Nous somme à l’an 1 du Covid. On est tous un peu sonnés par le choc, mais on va se réveiller. Ceux qui pleurnichent déjà en envisageant de partir loin, il ne faut pas les retenir.
Comme Ichem, je n’ai pas un prénom qui parle du terroir, et mes ancêtres ne viennent pas d’ici.
Mais le desespoir induit par le harcèlement liberticide ne me donne pas envie de me barrer, bien au contraire, je suis prêt a donner ma vie.
Je n’ai de lien qu’avec ce pays, et vivre n’importe où ailleurs serait un exil terrible.
Je prefère la lutte, en désobeissant, en aidant mes voisins, en protégeant leur famille comme la mienne, en prenant partie du côté d’un peuple que je considere comme « les miens ».
Plutôt que fuir . Mentalité de parasite. Mentalité d’ado.
On est pas ici que pour les bons côtés, nous vous aiderons à supporter le poids et les coups.
Nous sommes de nombreux contre-Icham prêts au sacrifice. Si je n’ai plus la France je n’ai plus rien.
Et je ne parle pas de la sécu ou des allocs (que je ne touche pas). Je parle de liberté, mais aussi d’un héritage qui a produit cette liberté.
De sentiment d’appartenance. De volonté d’enracinement.
J’ai reçu protection, je donnerai en retour. Pour la liberté, contre le Mal, mais surtout surtout, par gratitude.
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