Vraisemblable échec de la révolution de couleur en Biélorussie

Vraisemblable échec de la révolution de couleur en Biélorussie

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par Mikhail Gamandiy-Egorov.

Alors que la Biélorussie faisait partie des priorités récentes en matière de déstabilisation visant l’espace eurasien par les instigateurs occidentaux, la situation actuelle semble confirmer la thèse de l’échec de ce scénario.

Le fait que l’État biélorusse faisait partie des principales priorités de l’establishment US et plus généralement atlantiste en termes de déstabilisation de la situation ne laisse aucun doute. Et ce non seulement dans l’objectif de se débarrasser d’un leader mal aimé des Occidentaux, mais également et peut-être surtout de tenter à ralentir la montée en puissance sans précédent de l’espace eurasien dans le cadre multipolaire du monde, ainsi que des principaux adversaires géopolitiques du camp atlantiste, qui partagent des relations d’alliance avec Minsk.

Mais malgré des semaines de manifestations soutenues par les principales capitales occidentales, ainsi que le refus par ces dernières de reconnaitre la légitimité de la réélection du président Loukachenko, tout semble désormais confirmer la thèse de l’échec du scénario voulu et calculé par le camp atlantiste.

Plusieurs faits le démontrent assez clairement. Premièrement, le fait que les principaux alliés de Minsk aient affiché leur solidarité avec le pouvoir légitime n’a laissé aucun doute. Effectivement, l’opposition nette à une interférence extérieure s’est même traduite par l’éventualité déclarée d’une implication de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), à laquelle la Biélorussie appartient. Faisant comprendre aux élites occidentales tout le sérieux de la motivation des alliés de Minsk.

Deuxièmement, les sanctions annoncées par l’Union européenne vis-à-vis de nombre de responsables biélorusses – sans pour autant y inclure Alexandre Loukachenko – a également mis en lumière que malgré le refus de cette UE à reconnaitre la légitimité des résultats de l’élection présidentielle biélorusse et la rhétorique hostile – l’incapacité des Occidentaux à dépasser certaines lignes rouges. Qui auraient été dépassées si l’Occident politique avait effectivement cherché à interférer encore plus dans les affaires intérieures de la Biélorussie.

Troisièmement, et cela est tout aussi important – c’est l’échec, un peu comme à l’image du Venezuela, de se placer pour les élites occidentales en porte-paroles de la communauté internationale. En effet, la voix d’une minorité mondiale ne peut aucunement parler au nom d’une communauté internationale au véritable sens du terme. Le fait que les résultats des élections biélorusses aient été reconnus rapidement par plusieurs grandes puissances internationales et régionales (Chine, Russie, Iran, Syrie, Turquie), sans oublier les autres pays de l’espace eurasien, notamment membres de l’Union économique eurasiatique, ainsi que nombre de pays d’Amérique latine et d’Afrique, a clairement mis en exergue que la véritable notion de communauté internationale est tout sauf celle présentée par les Occidentaux.

Quatrièmement, la tentative des élites occidentales de faire de l’opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa une sorte de leader parallèle, un peu comme à l’image du Venezuela, à savoir présenter un candidat perdant de l’élection comme leader autoproclamé par un groupe limité de pays, le tout dans une totale incapacité d’influer sur les décisions prises au niveau étatique du pays concerné, ne fait confirmer un peu plus tout le ridicule d’une telle approche.

Dernièrement, et cela est peut-être même le plus important car cela concerne les citoyens biélorusses et leur pays. Le refus de soutenir les manifestations par une majorité de la population du pays et l’essoufflement progressif observé au niveau des partisans de l’opposition ont clairement démontré que les instigateurs de la tentative de déstabilisation en Biélorussie peuvent déjà commencer à faire une sorte de bilan de leur échec. Et pourquoi pas par la même occasion faire état des finances parties dans le vent à cet effet.

En effet et selon les sources se trouvant sur place, les manifestations ont non seulement diminué en intensité de par le nombre des participants, mais désormais c’est principalement en week-end qu’elles se déroulent. Les autres jours étant ouvrables – les opposants au président Loukachenko se sont donc rendus à l’évidence qu’il faut reprendre le cours normal des choses – à savoir travailler à l’instar des partisans du gouvernement. Après tout, ce n’est ni Washington, ni Bruxelles, ni toute autre capitale occidentale qui paieront les salaires à la fin du mois.

source : http://www.observateurcontinental.fr

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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