Plusieurs anciens collaborateurs de Marlène Schiappa se disent traumatisés

Dans un long portrait que lui consacre Le Monde, plusieurs figures de la vie politique mancelle épinglent la ministre déléguée à la Citoyenneté.

« En politique, on s’adapte ou on meurt » : Marlène Schiappa, macroniste endurcie ». C’est le titre du long article que « M. le mag » du Monde consacre à l’ancienne conseillère municipale du Mans. Un portrait et un bilan de l’ancienne secrétaire d’État à l’égalité homme-femme devenue ministre déléguée à la Citoyenneté dans le gouvernement Castex.

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La parution du livre Marianne est déchaînée (Stock, 2016) va assombrir les relations avec ses collègues. « Elle me fait passer pour une folle furieuse,s’étrangle Isabelle Sévère. Elle n’est pas respectueuse des autres collègues, et elle se met en scène pour écrire à quel point elle était formidable, à quel point elle a changé les choses ».

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« Elle est dans l’ultra-contrôle, voire le régime autoritaire. Elle disait : On n’est pas une amicale de boulistes. » Fille d’un trotskiste, elle a moins retenu l’idéologie qu’une méthode de prise de pouvoir. » « Trois mois avant l’élection, elle avait dit que, si Macron ne passait pas, elle voterait Mélenchon sans problème », assure encore Lionel Borremans.

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« En 2014, elle hésitait à s’inscrire à EELV. Quand elle est arrivée, elle n’avait qu’une copine, c’était moi. Quand je vois où elle est… En fait, ça la dépasse. Prenez ses positions sur la laïcité aujourd’hui… C’est l’exact inverse de ce qu’elle disait. Elle était pro-voile à l’époque ! »

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Bonus : la vraie fonction de Schiappa

Marlène Schiappa sert à masquer la violence sociale du néolibéralisme de Macron (son supérieur hiérarchique) en mettant en avant la violence des hommes sur les femmes.

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