Passer de l’attrait pour la loi à l’empathie et la compassion pour autrui

Passer de l’attrait pour la loi à l’empathie et la compassion pour autrui
Passer de l’attrait pour la loi à l’empathie et la compassion pour autrui

par Marie-France de Meuron.

Nous traversons une période où la loi et ses décrets imposent un cadre très strict et surtout très défini, comme des échafaudages, avec le prétexte de maintenir l’expansion d’un microorganisme alors qu’il semblerait plutôt que ce soit pour se donner une armature, ersatz d’une stabilité. Les êtres humains doivent s’y conformer, se glisser dans le moule défini par une minorité, quitte à en devenir déformés, ce qui apparaît de plus en plus fort – maintenant que le temps permet un recul certain – et que des lois se figent, que des problèmes sanitaires consécutifs aux mesures sont de plus en plus mis en évidence et que bien des entreprises s’écroulent, elles qui représentent les réelles fondations d’une existence décente pour un grand nombre d’employés et leurs familles.

Les exemples foisonnent pour montrer à quel point ce qui nous administre et veut nous contenir est semblable à un matériau métallique rigide, un agglomérat de béton ou de cannes de bambou, ces dernières pouvant montrer un semblant de souplesse mais restant bien fermes.

Actuellement, nous subissons surtout le tsunami des lois pro-masques. Même si elles sont plus ou moins arrangeantes, il n’empêche que le masque est en soi très rigide : il impose une respiration limitée voire délétère accompagnée d’autres pathologies. Ce n’est donc pas en le portant que nous nous développons dans la « maison organique » qu’est notre corps.

Toutes ces mesures sont décrétées par des professionnels qui les concoctent selon des considérations mentales, des calculs, des statistiques, des modélisations. À la limite, ils semblent en quelque sorte eux-mêmes manipulés par toutes les données reçues, par tous les concepts émis par différentes sources, manipulations qu’ils nous transmettent sous une autre forme bien sûr mais le mouvement psychique est de la même nature.

Si nous sommes conscients de la manipulation venant de notre cadre de vie, il peut être utile de découvrir qu’il y a peut-être un effet miroir qui nous est révélé en ce sens que nous utilisons aussi ce mécanisme avec nous-mêmes sans doute de manière beaucoup plus subtile. Que ne nous imposons-nous pas d’exécuter en nous donnant de beaux prétextes ou de bonnes excuses, ou encore en nous soumettant à des mécanismes intrapsychiques installés depuis l’enfance ?

Si les dirigeants ou le souverain en nous dictent nos conduites, que ressent l’être intérieur qui subit toutes les charges de ces manipulations ? Dans maintes situations, il apparaît comme un objet sans âme qui fonctionne selon les modèles imposés, comme si on voulait le réduire en un robot. En réalité, les sujets ainsi réduits détiennent par essence une sensibilité très développée et éprouvent diverses souffrances sur plusieurs plans, dont certaines sont apparemment nouvelles vu la situation aigüe ou d’autres encore remontent à la surface sous l’accumulation des agressions. Quelle disponibilité ceux qui créent l’ambiance sanitaire – que ce soit les dirigeants et leurs relais, les contrôleurs policiers ou gardes sécuritaires, ou ceux qui dénoncent les contrevenants ou ceux qui appliquent les mesures à la lettre – ont-ils à l’égard de l’être sensible, de l’être humain dans son entièreté et pas seulement en tant que citoyen que l’on veut assujettir à des décrets qui relèvent, comme on l’a constaté maintes fois, d’un certain taux d’arbitraire ? On dirait que ceux qui détiennent – pour l’instant – la responsabilité de l’état semblent non pas lobotomisés d’un lobe de leurs cerveaux mais absents de l’autre lobe, celui qui recèle leurs dimensions affectives, lesquelles établissent les relations entre les humains, en particulier par la compassion et l’empathie.

La compassion qui offre de l’affection, l’empathie qui permet de ressentir en soi ce que vit l’autre. Ceux qui se coupent de ces élans du centre d’eux-mêmes, du cœur, ne semblent pas prendre conscience qu’ils se coupent aussi de cette dimension de leur propre entité humaine capable de rayonner tant vers l’intérieur d’eux que vers autrui. Cette « amputation » d’élans du cœur peut développer ou causer des pathologies sans doute sournoises mais qui s’installent avec le temps et la répétition des actes.

Certains savent garder une attitude sensible tout en pratiquant leurs rôles de gendarmes comme ne témoigne cette vidéo.

Ce ne sont pas les juristes qui sont forcément le plus dépourvus d’empathie comme le manifeste avec tant de chaleur humaine un avocat qui a créé une association de défense des citoyens.

À l’inverse, que vivent ceux qui imposent la quarantaine sans vraiment tenir compte des conséquences sur le vécu global des personnes tel que très bien décrit par une chroniqueuse : « Casse-tête logistique qui nuit à l’économie autant qu’au moral, le confinement imposé à l’entourage d’une personne infectée fait trop de ravages pour être maintenu » ?

Une dimension supérieure d’une telle mesure est atteinte lorsque des policiers viennent mettre les menottes aux mains d’une femme enceinte, entourée de deux enfants simplement à cause d’un message  sur Facebook pour organiser une manifestation anti-confinement. Évidemment on peut dire qu’elle aurait pu se tenir coi mais n’y a-t-il plus la place pour l’empathie d’éprouver ce qu’elle vit avec sa famille dans l’état de confinement, ce qui l’a faite réagir avec ses moyens limités dans de telles conditions ?

L’absentéisme de la compassion atteint un sommet quand des médecins eux-mêmes poussent la loi à son extrême : ici le Dr Jacques Girard, qui dirige la régie de la santé publique de Québec se coupe de la réalité globale vécue par des gens en bonne santé qui ont ressenti leur élan de vie de ne pas s’enfermer en quarantaine, élan qui « les a conduits à être jugés « non coopératifs » et internés de force dans une installation de quarantaine ».

Que ressentent les agents actifs du gouvernement qui obéissent à de tels ordres et qui, au fond, se soumettent eux-mêmes à la rigidité de la loi ? Que vivent-ils dans leurs intériorités ? Comme l’exprime si puissamment cet auteur : « Les libertés ont été enlevées par la méthode du salami – tranche par tranche. Il reste si peu de libertés et avec si peu de valeur que cela n’a pas vraiment d’importance. Lorsque nous vous dirons, à vous et à votre famille, de monter dans les trains à bestiaux, vous le ferez ». Ainsi tous les habitants baignent dans un tel marécage et la plupart s’alignent sur les concepts répétés à longueur de journée. Apparemment, une trop petite minorité s’éveille à la réalité pour pouvoir renverser le courant de ce gigantesque tsunami.

Ce qui me transperce intensément, c’est la proportion glaciale de la loi vis-à-vis des enfants. Une femme exprime dans une vidéo les différents aspects de la non-considération des dimensions essentielles des enfants. Elle fait appel aux cerveaux par le titre de son intervention : « Allô cerveaux disponibles ? ». Il est approprié de rappeler que le cerveau est l’ensemble de deux hémisphères reliés entre eux. On dirait que les dirigeants expriment dans leurs décrets de distanciation cette volonté de séparation entre nos deux hémisphères, faisant de nous des êtres divisés, donc ambivalents, affaiblis et faciles à soumettre.

Les enseignants balancent aussi entre le fait de se soumettre à la loi et celui de souffrir de ressentir à quel point le système les distancie de leurs élèves envers lesquels ils ont des devoirs fondamentaux et une compassion profonde. Un anthropologue dénonce avec force cette situation et, de plus, souligne la responsabilité de tous ceux qui participent à une décision aussi néfaste : « Que le masque ait pu être imposé aussi facilement et avec le soutien d’une partie de la médico-cratie et la passivité des autorités scolaires est aussi consternant que la mesure elle-même. Faut-il être dramatiquement coupé de soi-même et de sa propre humanité pour infliger des aberrations pareilles ?! »

La loi prend une place démesurée par rapport à l’engagement global des individus dans leurs activités professionnelles qui demandent la pratique de bien des qualités humaines. Une coiffeuse nous décrit son quotidien dans « confidences de (dé)confinés ». Évidemment, dans l’obligation de se concentrer sur tant de points imposés de l’extérieur à ses gestes professionnels, il en résulte une énergie gaspillée qui limite l’expression d’autres qualités de son être.

Il y a aussi un manque de perception physique – pourtant facile à capter pour ceux qui activent leurs systèmes réceptifs – lorsqu’on ne tient pas compte de l’impact du masque chez les enseignants. Heureusement que des laryngologues gardent le contact avec la physiologie et mentionnent avec détermination  « la multiplication des pathologies qui découleront du port du masque imposé aux enseignants pendant plusieurs heures ».

Pour l’application de la loi, le gouvernement s’appuie sur d’autres pieux bien solides : « Limiter les contraintes au strict nécessaire n’est pas toujours compatible avec l’effectivité de la norme ». Ainsi, tant pis si on étouffe d’autres dimensions vitales de l’être humain….

Cette propension à donner à la loi la suprématie sur la population nous conduit à un nouvel ordre sanitaire, « là où le visage ne se montre plus comme il est, où le corps est appelé tragiquement à primer sur le cœur. Un monde sans âme, où tout se délite pour le plus fort et pour le rire. Mais derrière son masque quoi qu’il arrive… »

La loi est aussi brandie pour limiter les élans de vie qui peuvent nécessiter des déplacements. Une minorité de dirigeants en France décident de la prolonger sans aucune considération sur les conséquences humaines multiples, en plus pour une durée très arbitraire sans relation avec les nécessités vitales et affectives.

Il y a heureusement une nation qui a su garder une vision multidimensionnelle des êtres humains, en évaluant l’ensemble des facteurs en action. « La Suède, qui a permis à ses citoyens de rester libres pendant toute la durée de la pandémie, a pratiquement déclaré victoire sur le coronavirus ».

La loi est un instrument qui par son pouvoir peut donner l’impression de puissance. D’où le fait que certains s’y accrochent et jouent avec ses possibilités, ce qui se révèle plus simple que d’être en attitude réceptive pour accueillir autrui dans toute sa multiplicité. Ce besoin de pouvoir va aussi stimuler des processus pour la « protéger », par exemple : « une instrumentalisation des procédures d’urgence du Parlement par la Commission, afin d’éviter un débat démocratique sur les vaccins OGM qui risquait de manquer d’unanimité et aurait soulevé des vérités qui dérangent, en particulier sur le caractère expérimental des vaccins OGM et sur les multiples dérogations visant à faciliter leur mise sur le marché ». Les parlementaires peuvent avoir ainsi l’illusion d’une victoire mais, en esquivant des dimensions fondamentales, ils recevront tôt ou tard un puissant retour de la part de nouvelles forces qui ne peuvent que s’éveiller devant un pareil déni.

Ceux qui imposent la loi ne tiennent pas compte des conséquences pratiques et matérielles. Ainsi, l’explosion des tests qui donnent l’impression de gérer la situation alors qu’ils coûtent un prix énorme dans une économie dévastée et un travail intense que les laboratoires n’arrivent pas à suivre. À quoi s’ajoute le fait qu’ils sont discutables sur bien des points.

Une autre illustration poignante de la loi qui se focalise sur un élément plutôt que sur un ensemble nous a été apportée de maints côtés par la séquestration des aînés dans leurs homes. Ainsi, on ne leur a pas laissé de choix. « Les autorités ont multiplié les restrictions sanitaires pour protéger les personnes âgées, au détriment de leur vie sociale. Une stratégie clivante et parfois contre-productive ». – Comme l’exprime très clairement une aînée : « Oui, je prends le risque, je préfère me sentir vivant et aller voir ma famille, quitte à mourir, mais en restant libre ».

L’application de la loi n’a pas seulement brimé l’amour entre humains mais aussi pour l’art, la nature et la joie de se mouvoir.

Marie-France de Meuron

source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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