Néo-marxisme, une créature du révisionnisme pour combattre le marxisme et promouvoir le Nouvel Ordre Mondial

Néo-marxisme, une créature du révisionnisme pour combattre le marxisme et promouvoir le Nouvel Ordre Mondial

Par Constantin Cretu.   Bucarest.  Traduction et commentaires 

This article is available in English below.

Le révisionnisme progressiste, promu internationalement par l’impérialisme corporatif sous le nom impropre de néo-marxisme est un courant idéologico-politique qui vide le contenu et nie les principes fondamentaux du marxisme et tend à remplacer les fondements politiques, philosophiques et économiques du marxisme par des théories de la droite réformiste et opportuniste.

Le révisionnisme progressif commence avec les idées et les publications de l’école de Francfort, qui était le forum où le révisionnisme progressif est né et a été fondé. Il a été promu, internationalement, sous le nom impropre de néo-marxisme. Cette école a été développée dans les années 1920 par le groupe: Carl Grunberg, Herbert Marcuse, Antonio Gramsci, Frederik Pollock, Georg Lukacs, Felix Weill et d’autres, qui ont formé l’Institut de recherche social de l’Université Goethe.

Face au danger nazi, le groupe de Francfort s’installe temporairement à Vienne, puis à New York.

Partant de l’affirmation de Marx selon laquelle: « Les philosophes n’ont interprété que le monde, l’important est de le changer« , le Groupe de Max Horkheimer, Theodor W. Adorno, Erich Fromm et Herbert Marcuse, a développé l’idée d’une approche multidisciplinaire du monde, avec l’intégration du freudisme, de l’art, de la psychologie, de la physique moderne, des mathématiques, etc., dans les sciences sociales.

Les révisionnistes progressistes de Francfort se sont appelés les néo-marxistes, afin de compromettre la théorie marxiste et Marx, car ils ont été les premiers à avoir l’outrecuidance de nier la validité de la théorie marxiste, affirmant que le rôle révolutionnaire du prolétariat et l’établissement de la dictature du prolétariat sont des fictions, non des lois historiques telles que décrites par Marx.

Dans leurs analyses, les révisionnistes progressistes ont montré, contrairement à la théorie marxiste, qu’à mesure que l’économie se développait dans le monde occidental et que le niveau de vie des travailleurs augmentait, la classe ouvrière était de moins en moins intéressée à défier et à changer le monde dans lequel elle vivait, de manière révolutionnaire. Pour les révisionnistes progressistes, la poursuite de la révolution pour changer le monde économiquement était devenue un chemin vers l’échec, et ils affirmaient que les freins qui éloignaient la classe ouvrière de la poussée révolutionnaire et devaient devenir les nouvelles cibles de la lutte anticapitaliste étaient éléments de «culture bourgeoise paralysante», famille, éducation, traditions, justice, ordre social, nationalisme patriotique, histoire, normes éthiques, moralité sexuelle … Contrairement à l’opinion de Marx selon laquelle l’approfondissement des contradictions économiques et sociales dans la société capitaliste conduira à une transformation radicale de la société dans son ensemble, les révisionnistes progressistes ont nié les conclusions de Marx, estimant que pour changer le monde, la culture et la civilisation doivent être changées, et non Mode de production. (Changer les rapports sociaux de production comme préalable à la transformation des forces productives et des moyens de production et à la révolution sociale en définitive. NDT)  Ils ont également évalué, contrairement à Marx, que pour mobiliser les masses révolutionnaires, il fallait inventer de nouvelles zones d’attaque, comme les éléments de la tradition, des mœurs et de la culture, et non le mode de production et d’exploitation économique.

Deux penseurs progressistes de l’époque, Antonio Gramsci et Georg Lukacs, ont conclu qu’en Europe, la classe ouvrière était aveuglée par le succès de la démocratie et du capitalisme occidental. Ils pensaient que tant que la démocratie capitaliste et le capitalisme culturel ne seraient pas détruits, une révolution sociale ne serait pas possible. Selon ces réformateurs progressistes, ce n’était pas l’insurrection armée et la prise de pouvoir politique, avec l’abolition du mode d’économie capitaliste, mais la destruction de la démocratie et de la culture capitaliste, par lesquelles le capitalisme allait tomber. Toujours selon ces réformateurs progressistes, la lutte politique dans la rue n’avait plus de sens, mais dans le monde des concepts, il ne fallait pas la grève, mais des publications et changer la façon de penser des gens. (Encore une fois, ce n’est pas l’esprit qui guide le monde. Ce n’est pas la conscience qui détermine l’être, mais l’être social qui détermine la conscience. La publication et la diffusion de livres, fussent-ils subversifs, n’entraînent aucunement l’embrigadement idéologique des personnes qui les lisent. Ce n’est pas parce qu’on lit le Capital, qu’on devient marxiste ou révolutionnaire. NDT).

En 1918, Georg Lukacs a exprimé l’idée que si l’unité familiale et la moralité sexuelle sont érodées, la société peut être détruite. Georg Lukacs a mis en œuvre une politique qu’il a appelée «terrorisme culturel», qui se concentrait sur ces deux objectifs. Une grande partie du «terrorisme culturel» visait à attaquer l’esprit des enfants avec des lectures qui les encourageaient à se moquer et à rejeter la morale chrétienne. Au cours de ces lectures, les enfants ont été initiés aux questions sexuelles explicites et formés sur la conduite sexuelle perverse.

Selon les révisionnistes progressistes, en plus de changer le cours de l’action pour la transformation du monde, les acteurs de la révolution devaient également être changés. Ils considéraient qu’il n’était plus possible de compter sur la classe ouvrière, élevée par Marx au rang de force révolutionnaire et sur la classe politique dirigeante, appréciant que la classe ouvrière actuelle fût aveuglée par les succès du capitalisme et qu’elle bénéficie du développement économique. (Ce n’est pas Marx qui a élevé la classe prolétarienne au « rang » de force révolutionnaire. Ce sont les rapports sociaux de production capitalistes. Marx n’a fait que décrire cette réalité. NDT).

Pour ces raisons, les révisionnistes progressistes ont progressivement changé le prolétariat, qu’ils appréciaient de séparer d’avec les groupes mécontents de la société capitaliste. (Nous le répétons, aucun courant de pensée, aucune idéologie ne peut changer un mode de production et ses rapports sociaux de production. Aucune secte ne peut «changer le prolétariat» si les conditions matérielles – physiques de ces transformations n’existent pas. Les chrétiens ont su embrigader les esclaves pour qu’ils deviennent des serfs et les hommes libres pour qu’ils deviennent des seigneurs, mais ils n’auraient pas su les changés en ouvriers. NDT).

Minorités ethniques / raciales: beaucoup d’Africains, d’Hispaniques, d’Arabes, d’Amérindiens, d’immigrants sans papiers, mais tous d’ethnies multiples. Pour eux, le principal ennemi est l’homme blanc, comme le monde entier l’a vu dans la violence de cette année en Europe et en Amérique;

Minorités sexuelles: lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, intersexués, asexués, pansexuels, bispirituels, variante de genre, etc. Les féministes de troisième génération: au cours des deux premières générations, le mouvement féministe a mené avec succès une campagne pour le suffrage des femmes, pour l’admission des femmes à toutes professions et à l’université; dans la troisième vague, le féminisme se concentre sur les conflits avec les hommes, en utilisant les concepts de chauvinisme masculin, de masculinité toxique, de sexisme et de la pratique répandue des avortements.

Minorités religieusesLes précaires: le groupe social de ceux qui vivent à la frontière, généralement par le biais de l’aide sociale et qui estiment ne pas avoir de sécurité économique pour l’avenir. Ils correspondent à l’ancien nom de «lumpenprolétariat» décrit par Mihai Eminescu dans le poème «Empereur et prolétarien»;

Manifestants professionnels et mercenaires: personnes disposées à s’engager dans des manifestations organisées de toute nature, moyennant une solde;

Les étudiants radicalisés: ceux qui croient que la société capitaliste a atteint ses limites et ne répond plus à leurs exigences futures. Beaucoup d’entre eux ont une bonne opinion du communisme (de quel communisme ? NDT) le considérant comme une société supérieure au capitalisme, humaine, apportant un bien-être général, sans les contradictions du capitalisme, une sorte de néo-christianisme.

Membres d’organisations anticapitalistes, anti-corporatistes, anti-establishment, des «égalitaristes». Ceux rejetés par la vie sociale: échecs, exclusions, ratés;

Les verts extrémistes.

La naissance du révisionnisme culturel progressif appelé improprement marxisme culturel.

En 1929, les révisionnistes progressistes et les marxistes se sont réunis à la « Semaine d’étude marxiste à Francfort« , en Allemagne. Là, Georg Lukacs a rencontré un jeune et riche progressiste, Felix Weil, qui est devenu le financier du groupe.

Jusqu’à l’apparition de Georg Lukacs, la théorie marxiste classique ne reposait que sur des transformations économiques qui cherchaient à éliminer les différences de classe. Sans surprise Felix Weil fut enthousiasmé par la vision culturelle du courant progressiste promue par Georg Lukacs. Il a donc été décidé de financer une nouvelle institution révisionniste progressiste appelée – l’Institut de recherche sociale – connue plus tard sous le nom d’école de Francfort. En 1930, «l’école» change de direction sous le nouveau directeur, Max Horkheimer. L’équipe a commencé à mélanger les idées de Freud avec celles promues par les révisionnistes progressistes, appelés à tort les néo-marxistes. De cette façon, il est apparu le révisionnisme progressiste culturel, incorrectement appelé marxisme culturel, qui a également été appelé à tort, après l’annexion du freudisme, le marxisme sexuel (sexo-marxisme). Le nom correct est le révisionnisme progressif sexuel (révisionnisme sexo-progressif). Si dans le marxisme classique, la classe ouvrière était considérée comme la plus opprimée des classes exploitées, la nouvelle théorie révisionniste progressiste prétend que toute la société est psychologiquement opprimée par les institutions de la civilisation occidentale, dont la première est la famille.

L’école de Francfort a conclu que cette théorie aurait besoin de nouveaux dirigeants pour accélérer le changement, car selon leurs conclusions, la classe ouvrière n’était plus en mesure de se révolter volontairement que spontanément sous la pression des événements. En Allemagne, les nationaux-socialistes (NAZI) sont arrivés au pouvoir en 1933. Ce n’était ni le bon endroit ni le bon moment pour être un juif révisionniste progressiste, de sorte que de nombreux membres de l’école ont déménagé à New York, un bastion de la civilisation occidentale. L’arrivée en Amérique des révisionnistes progressistes européens.

En 1934, «l’école» renaît à l’Université Columbia de New York et ses membres commencent à transférer leurs idées sur la culture américaine. En Colombie, «l’école» a perfectionné l’instrument qui suivra pour s’en servir pour détruire la civilisation occidentale: l’Imprimé. Ils ont publié de nombreux documents, dont le premier était le Programme de la nouvelle idéologie sociale « Critical Theory« . « Critical Theory » est un jeu de sémantique, d’une étonnante simplicité: pour critiquer tous les piliers de la culture occidentale – famille, religion, moralité, éthique, démocratie, droit, liberté d’expression, éducation et plus encore. L’espoir était que, sous la pression, ces piliers s’écrouleraient et – avec eux – la Société.

Le prochain matériel de justification du révisionnisme progressif était le livre « Personnalité autoritaire« , co-écrit par Theodor Adorno. Il a redéfini les croyances américaines traditionnelles sur les rôles de genre et la moralité sexuelle, les qualifiant de «préjugés». Theodor Adorno les a comparés aux traditions lors de l’apparition du fascisme en Europe.

L’école de Francfort

L’école de Francfort, désormais relocalisée aux États-Unis, a favorisé la transition des idées économiques marxistes à celles de Freud, en publiant des ouvrages sur la répression psychologique.Leur travail a divisé la société en deux groupes principaux: les oppresseurs et les victimes. Ils ont montré que l’histoire et la réalité ont été créées par ces groupes qui contrôlaient les institutions traditionnelles.

À cette époque, sous ces mots, on comptait des hommes blancs, chrétiens ou juifs, d’origine européenne, qui formaient la majorité de la catégorie des «oppresseurs». Partant de cette idée, ils ont montré que les rôles sociaux traditionnels des hommes et des femmes étaient dus aux différences entre les sexes, tels qu’ils étaient définis par les «oppresseurs». Le sexisme était défini comme la domination de la société par les hommes. En d’autres termes, le genre n’existait pas dans la réalité, mais n’était qu’une «construction sociale» et la lutte contre les privilèges masculins est devenue une partie de la «lutte révolutionnaire» des révisionnistes progressistes.

Adorno et Horkheimer sont revenues en Allemagne à la fin de la guerre. Herbert Marcuse, un autre membre de l’École, est resté en Amérique et, en 1955, a publié «Eros and Civilization», un livre dans lequel Marcuse montrait que la civilisation occidentale était intrinsèquement répressive, car il abandonnait le bonheur pour le progrès social. Marcuse a ainsi avancé l’idée de «Perversité polymorphique», un concept créé par Freud, qui fixait l’idée des plaisirs sexuels en dehors des normes traditionnelles. «Éros et civilisation» aura une grande influence sur la création de la «révolution sexuelle» de 1960. Marcuse sera celui qui répondra à la question de Horkheimer en 1930: qui seront les nouveaux dirigeants de la «révolution» au lieu de la classe ouvrière? Et il a également donné la réponse: «Une coalition avec le rôle de la victime» composée de minorités – essentiellement des noirs, des femmes et des homosexuels. Les mouvements sociaux des années 1960 – le mouvement d’émancipation des noirs, le féminisme, les droits des homosexuels, la «libération» sexuelle – ont donné à Marcuse une opportunité unique. Les idées de l’école de Francfort se répandent extrêmement rapidement dans les universités américaines; (et pour cause, la petite bourgeoisie envahissait les campus. NDT) Le révisionnisme culturel progressif s’est répandu sous le faux nom de marxisme culturel est devenu, lentement, la norme dans le monde universitaire.

En 1965, année de pointe des mouvements sociaux (petits bourgeois. NDT), Marcuse publie «Tolérance répressive». Dans sa nouvelle théorie, la tolérance traditionnelle de toutes les valeurs et idées dans la société américaine signifiait en fait la répression des idées «correctes».

Il en fit le terme de «tolérance libératrice», par lequel il proposait la tolérance de toute idée appartenant au révisionnisme progressiste qui était présentée comme des «idées de gauche» pour compromettre le marxisme et l’intolérance aux idées de la droite conservatrice. Depuis lors, un thème omniprésent de l’école de Francfort a été la tolérance totale à leurs idées et l’intolérance absolue de tout point de vue autre que le leur respectivement aux idées promues par le révisionnisme progressiste. C’est aussi la caractéristique fondamentale de ceux qui adorent aujourd’hui «le politiquement correct» et – en fait – de tous les révisionnismes progressistes qui se définissent  de «gauche» pour compromettre la vraie gauche marxiste. (Les concepts mêmes de gauche – gauche marxiste – socialiste – progressiste – gauchiste et de droite – fascisme – Nazi – suprémaciste – sont les reliquats du sectarisme et du dogmatisme institué par l’École de l’intolérance totale de Francfort. Selon nous il y a le capital – la classe bourgeoise réactionnaire – et le travail salarié – le prolétariat révolutionnaire. NDT).

C’est la base des accusations actuellement portées contre ceux qui ne sont pas d’accord avec les idées et le programme des révisionnistes progressistes, définis à tort comme des «gauchistes» et auxquels, on applique des étiquettes de: fasciste, raciste, sexiste, homophobe, etc. C’est la base de la violence à travers laquelle agissent les révisionnistes progressistes: coups, destruction, intimidation, contre ceux qui s’opposent à eux par des arguments. L’activité de l’école de Francfort a eu un impact majeur sur la culture américaine. Il a remodelé la société américaine homogène des années 50, «la transformant en la nation divisée et révoltée d’aujourd’hui». Elle a contribué au déclin de la famille, à la montée du féminisme radical et à la polarisation raciale que nous pouvons observer – aujourd’hui. (L’école de Francfort fut l’instrument par lequel s’exprimèrent, via la bourgeoisie intellectuelle étriquée,  les rapports sociaux de production dégénérés d’un mode de production décadent. NDT).


Neo-Marxism, a creation of International Progressive Revisionism to combat Marxism
and promote the New World Order.


Par Constantin Cretu  Bucharest. October 2020.

Progressive Revisionism, promoted internationally by corporate imperialism under the improper name of Neo-Marxism is an ideological-political current that empties content and denies the fundamental principles of Marxism and tends to replace the political, philosophical and economic foundations of Marxism with reformist and opportunist right theories.

Progressive Revisionism begins with the ideas and publications of the Frankfurt School, which was the forum where Progressive Revisionism was born and founded. It was promoted, internationally, under the improper name of Neo-Marxism. This school was developed in the 1920s by the group: Carl Grunberg, Herbert Marcuse, Antonio Gramsci, Frederik Pollock, Georg Lukacs, Felix Weill and others, who formed the Institute for Social Research at Goethe University.

In the face of the Nazi danger, the Frankfurt Group temporarily moved to Vienna, then to New York.

Starting from Marx’s statement that: « Philosophers have only interpreted the world, the important thing is to change it », the Group of Max Horkheimer, Theodor W. Adorno, Erich Fromm and Herbert Marcuse, developed the idea of ​​a multidisciplinary approach to the world, with the integration of Freudianism, art, psychology, modern physics, mathematics, etc., in the Social sciences.

The Progressive Revisionists in Frankfurt called themselves the Neo-Marxists, in order to compromise Marxist theory and Marx, as they were the first to have the courage to deny the validity of Marxist theory, stating that the revolutionary role of the proletariat and the establishment of the dictatorship of the proletariat are fictions, not historical laws as described by Marx.

In their analyzes, the Progressive Revisionists showed, contrary to Marxist theory, that as the economy developed in the Western world and the living standards of the workers increased, the working class became less and less interested in challenging and changing the world in which they lived, in a revolutionary way.

For Progressive Revisionists, the continuation of the revolution to change the world economically had become a road to failure, and they claimed that the brakes that kept the working class away from revolutionary drive and were to become the new targets of the anti-capitalist struggle were elements of « paralyzing bourgeois culture. »  family, education, traditions, justice, social order, patriotic nationalism, history, ethical norms, sexual morality …

Contrary to Marx’s view that deepening economic and social contradictions in capitalist society will lead to a radical transformation of society as a whole, Progressive Revisionists have denied Marx’s conclusions, believing that in order to change the world, culture and civilization must be changed, not the mode of production. They also appreciated, contrary to Marx, that in order to mobilize the revolutionary masses, new areas of attack had to be invented, such as the elements of tradition and culture, not the mode of production and economic exploitation.

Two progressive thinkers of the time, Antonio Gramsci and Georg Lukacs, concluded that in Europe, the working class was blinded by the success of Western democracy and capitalism.

They thought that until capitalist democracy and cultural capitalism will not be destroyed, a social revolution would not be possible. According to these progressive reformers not the armed insurrection and the takeover of political power, with the abolition of the capitalist mode of economy was the way to go, but the destruction of democracy and capitalist culture, through which capitalism  was going to fall. Also according to these progressive reformers, the political struggle in the street no longer made sense, but in the world of concepts, not strike was necessary but publications and changing people’s thinking. In 1918, Georg Lukacs expressed the idea according to which if family unity and sexual morality are eroded, society can be destroyed. In 1918, Georg Lukacs expressed the idea that if family unity and sexual morality are eroded, society can be destroyed. Georg Lukacs implemented a policy he called « cultural terrorism, » which focused on these two goals.

Georg Lukacs also implemented a policy he called « cultural terrorism, » which focused on these two goals. Much of « cultural terrorism » aimed at to attack children’s minds with readings that encouraged them to mock and reject Christian morality. In these readings, children were introduced to explicit sexual issues and taught about promiscuous sexual conduct.

According to Progressive Revisionists in addition to changing the course of action for the transformation of the world – the actors of the revolution also had to be changed. They considered that it was no longer possible to count on the working class, raised by Marx to the rank of revolutionary force and the ruling political class, appreciating that the current working class was blinded by the successes of capitalism and is the beneficiary of economic development of that does not want anymore to be absent.

For these reasons, the Progressive Revisionists gradually changed the Proletariat, which they appreciated that could no longer rely on, with the dissatisfied groups in modern society:

Ethnic / racial minorities: many, but not all, Africans, Hispanics, Arabs, Native Americans, undocumented immigrants, those with multiple ethnicities. For them the main enemy is the white man, as the whole world has seen in this year’s violence in Europe and America;

Sexual minorities: lesbians, gays, bisexuals, transgender, intersex, asexual, pansexual, two-spirits, gender variant, fluid, etc.

Third-generation feminists: in the first two generations, the feminist movement successfully campaigned for women’s suffrage, for the admission of women to their professions and universities; In the third wave, feminism focuses on conflict with men, using the concepts of male chauvinism, toxic masculinity, sexism, and the widespread practice of abortions.

Religious minorities.

The precarious: the social group of those who live on the border, usually through social assistance and who feel that they have no economic security for the future. They correspond to the old name of « lumpenproletariat » described by Mihai Eminescu in the poem « Emperor and Proletarian »;

Protesters by profession: people willing to commit to organized protests of any kind, for a fee;
Socially radicalized students: those who believe that capitalist society has reached its limits and no longer meets their future requirements. Many of them have a good opinion about communism, considering it as a society superior to capitalism, human, bringing general well-being, without the contradictions of capitalism, a kind of neo-Christianity.

Members of anti-capitalist organizations, anti-corporatist, anti-establishment, of the « egalitarians ».


Those « outside » social life
: failures, exclusions, missed, not endowed;
The extremist greens.

The birth of Progressive Cultural Revisionism improperly called Cultural Marxism.
In 1929, Progressive Revisionists and Marxists met at « Marxist Study Week in Frankfurt », Germany. There, Georg Lukacs met a young and wealthy Progressive, Felix Weil, who became the group’s financier.

Until the appearance of Georg Lukacs, classical Marxist theory relied only on economic transformations who were looking to eliminate class differences.

Felix Weil was enthusiastic about the cultural vision of the progressive current promoted by Georg Lukacs.

So it was decided to fund a new Progressive Revisionist Institution called – the Institute for Social Research – later known as the Frankfurt School.

In 1930, the « school » changed direction under the new principal, Max Horkheimer. The team began to mix Freud’s ideas with those promoted by the Progressive Revisionists, improperly called the Neo-Marxists.

In this way, it appeared Cultural Progressive Revisionism, improperly called Cultural Marxism, which has also been called improperly, after the annexation of Freudianism, Sexual Marxism (Sexo-Marxism). The correct name is Sexual Progressive Revisionism (Sexo-Progressive Revisionism).

If in classical Marxism, the working class was seen as being the most oppressed of the ruling classes, the new Progressive Revisionist theory claims that the whole society is psychologically oppressed by the institutions of Western civilization, the first of which is the family.

The Frankfurt School concluded that this theory would need new leaders to hurry change, because according to their conclusions, the working class was no longer able to revolt voluntarily.

In Germany, the National Socialists came to power in 1933. It was not the right place and time to be a Progressive revisionist Jew, so that many members of the school moved to New York, a bastion of Western civilization, at that time.

The arrival in America of European Progressive Revisionists.

In 1934, the « school » was reborn at Columbia University in New York, and its members began to transfer their ideas about American Culture. In Colombia, the « school » perfected the instrument which follow to use it to destroy Western civilization: the Printed Word.

They published many materials, the first of which was the Program of the new social ideology « Critical Theory ».

Its followers were called « Critical Theorists, who today reached the 5th – 7th generation.

« Critical Theory » is a game about semantics, of astonishing simplicity: to criticize every pillar of Western culture – family, religion, morality, ethics, democracy, law, freedom of expression, education and more. The hope was that, under pressure, these pillars would crumble and – with them – the Society.

The next substantiating material of Progressive Revisionism was the book « Authoritarian Personality », co-authored by Theodor Adorno. It redefined traditional American beliefs about gender roles and sexual morality, calling them « Prejudices. » Theodor Adorno compared them to the traditions they led at the appearance fascism in Europe.

The Frankfurt School, now relocated to the United States, promoted the transition from Marxist economic ideas to those of Freud, publishing works on psychological repression.
Their work divided society into two main groups: Oppressors and Victims.

They showed that history and reality were created by those groups that controlled traditional institutions.

At that time, under these words were called white men, Christians or Jews, of European descent, who formed the majority of the category of « Oppressors ».

Starting from this idea, they showed that the traditional social roles of men and women were due to gender differences, as they were defined by « Oppressors ». Sexism was defined as the domination of society by men.

In other words, gender did not exist in reality, but was only a « Social Construction », and the struggle against male privileges became part of the « revolutionary struggle » of the Progressive Revisionists.

A coalition of victims Adorno and Horkheimer returned to Germany at the end of the war. Herbert Marcuse, another member of the School, remained in America and, in 1955, published « Eros and Civilization, » a book in which Marcuse showed that Western civilization was intrinsically repressive, as he gave up happiness for social progress.

Marcuse thus advanced the idea of ​​ »Polymorphic Perversity », a concept created by Freud, which fixed the idea of ​​sexual pleasures outside the traditional norms.

« Eros and Civilization » will have a great influence in creating the « Sexual Revolution » of 1960. Marcuse will be the one to answer Horkheimer’s  1930 question: Who will be the new leaders of the « revolution » instead of the working class? And he also gave the answer: « A coalition with role of the victim” made up of minorities – primarily blacks, women and homosexuals.

The social movements of the 1960s – the black emancipation movement, feminism, gay rights, sexual « liberation » – gave Marcuse a unique opportunity. The ideas of the Frankfurt School spread extremely rapidly in American universities; Progressive Cultural Revisionism spread under the false name of Cultural Marxism became, slowly, norm in the world academic.

In 1965, the peak year of social movements, Marcuse published « Repressive Tolerance. » In his new theory, the traditional tolerance of all values ​​and ideas in American society meant actually repression of « Correct » ideas. He made it the term “Liberating Tolerance”, by which proposed tolerance any idea belonging to Progressive Revisionism which were presented as « Left Ideas » to compromise Marxism and the intolerance to the ideas of the (conservative) right.

Since then, a pervasive theme of the Frankfurt School has been total tolerance to their ideas and the absolute intolerance of any point of view other than their own respectively to the ideas promoted by Progressive Revisionism. This is also the fundamental feature of those what they worship today « Political Correctness » and – in fact – of all the Progressive Revisionists who define themselves « left » to compromise the true Marxist left.

This is the basis of the accusations currently brought against those who do not agree with the ideas and Program of the Progressive Revisionists, improperly defined as « leftists » and to whom, applies to them labels of: fascist, racist, sexist, homophobic, etc. This is the basis of the violence through which the Progressive Revisionists act through: beatings, destruction, intimidation, against those who oppose them with arguments.

The activity of the Frankfurt School had a major impact on American culture. It has reshaped the homogeneous American society of the 1950s, « transforming it into the divided and animosity nation of today. »

It has contributed to the decline of the family, to the rise of radical feminism and to the racial polarization we can observe – today.

The American political system not only did not oppose  to much to the trend of Progressive Revisionism, but it has fully embraced it and promoted it in society especially through a totally erroneous public education, guidance wrong.

The most prestigious universities have become nurseries for graduates impregnated by Progressive Revisionism intentionally presented as « left » but without having anything in common with the Marxist left.

Appeared and theorists of practical methods of Instigation and Opposition. The most representative is Saul Alinsky , a faithful « soldier » of Progressive Cultural Revisionism and the theory of Progressive Social Revolution, in social terms and of « Political Correctness » in political terms. He published the « Handbook of the Radicals, » a kind of bible of the American Progressive Revisionists, some of whom present themselves politically as Democratic Socialists and promote a Post-Capitalist Society based on the principles of Progressive Revisionism which are also the basis of The New World Order.

As a result, we can say that we now live in a hypersensitive society, in which social tendencies and “feelings” have annulled biological realities and social objectives, being decisive factors in determining what is considered « Right » or « Wrong » today.

Political Correctness is therefore a war on logic and judgement founded and promoted by Progressive Revisionists.

Constantin Cretu  Bucharest

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