WE Charity a été payé 1,18 millions $ par le gouvernement Trudeau

WE Charity a été payé 1,18 millions $ par le gouvernement Trudeau

WE Charity a été payé 1,18 millions $ par le gouvernement Fédéral pour organiser un évènement à Ottawa en 2017 au cours duquel la mère de Justin Trudeau a fait un discours. 

L’organisme a été invité à organiser cet évènement par le premier ministre Trudeau et Patrimoine Canada, d’après un mémo interne de WE Charity obtenu par le National Post.  

L’évènement présenté comme « une célébration de l’avenir du Canada » à l’occasion du 150e anniversaire du pays a été organisé le 2 juillet 2017, sur la colline parlementaire. Margaret Trudeau y a parlé de santé mentale, comme elle l’a fait lors d’autres WE DAY. 

«Je suis si fière d’être Canadienne et je suis si fière de faire partie de WE aussi », avait-elle lancé en entrant sur scène.

« J’aime WE parce que ce n’est ni un mouvement politique, ni un mouvement religieux», poursuivait-elle.

WE Charity a indiqué la semaine dernière avoir payé 312 000$ en cachet pour 28 apparitions de Margaret Trudeau, entre 2016 et 2020.

Pas surpris

Dans son mea culpa lundi, Justin Trudeau a déclaré qu’il ne savait pas combien exactement sa mère et son frère avaient été payés par WE Charity, mais qu’il n’en était pas surpris puisqu’ils agissaient comme « professionnels ».

«Mon frère et ma mère ont travaillé comme conférenciers professionnels. Je savais qu’ils avaient travaillé avec différents organismes y compris l’organisme UNI (WE Charity). Je ne savais pas à quel point ils avaient été rémunérés par ces organismes mais j’aurais dû le savoir et je le regrette», a-t-il dit.

Éthique

Le premier ministre est dans l’eau chaude depuis que son gouvernement a accordé, sans appel d’offres, un contrat d’une valeur de 19,5 millions $ à WE Charity pour gérer et distribuer 900 millions $ en bourses canadiennes pour le bénévolat étudiant.

Bien que le contrat entre l’organisme et l’État ait été annulé, l’affaire a déclenché une enquête du commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique. 

C’est la troisième fois que Justin Trudeau est visé par ce type de vérification, du jamais-vu dans l’histoire du pays.

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