Différentes approches de l’Ontario et du Québec face à la deuxième vague

Différentes approches de l’Ontario et du Québec face à la deuxième vague
À l’instar du Québec, l’Ontario connaît depuis les derniers jours une augmentation significative du nombre de cas de COVID-19 au sein de sa population de 14 734 000 habitants. Le gouvernement a donc raffermi certaines mesures afin de ralentir la progression de l’épidémie.

Dans cette province où 51 710 personnes ont été déclarées positives à la COVID-19 depuis le début de la pandémie et 2848 en sont décédées, on comptait hier, 30 septembre, 625 nouveaux cas, quatre nouveaux décès et 150 personnes hospitalisées, dont 35 aux soins intensifs.

Sachant que la population de l’Ontario est 72 % plus élevée que celle du Québec, la situation y est toutefois moins alarmante qu’au Québec où on a recensé, mercredi 30 septembre, 838 nouveaux cas, 262 hospitalisations, dont 43 aux soins intensifs, et deux décès, portant le nombre total de personnes infectées à 74 288, dont 5833 décès, parmi une population de 8 574 571 habitants.
 

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Voici un coup d’œil des mesures de santé publique actuellement en application chez nos voisins ontariens.

Le port du masque dans les écoles

Les élèves de la 4e à année à la 12e année sont tenus de porter un couvre-visage à l’intérieur de leur école, et ce, autant dans les couloirs qu’en classe, de même que dans les autobus scolaires. Cette mesure est encouragée, mais pas obligatoire, pour les élèves de la maternelle à la 3e année.

Au Québec, le port du couvre-visage n’est pas exigé pour les élèves du préscolaire à la 4e année, il l’est toutefois pour les élèves de 5e et 6e années et tous les élèves du secondaire quand ceux-ci se déplacent dans les aires communes de l’école. Il n’est toutefois pas requis à l’intérieur des classes.

Les salles de spectacles et les musées

Les salles de spectacles, les théâtres, les salles de concert et les cinémas demeurent ouverts mais le nombre de spectateurs qu’ils peuvent accueillir ne doit pas excéder 50 personnes, excluant les artistes sur scène. Les spectateurs d’adresse différente doivent être espacés de deux mètres les uns des autres, et se trouver à une distance d’au moins deux mètres des artistes sur scène. Des barrières de plexiglas ou d’autre matériau imperméable doivent être installées entre le public, d’une part, et les chanteurs et les musiciens d’instruments à vent, d’autre part. Les musées aussi peuvent accueillir des visiteurs.

Dans les zones rouges du Québec, tous ces lieux d’arts vivants et les musées sont complètement fermés pour 28 jours.

Les restaurants et les bars

Depuis le 26 septembre, les restaurants, les bars et autres établissements servant nourriture et boissons, y compris les clubs de nuit, de toute la province doivent cesser de servir de l’alcool à partir de 23 h 00 et fermer leurs portes à minuit, sauf pour les plats à emporter ou les livraisons. Les bars de danseuses, sont complètement fermés. Tous les clients qui entrent dans un restaurant sont tenus de s’identifier et de donner leurs coordonnées afin de pouvoir les retracer si on apprenait qu’une personne infectée a fréquenté l’établissement. Les salles de karaoké, les casinos qui étaient déjà fermés avant cette date le demeurent.

Au Québec, la mesure est plus drastique puisque, dans les régions en zone rouge, les restaurateurs ne peuvent recevoir aucun client en salle. Ils ne sont autorisés qu’à offrir des plats à emporter et à effectuer des livraisons. Les bars sont quant à eux.

Gym et sports

Les centres de gym et de conditionnement physique, ainsi que les centres communautaires sont ouverts mais ne peuvent accueillir qu’un nombre de personnes pouvant maintenir une distance de deux mètres entre elles et ce, jusqu’à un maximum de 50 personnes.

Ces mêmes types de lieux restent également ouverts dans les régions du Québec en zone rouge.

À propos de l'auteur Le Devoir

Le Devoir a été fondé le 10 janvier 1910 par le journaliste et homme politique Henri Bourassa. Le fondateur avait souhaité que son journal demeure totalement indépendant et qu’il ne puisse être vendu à aucun groupe, ce qui est toujours le cas cent ans plus tard.De journal de combat à sa création, Le Devoir a évolué vers la formule du journal d’information dans la tradition nord-américaine. Il s’engage à défendre les idées et les causes qui assureront l’avancement politique, économique, culturel et social de la société québécoise.www.ledevoir.com

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