Résistance à l’État des riches-la gôche manque à nouveau le bateau

Résistance à l’État des riches-la gôche manque à nouveau le bateau

Résistance à l’État des riches-la gôche manque à nouveau le bateauPar Robert Bibeau

This article is available in 5 languages on this webmagazine:
8.08.2020-English-Italiano-Spanish
This article is available in Portuguêse on this blogue: https://queosilenciodosjustosnaomateinocentes.blogspot.com/2020/08/resistencia-ao-estado-dos-ricos.html

Il est triste d’observer que la gôche ne comprend rien aux enjeux de la présente lutte de classe internationale qui confronte  les différentes alliances du grand capital. Dans la Guerre impérialiste en cours, sur le thème de la pandémie du coronavirus et du confinement meurtrier, il importe que le prolétariat révolutionnaire se positionne pour la défense de ses propres intérêts de classe en opposition aux intérêts du Grand capital et de ses thuriféraires.

La pandémie au coronavirus n’est que le prétexte dont se servent les blocs du capital pour s’affronter et pour tenter de rallier la populace en faveur de leurs intérêts impériaux (Chine, États-Unis, Allemagne-Union européenne). Nous le disons à nouveau, le virus Sars-CoV-2 est un monstre de guerre créé dans les laboratoires virologiques des armées américaine, chinoise, russe, ou occidentale.  Il importe peu de savoir duquel de ces labos P3 ou P4  le virus aurait échappé ou été exfiltré. Nous, prolétaires révolutionnaires, nous disons: pour la sécurité de l’humanité « fermons tous ces labos de guerre virologiques« … désarmons nos ennemis de classe et évitons une nouvelle guerre mondiale.

Nous inspirant d’un texte de la Nouvelle gauche (Nuevo Curso) d’Espagne nous allons démontrer comment la gauche retombe dans les vieilles ornières dogmatiques et sectaires des deux Grandes guerres et de la guerre froide.


La pandémie devient de plus en plus intense. Les cas recensés ont doublé toutes les six semaines. Rien qu’en Afrique, il y a déjà eu un million d’infections et 200 000 décès.  (Dans un article du quotidien espagnol El Païs, que nous reproduisons ci-dessous, des millions de pauvres sont victimes non pas du Covid-19, mais du confinement dément, au Zimbabwe seulement. Nous pourrions présenter le même portrait  catastrophique pour des dizaines de pays de l’Afrique subsaharienne. NDLR).

Aux États-Unis, une nouvelle vague est annoncée avec la propagation de la contagion dans les zones rurales. (Un canular selon des experts américains bien informés: https://les7duquebec.net/archives/256805  NDLR). Manille et Melbourne sont désormais des villes confinées (c’est leur deuxième confinement inutile – inefficace mais meurtrier pour les pauvres de ces contrées. NDLR).

« En Argentine, il y a plus de 200 000 cas et les restrictions augmentent. Le Brésil continue à un rythme de plus de 500 décès par jour et a eu 24 746 infectés au cours des dernières 24 heures . Dans l’Espagne de la nouvelle normalité , les infections ont quadruplé le mois dernier et La deuxième vague pandémique est si clairement prise pour acquise qu’au lieu de profiter du mois d’août pour de nouveaux confinements, les dispositifs militaires d’urgence sont renforcés et un appareil d’État spécifique est créé pour la gérer. »

La gauche ne devrait pas colporter la propagande terrifiante des médias bourgeois, alors que d’autres experts remettent en cause cette menace de deuxième vague hypothétique comme le Professeur Toussaint  de France: https://youtu.be/zyyESPxJsqM.  De fait, l’objectif de l’intensification de la propagande terroriste a propos d’une deuxième vague est de justifier la création de: « dispositifs militaires d’urgence » pour réprimer la résistance au confinement dément et aux mesures « barrières » de soumission et au vaccin poison éminent. Nous y reviendrons. NDLR.

La crise s’aggrave. Maintes et maintes fois, le confinement de l’emploi est en avance pour sauver les investissements au lieu de sauver des vies.  (Foutaise que cette prétention des médias bourgeois de gauche comme de droite qui présentent le confinement meurtrier comme une mesure pour sauver des vies. Ce sont les États bourgeois  qui confinent la population, les mêmes qui hier imposaient l’austérité sans se préoccuper de sauver des vies. NDLR).  La HSBC, la banque qui a été le fer de lance du capital britannique en Asie, a réduit ses bénéfices de 65% et voit venir une vague de défauts de paiement et de créances douteuses.

Des pays entiers, autrefois des modèles régionaux , comme le Liban sont en chute libre . En Argentine, le confinement restreint davantage la consommation, aggravant la récession alors que le gouvernement tente de conclure un accord avec le FMI et les grands fonds créanciers.

Il paraît évident que le Covid-19 sert de prétexte au confinement et à la répression des populations qui seraient tentées de résister à la spoliation des ressources du pays. NDLR.

En Espagne, où l’actualité du jour est la baisse de 97,7% de l’afflux de touristes en juin (cette destruction du secteur touristique et de millions de petits emplois collatéraux est causée non pas par le Covid-19, mais par les politiques d’enfermement-de fermeture des frontières- et de confinement terroriste imposée par l’État des riches. NDLR). La récession a déjà laissé plus de 1 148 000 ménages avec tous leurs membres au chômage, la demande de soupes populaires s’est multipliée par cinq et plus de 32 000 personnes sont décédées en attente des prestations de dépendance de la la bureaucratie. Un bon exemple de jusqu’où  est allé « nous ne laisserons personne derrière »  du gouvernement PSOE-Podemos.

En effet, le gouvernement  d’alliance de la gôche antique et  de la nouvelle gauche éclectique s’entendent comme larron en foire pour mener la politique terroriste des riches contre les pauvres tétanisés par le coronavirus et par la police stipendiés… « pour sauver des vies » prétendent-ils.  La gauche devrait tirer des leçons des trahisons passées et présentes. NDLR.

Parce que ce qui arrive est  pire et ils ne prennent pas la peine de le cacher ou de l’adoucir. Le gouverneur de la Banque d’Espagne exhorte jour après jour à de nouvelles réformes alors qu’il commence à lancer des messages en vue d’un éventuel nouveau sauvetage bancaire, sûrement déguisé en fusions et privatisations d’au moins une partie du système de retraite.

Une proie entre les capitalistes et un esprit de guerre naissant. Après que Trump a menacé d’interdire l’application chinoise TikTok , Microsoft a vu le ciel s’ouvrir pour acheter l’application la plus populaire parmi les adolescents à un prix défiant toute concurrence . Cette décision est un modèle de renationalisation des placements de capitaux à la Trump. Fait intéressant, l’offre de Microsoft ne se limite pas aux États-Unis, mais s’étend au Canada, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande , soit quatre des cinq yeux du bloc anglo-saxon émergent.

erreurs camarades de Nuevo Curso. D’abord, l’achat de la chinoise TikTok par l’américaine Microsoft est une tractation financière entre milliardaires n’ayant aucun intérêt pour la classe ouvrière.  Ensuite, il n’y a aucun mouvement de « renationalisation » en cours au sein du mode de production capitaliste, le système cherche désespérément son salut ailleurs.  C’est la vieille gauche antique qui pleurniche pour le retour  à « l’État providence » en faillite. Enfin, le soi-disant « Bloc anglo-saxon » n’est pas « émergent », mais au contraire, il est « périclitant », une autre épave qui coule en même temps que le reste de l’Alliance Atlantique. NDLR.

Mais c’est sûrement en Allemagne où l’esprit réactionnaire de la petite bourgeoisie a été le plus clairement vu ce week-end. Les manifestations contre l’usage obligatoire des masques faciaux ont réuni anarchistes et extrémistes de droite à Berlin. Au fur et à mesure que la crise progresse, cette classe sociale se radicalise dans son déni du principe de réalité et dans des manifestations de désobéissance civile absolument politiquement stériles mais qui donnent des heures et des heures de commentaire télévisé. Au final, comme en Allemagne même, ils n’ont d’autre horizon que l’instrumentalisation par les rivaux impérialistes de la bourgeoisie nationale, comme en Bulgarie ou leur recyclage en ultra-nationalisme expansionniste comme en Chine.

Il ne fait pas de doute que partout en Occident décadent, des hordes de petits-bourgeois paupérisées, de différentes obédiences politiques, envahissent les manifs du refus et s’impliquent dans les grèves ouvrières de résistance au grand capital en désespérance. Le prolétariat ne doit pas faire Front Uni ni Front Populaire avec ces segments de la classe bourgeoise en rupture de ban avec leur patron.  Cependant, le prolétariat ne doit pas leur abandonner la direction du mouvement de résistance aux préparatifs de guerre. Dans les grèves militantes de refus de payer la survie du système capitaliste, comme dans les manifs de résistance aux préparatifs de guerre nous devons présenté nos revendications de classe sans agresser aucune autre faction dans l’action, ni aucune secte politique de gôche ou de droite. Le prolétariat révolutionnaire doit concentrer ses efforts contre l’ennemi principal – le Grand Capital International. La justesse de nos mots d’ordre ralliera les prolétaires en quête d’une bannière pour fédérer leurs luttes anticapitalistes. Résister et désobéir aux imprécations des larbins politiciens qui ont mission de nous enrégimenter pour leur guerre à venir est une excellente résistance et indique au grand capital et à ses supplétifs des médias bourgeois qu’il sera très difficile de nous enrôler dans leur armée d’apocalypse.  Pas de guerre entre les peuples – pas de paix entre les classes antagonistes. NDLR.


ANNEXE

Par El PaïsHarare 

Martha Kahari avait déjà du mal à joindre les deux bouts après que le confinement imposé par le coronavirus au Zimbabwe l’ait forcée à cesser de vendre des vêtements d’occasion et des tomates au bord de la route dans la capitale Harare. Peu de temps après, le conseil municipal a démantelé son poste. (Prenez note que le coronavirus n’impose pas la loi du confinement dément. Ce sont les larbins politiciens africains – sous la botte de l’OMS – qui imposent ce confinement dément et détruisent les moyens de subsistance des millions de pauvres. NDLR).

Depuis avril, les autorités municipales – militaires –  des principales villes du Zimbabwe ont démoli des milliers de structures construites illégalement que des marchands comme Kahari utilisaient pour « vendre leur sexe », dans le cadre de ce que les décideurs politiques qualifient d’effort pour «légitimer le commerce irrégulier dans la ville ».

Avec son étal détruit, cette mère de deux enfants handicapée de 40 ans a abandonné tout espoir de pouvoir payer le loyer ou rembourser l’argent qu’elle avait emprunté pour acheter les biens qu’elle comptait vendre une fois la garde levée.

«Si je ne rembourse pas le prêt bientôt, ils viendront prendre mon sac», explique Kahari.  «Comme j’ai été privé de mes revenus, je dois vivre dans une chambre chez mes beaux-parents avec mes deux enfants et mes biens. Nous n’avons pas d’argent à manger et personne ne nous aide. « Les groupes de vendeurs et de travailleurs irréguliers au Zimbabwe affirment que les fonctionnaires municipaux, avec le soutien du gouvernement national, profitent de la détention pour détruire leurs magasins précaires et leurs étals de marché tandis que les propriétaires de ils respectent l’ordre de rester à la maison.

Lors d’une comparution conjointe en avril, Oliver Chidawu, ministre d’État de Harare, et le maire de la ville, Herbert Gomba, ont déclaré qu’ils s’étaient «inquiétés de l’angoisse qui a saisi les agents du secteur informel» depuis les démolitions avaient commencé. L’objectif de cette opération, ont-ils expliqué, était de mettre fin aux activités illégales et de garantir que les villes soient «propres, ordonnées et bien gérées», en plus de garantir que les municipalités ne perdent pas de revenus potentiels.

Les raids contre les vendeurs informels, qui représentent plus des trois quarts de la population du pays, selon l’Association zimbabwéenne des commerçants de l’économie submergée, sont fréquents dans le pays. La dernière vague de démolitions a eu lieu l’année dernière, lorsqu’environ 2 500 postes ont été détruits à Harare et Chitungwiza, une ville située à quelque 30 kilomètres au sud de la capitale.

Samuel Wadzai, PDG de la Sellers Initiative for Social and Economic Transformation (VISET), un syndicat basé à Harare, note que l’opération actuelle a détruit les moyens de subsistance de plus de trois millions de vendeurs.

Un groupe de vendeurs ambulants dans les rues d'une banlieue de Harare (Zimbabwe) en mai dernier.
Un groupe de vendeurs ambulants dans les rues d’une banlieue de Harare (Zimbabwe) en mai dernier. FONDATION TONDERAYI MUKEREDZI THOMSON REUTERS

Déjà sans revenus depuis que la nation sud-africaine a imposé l’enfermement le 30 mars, de nombreux marchands ont perdu une partie essentielle de leur marchandises et de leurs biens précieux lorsque leurs positions ont été démolies, explique Wadzai. «Nos membres ont perdu des marchandises et des biens valant des millions de dollars dans cette offensive sur tout le territoire national», poursuit-il.

Les défenseurs des droits des commerçants soulignent qu’avec le Zimbabwe connaissant une crise économique qui a provoqué une hausse exorbitante des prix et une pénurie alimentaire croissante, les vendeurs ont dépensé leurs économies pour nourrir leurs familles. Selon Wadzai, ils n’auront plus de lieu de travail et aucun moyen d’acheter de nouveaux genres une fois le confinement levé.

Démolition des stalles

Pour survivre, de nombreux vendeurs se sont tournés vers les réseaux sociaux pour demander des dons en argent et en nourriture, tandis que d’autres se consacrent à vendre depuis leur domicile. Bidnock Kunaka, 55 ans, avait deux étals – l’un dans le bidonville de Kuwadzana où il vit et l’autre dans le centre-ville de Harare – où il vendait divers produits, des fruits et légumes aux outils.

Maintenant je ne peux pas mettre de la nourriture sur la table. L’argent que j’avais mis de côté pour équiper mon entreprise, nous l’avons dépensé pour d’autres besoins domestiques

BIDNOCK KUNAKA, VENDEUR AMBULANT DE 55 ANS

Tout en respectant les règles de confinement de son domicile, il a découvert les démolitions par le biais des médias et d’autres commerçants. Lorsqu’il a finalement pu vérifier l’état de son stand à Kuwadzana, il n’a trouvé que le cadre. Selon Kunaka, personne n’a prévenu les vendeurs que de telles démolitions se poursuivraient. «Maintenant, je ne peux pas mettre de la nourriture sur la table. Nous avons dépensé l’argent que j’avais mis de côté pour équiper mon entreprise pour la nourriture et d’autres besoins domestiques », explique ce père de quatre enfants.

Sans ce capital, regrette Kunaka, devenu vendeur en 2016 après avoir perdu son emploi de prêteur sur gage dans une usine, il lui sera impossible de reprendre son activité après l’accouchement. Ce qu’il a fait, c’est convertir une partie du terrain de sa maison en potager, où il cultive maintenant des carottes, des oignons et des légumes à feuilles vertes. «J’espère me rattraper avec le jardin pour générer des revenus et ainsi nourrir ma famille et recommencer la vente», dit-il.

Espaces désignés

Wadzai de VISET affirme que la criminalisation des vendeurs et la démolition de leurs étals vont à l’encontre de la responsabilité de l’État de promouvoir les petites entreprises. Les autorités municipales de la ville ont promis de fournir aux commerçants des espaces approuvés qui seront désignés pour être utilisés une fois le confinement levé. « Le conseil municipal de Harare et d’autres autorités sont déjà en train d’identifier et de préparer des lieux de travail alternatifs pour les vendeurs informels », ont déclaré Chidawu et Gomba dans leur apparition commune.

Cependant, Wadzai dit que les comités qui décident où attribuer et utiliser ces espaces n’ont contacté aucun syndicat de vendeurs ou de travailleurs irréguliers pour leur demander leur avis. « Il n’est pas juste que les dirigeants politiques profitent du confinement du covid-19 pour attaquer les moyens de subsistance de la population sans même se consulter », a-t-il déploré au téléphone.

Aide accélérée

Alors que l’exécutif zimbabwéen a commencé à assouplir certaines des mesures d’endiguement pour permettre progressivement la reprise du commerce et de l’industrie, le secteur de l’économie souterraine est toujours interdit de fonctionner. Simon Masanga, secrétaire permanent à l’assistance sociale, souligne qu’en mai, le gouvernement a commencé à distribuer 180 dollars zimbabwéens (6,45 euros) par mois à plus de 2000 personnes qui ont été touchées par l’enfermement et les restrictions imposées aux vendeurs. .

Une famille de cinq personnes au Zimbabwe a besoin d’environ 7500 dollars zimbabwéens (environ 280 euros) par mois pour couvrir ses besoins de base

L’objectif est de soutenir un million de bénéficiaires, a-t-il expliqué, ajoutant que l’enregistrement des vendeurs pour une aide financière était un processus lent en raison des mesures de confinement. Des groupes qui défendent les droits des commerçants, comme l’Association des commerçants de l’économie submergée, qualifient les paiements de «insignifiants», car, disent-ils, ils couvrent à peine les besoins les plus élémentaires des familles.

Une famille de cinq personnes au Zimbabwe a besoin d’environ 7 500 dollars zimbabwéens (environ 280 euros) par mois pour couvrir les besoins de base, selon les chiffres fournis en avril par Zimstat, l’institut national de statistique. «Nous ne disons pas que ce montant est suffisant pour couvrir les besoins de base, mais il contribuera énormément à aider quelqu’un qui n’a pas d’argent dans sa poche», a déclaré Masanga en réponse aux critiques.

Si le gouvernement veut aider les commerçants à se remettre à la fois de l’impact de la pandémie et de la perte de leurs étals, il devrait faciliter la sortie de l’isolement pour le secteur du commerce informel et accélérer les paiements de l’aide, dit Wadzai.

« L’exécutif doit débourser rapidement les fonds pour protéger les plus vulnérables », ajoute-t-il. «Cela prend trop de temps. Les vendeurs meurent littéralement de faim. »

Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec

À propos de l'auteur Les 7 du Québec

Les 7 du Québec a pour mission de susciter la réflexion et l'engagement social et politique par le débat et le choc des idées afin de susciter des voix et d'ouvrir des voies de solutions aux problèmes contemporains.Le webzine Les 7 du Québec publie chaque jour des textes de réflexion sur les grands enjeux de société.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You