit. Leur dynamisme était un pur mirage dénué de tout moteur interne.(…). Le capitalisme d’Etat et le capitalisme de libre concurrence se révèlent être les deux faces de la même médaille. Ce qui s’effondre, ce n’est pas un modèle qui pourrait être remplacé par un autre, c’est le mode dominant de production et de vie, base commune du marché mondial»(p64).

Les plans de relance et les sommets européens et mondiaux à répétition ne sont dés lors que de la vaine agitation destinée à satisfaire les médias et à rassurer les populations: «De même que l’éclatement des bulles financières ramène le capitalisme à ses conditions de valorisation réelle, de même la majeure partie des emplois est appelée à disparaître. La quantité de survaleur réelle est bien trop petite pour représenter en objectivité-valeur l’objectivité-circulation de ces secteurs démesurément gonflés. La récession globale qui s’annonce balaiera non seulement la majeure partie des maîtres du monde du capitalisme financier, mais aussi celle des petites entreprises de service qui en dépendent, des travailleurs free lance, des secteurs des salaires à bas coût et du temps partiel,

ainsi que la majeure partie des emplois dans les industries d’exportation. Le système du travail abstrait démontre sa propre absurdité, et le capitalisme global qui profite à une minorité assiste à son Waterloo – tout le monde le devine, quoique tout le monde préfère l’ignorer»(p97). Nous n’assistons pas à une simple crise conjecturale mais à l’effondrement d’un monde.

QUE FAIRE ?

Kurz est très critique et sans aucune pitié pour la gauche moderne incapable, par manque d’une analyse critique théorique, de prendre la mesure de ce qui est en train de se passer.

Il lui reproche en particulier son relativisme postmoderne où «tout se vaut» et sa désertion de la critique radicale du capitalisme au profit de la virtualité des bloggers. Cela est dû pour lui à des raisons sociologiques: l’appartenance d’une majorité de ses membres à la classe moyenne éduquée de l’aprés 68, qui s’est développée en même temps que le crédit: «Pendant la période de l’économie de bulles financières, ce sont ces nouvelles classes moyennes, et elles d’abord, qui devinrent de plus en plus dépendantes de l’expansion du crédit privé, parce qu’elles étaient soumises à une précarisation croissante. C’est précisément au cours de ce processus que la vision du monde propre à la conscience des classes moyennes devint la position dominante, y compris au sein de la gauche»(p164).

Cette classe a conscience que sa survie est intimement liée à l’existence du système capitaliste et c’est pourquoi elle veut que «tout change sans que rien ne change». Elle accuse le néolibéralisme et la finance internationale de tous les maux et voit la solution à ses problèmes dans le recours à l’Etat et à une politique keynésienne, c’est-à-dire à un capitalisme national considéré comme plus humain. Elle sous-estime l’imbrication de toutes les économies nationales dans l’économie mondiale et croit que le retour à l’Etat-providence est la solution, alors que dans le même temps, pour éviter une faillite mondiale, les états nationaux sont condamnés à nationaliser les pertes pour éponger les dettes fabuleuses en recourant toujours plus au crédit. Surtout cette classe moyenne se trompe, bercée par son propre discours démocratique, sur la fonction et la raison d’exister de l’Etat qui n’appartient pas à ses citoyens mais est une émanation du capitalisme, qui «n’est pas une agence au service d’une quelconque classe dominante ou au service de certains groupes économiques, il est l’instance générale et supra-sociale de pouvoir qui constitue le cadre externe de la valorisation du capital et de tous ses masques [pour Marx les masques ce sont les hommes et les femmes vivant dans le système capitaliste et, qu’ils exécutent ou qu’ils dirigent, sont agis bien plus qu’ils n’agissent, ne faisant sans en avoir conscience qu’obéir au système dans lequel ils évoluent]. Et c’est précisément pour cela qu’il n’est pas au-dessus des lois de mouvement objectives du capital et ne peut pas les diriger ou les modifier à sa guise. Au contraire, il ne leur est pas moins assujetti que chaque capital individuel; il leur est même assujetti à un niveau social plus élevé»(p148).

Face à l’inévitable déception que ne va pas manquer de susciter cet Etat incapable de juguler une crise du système dans lequel il est partie prenante, face au chômage de masse, à la réduction des financements des programmes sociaux, car tout l’argent sert à rembourser la dette, il ne reste à cette classe moyenne paupérisée qu’à se réfugier dans l’antiaméricanisme ou l’antisémitisme, ce que Kurz appelle l’idéologie économique de l’antisémitisme: «De la globalisation du capital surgit une idéologie mondiale meurtrière. La cause et l’effet sont inversés: la crise du crédit n’apparait pas comme la conséquence d’un épuisement interne de l’accumulation réelle, mais comme le résultat de l’avidité du capitalisme financier (une vision associée depuis deux cents ans à des stéréotypes antisémites); le rôle des Etats-Unis et celui du dollar-armement n’apparaissent pas comme condition commune à tout le capital globalisé, mais comme domination impériale sur le reste du monde»(p50- 51).

Pour autant Kurz ne place pas ses espoirs dans une classe ouvrière qui n’est pas une classe hors système capitaliste mais qui doit son existence même au capitalisme: «Historiquement la représentation politique et syndicale du prolétariat ne fut pas autre chose que la représentation du capital variable s’auto-affirmant et, par là même, la représentation du travail abstrait. C’est ainsi que fut construit un antagonisme purement relatif entre le principe du travail prétendument transhistorique et anthropologique et la forme propriété privée comprise dans un sens juridique, alors qu’en réalité le travail abstrait et la propriété juridique des moyens de production ne représentent que différentes déterminations de forme au sein d’un même système de référence qui englobe tout: le système de valorisation de la valeur. Ce contexte qui subsume tout, Marx l’a appelé le sujet automate de la société fétichiste moderne, et dans ce système toutes les classes sociales sont des fonctions de la logique de la valorisation. Il n’existe aucun principe ontologique dont l’émancipation sociale pourrait se réclamer. Le capitalisme ne peut être dépassé que par la critique concrète et historique de ses formes fondamentales. La lutte des classes fut pour l’essentiel la lutte pour la reconnaissance sur le terrain des catégories capitalistes»(p161-162). Mais aujourd’hui même ce sentiment d’appartenance à une classe n’existe plus car avec la 3éme révolution industrielle est apparue une nouvelle organisation du travail (développement des CDD, de l’intérim, du chômage, …) qui a toujours plus atomisé et isolé les individus.

Kurz est aussi très critique envers une gauche activiste qui «bouge pour faire oublier qu’elle est vide» et dont les actions se réduisent à des luttes symboliques et ponctuelles. Il s’en prend aussi aux mouvements antiproductivistes et décroissants, les accusant d’abandonner le réel social au profit du repli sur soi: «De telles idées constituent une simple fuite. Elles ne veulent pas s’opposer à une gestion de crise, mais cultiver leur propre monde prétendument idyllique à côté de la synthèse sociale réelle effectuée par le capital. Du point de vue pratique, de tels projets sont parfaitement insignifiants. Ils ne sont qu’une idéologie du bien être de la part d’une gauche désorientée qui essaie d’échapper en douce au capitalisme de crise, et qui menace de devenir elle-même une ressource de la gestion de crise»(p22). Pour lui ni les communautés locales ni les luttes ponctuelles ne permettent d’effectuer une synthèse sociale et par là même de dépasser le capitalisme.

Il ne veut pas pour autant assister passif face à la crise systémique en cours: «la résistance commence là où les individus s’élèvent au-dessus de leur quotidien déterminé par le capitalisme jusque dans ses pores même et deviennent ainsi capable de s’organiser»(p169). On doit abandonner les vieilles divisions du socialisme historique car ce qui compte ce n’est pas l’appartenance à une classe mais la conscience, «non une conscience idéaliste dans les termes d’une éthique philosophico-morale, mais une conscience qui fait face à la limite historique de la valorisation et au déclin d’un niveau de civilisation»(p163).

La théorie critique et la relecture de Marx sont là pour aider à cette prise de conscience car tout doit être arraché des mains du capital, de la marchandise et de cette «marchandise reine» qu’est l’argent. Mais cela ne peut se faire que par un contre- mouvement social qui pense la société dans son entier,qui a pris conscience d’assister à la fin d’un monde et qui rejette toutes les formes-fétiches liées au capital. Cela passe par une appropriation des forces productives dans un sens socialiste c’est-à-dire les détacher de l’univers de la marchandise et les rendre aux hommes. «A la fin de l’histoire de la modernisation, le socialisme doit lui aussi être réinventé»(p52).

Ce livre est un recueil de textes courts, ce qui permet d’aborder plusieurs fois la même question et force l’auteur a être le plus précis et concis possible. Sa force réside dans son analyse implacable de la situation présente d’un point de vue radicalement anticapitaliste, loin de toute critique des Etats- Unis, des banques, de l’oligarchie mondialiste, où il voit justement des leurres destinés à nous détourner d’une remise en cause du capitalisme, leurres dont bien souvent on se satisfait, trop heureux de trouver des responsables humains, alors que ce qui arrive n’est que la marche inéluctable d’un système. Il nous rappelle que capitalisme mondialisé et capitalisme national sont les deux faces d’une même médaille, quelle que soit la forme prise par ce capitalisme national au cours du XX°siècle: Etat-providence des pays occidentaux, fascisme ou le «socialisme réel» des pays de l’Est. Et en portant un regard très critique sur la gauche traditionnelle et ses actions, en soulignant en particulier son attachement à un système qu’elle croit combattre, il sous-entend le nécessaire dépassement de la dichotomie gauche/droite.

Ce qu’on peut reprocher à l’auteur c’est son ton dogmatique et sa «clé» de la critique de la valeur qui pourrait, et elle seule, expliquer tout le capitalisme et prophétiser sa fin. Sa critique des mouvements antiproductivistes et de l’écologie radicale, qu’il accuse de déserter le réel social, n’est pas entièrement justifiée car il ne faut pas oublier l’importance qu’ont eu et qu’ont toujours ces mouvements pour élargir la critique du capitalisme qui était souvent cantonnée à son seul aspect économique. Ils ont développé une critique de la technique et de ses ravages écologiques qui a fait prendre conscience que le règne de la marchandise n’était pas seulement un système économique mais menaçait la vie elle-même. Leurs actions ont le grand mérite d’être sorties de la théorie pour se confronter à la pratique.

Tout comme la crise actuelle du capitalisme réside dans la convergence de plusieurs facteurs, les solutions pour y faire face sont multiples. Mais ce qui est certain c’est que s’en tenir à la seule common decency, à une juste mais bien insuffisante indignation ou à une posture sentimentale de révolte contre le monde moderne sont plus des preuves d’impuissance que le prélude à un véritable combat anticapitaliste. Kurz souligne lui-même l’impossibilité de la gauche à analyser la gravité et la profondeur de la crise actuelle et donc d’y apporter les réponses adéquates. C’est donc à nous qui avons dépassé ces clivages obsolètes de participer à la fondation d’un contre-mouvement social. Mais il ne faut pas se jeter aveuglément dans l’action, ce qu’il appelle fort justement «bouger pour faire oublier qu’on est vide», sans avoir donné de solides fondations à notre anticapitalisme et préparer ainsi son dépassement. La critique théorique est indispensable, et même vitale, pour fonder durablement une action sociale d’opposition radicale au capitalisme et de transformation de la société. La lecture de cet ouvrage y participe.

VIE ET MORT DU CAPITALISME de Robert Kurz

Nouvelles Editions Lignes, 224 pages, 20 Euros.

On peut trouver sur internet un site consacré à la critique de la valeur:
http://palim-psao.over-blog.fr/

Et des textes de Robert Kurz en français sur le site de la revue Exit !:
http://www.exit-online.org/text1.php

Source: Lire l'article complet de Rébellion

À propos de l'auteur Rébellion

Rébellion est un bimestriel de diffusion d’idées politiques et métapolitiques d’orientation socialiste révolutionnaire.Fondée en 2002, la revue Rébellion est la voix d’une alternative au système. Essentiellement axée sur les sujets de fond, la revue est un espace de débats et d’échanges pour les véritables opposants et dissidents. Elle ouvre ses colonnes à des personnalités marquantes du monde des idées comme Alain de Benoist, David L’Epée, Charles Robin, Pierre de Brague, Thibault Isabel, Lucien Cerise … Rébellion se veut également un espace « contre-culturel » au sens large (arts, littérature, musique, graphisme).

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