Le déficit zéro: fallait-y être niaiseux

Le déficit zéro: fallait-y être niaiseux

L’abyssal déficit fédéral

343 000 000 000 de dollars. Non c’est pas la dette du Canada. C’est juste l’incroyable déficit que Justin Trudeau a accumulé depuis février dernier. C’est 3 fois le budget du Québec. C’est une somme inimaginable.

Alors que le Canada avait accumulé une dette de 700G en ses 153 ans d’histoire, traversant deux guerres mondiales, des crises économiques épouvantables (1929, 1982), des périodes d’inflation accélérées, Justin Trudeau, en quelques mois à peine, en descendant quotidiennement de son bungalow à Bytown, a grossi la dette de 343G, garrochant chaque jour les milliards à gauche et à droite, sans aucun controle (on n’a pas fini de déterrer tout l’argent fraudé, du bonbon pour l’Opposition). Hallucinant, mais vraiment hallucinant. Je ne pensais jamais voir ça dans ma vie: 343 milliards !

1998. Lucien Bouchard est réélu mais avec moins de votes que le Frisée. Paniqué, Lulu coupe les moteurs pour se lancer dans le déficit zéro. Exit la souveraineté à portée de main pourtant, on va dorénavant capoter sur le décottage des agences newyorkaises. Une incroyable trahison à la cause. La plus grande avec le beau risque du Père fondateur en 82.

Le virage à droite du PQ pour atteindre le nouvel article 1 va entrainer le départ de Sainte-Françoise des opprimés et opprimées, divisant le vote souverainiste et ouvrant la porte toute grande au règne libéral corrompu de 15 longues années. La coalition souverainiste péquiste, qui avait tenu trois décennies, ne s’en est jamais remise, le PQ du Ti-Q de Matane étant maintenant en lambeaux, un champ de ruines pour citer Monsieur.

A partir du tournant du siècle, Le déficit zéro est devenu LE grand mentra du Québec entier. On a eu droit à un incroyable mattracage où on nous a répété jusqu’à l’écoeurement total qu’on ne pouvait pas léguer à nos enfants pareille dette. Une dette monstrueuse dont on nous montrait quotidiennement l’horloge affolante. Si on ne suivait pas la parade, Wall Street allait nous décotter, la dette allait augmenter et le Québec sombrer.

A force d’efforts collectifs considérables et de coupures douloureuses (qui ont mené à l’holocauste actuel dans nos CHSLD), on est y parvenu accumulant même un modeste petit pécule de 14G dans le bas de laine.

Or, voilà qu’en 3 mois à peine, un minuscule virus fou, sorti des marchés puants de Wuhan, a non seulement dilapidé ce 14G mais Ottawa ns a endetté de plus de 75 milliards.

Pendant plus de 20 ans, tout le Québec a crû dur comme fer qu’on ne pouvait pas faire de déficit, qu’on ne pouvait pas en ajouter sur la dette pour nos enfants, qu’on risquait la décotte à NY et qu’il fallait se serrer la ceinture sinon on allait être puni.

Non mais fallait-y être niaiseux?

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