Avec un pèlerinage « limité », l’Arabie Saoudite voit son économie plombée

Avec un pèlerinage « limité », l’Arabie Saoudite voit son économie plombée

  1. Campagne de dons – Juin 2020

    Chers amis lecteurs, Au début de cette année, nous écrivions que 2020 serait une année de bouleversements à l’échelle mondiale. Elle a pleinement tenu ses promesses, et ce n’est apparemment que le début de quelque chose de plus grandiose encore, et dont la principale caractéristique est une tentative de prise de contrôle total de l’information. C’est même l’essence de toutes les guerres livrées contre les peuples depuis quelques décennies. Plus que jamais, il est nécessaire que des sites comme le nôtre se multiplient pour contrer toutes les tentatives de monopoliser l’information à des fins de manipulation. Grâce à votre fidélité, vos encouragements et votre aide, nous avons réussi à surmonter toutes les pressions et contourner les divers obstacles destinés à nous faire disparaitre ou à nous intimider. Nous comptons à nouveau sur vous pour nous aider dans notre combat, et nous permettre de continuer à vous fournir un travail de qualité et une vision juste et équilibrée du monde. Merci pour votre soutien. Avic

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Après avoir suspendu dès mars la « omra », le petit pèlerinage qui s’effectue tout au long de l’année, le royaume s’apprête à faire face à un immense manque à gagner : le flux des pèlerins génère chaque année 10,6 milliards d’euros.

Sites religieux vides, tentes de pèlerins abandonnées, hôtels inhabités : la Mecque, ville la plus sainte de l’islam, a perdu son animation habituelle à quelques semaines du hajj, qui sera « très limité » en raison du nouveau coronavirus, au risque de plomber l’économie saoudienne.

« J’espère que, cette année, grâce à Dieu, je serai parmi les premiers pèlerins », confie Marwan Abdulrahman, un Saoudien vivant à La Mecque.

Parmi les premiers, et surtout parmi les seuls : pour contenir la pandémie du nouveau coronavirus, l’Arabie saoudite a décidé de n’accepter que 1.000 fidèles vivant sur son territoire pour son pèlerinage fin juillet. Habituellement, le pays accueille à cette occasion des millions de pèlerins (2,5 millions en 2019), venus pour leur grande majorité de l’étranger. Après avoir suspendu dès mars la « omra », le petit pèlerinage qui s’effectue tout au long de l’année, le royaume s’apprête à faire face à un immense manque à gagner : le flux des pèlerins génère chaque année 10,6 milliards d’euros. Or, le premier exportateur de brut au monde est déjà frappé de plein fouet par la chute des prix du pétrole et l’impact économique du confinement décrété pour lutter contre le virus.

Les gains suscités par le hajj a insufflé ces dernières années un boom de l’immobilier et du commerce autour des lieux saints. On y construit à tout-va : centres commerciaux, appartements et hôtels de luxe, dont certains avec vue directe sur la Kaaba, une construction cubique au centre de la Grande mosquée vers laquelle se tournent les musulmans du monde entier pour prier.

« Zéro vente, zéro revenu », déplore Ahmed Attia, un expatrié égyptien de 39 ans qui travaille pour une agence de voyage dans la ville sainte. « Nous ne sommes pas habitués à voir La Mecque vide. On a l’impression d’être dans une ville morte. C’est désas-treux », soupire-t-il.

Les pèlerinages financent directement ou indirectement des centaines de milliers d’emplois dans plusieurs secteurs, des agences de voyage aux sociétés de téléphonie mobile, qui ont dû couper dans leurs effectifs ou réduire les salaires. L’absence de pèlerins « aggrave les difficultés économiques » du royaume, confirme Richard Robinson, analyste auprès d’Oxford Analytica. Le tourisme, y compris religieux, est au cœur de l’ambitieux programme « Vision 2030 » du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui vise à accroître les revenus non pétroliers du royaume.

Mercredi, le Fonds monétaire international (FMI) a averti que le PIB saoudien allait se contracter de 6,8% cette année en raison de la faiblesse des prix du brut, sa pire performance depuis les années 1980. C’est 4,5 points en dessous de la prévision du FMI d’avril. Au cours des derniers mois, le groupe Ben Laden, un géant du BTP considéré comme une jauge de la santé des entreprises saoudiennes, n’a pas versé de salaire à des milliers d’ouvriers, a indiqué une source du secteur. La grogne grandit sur les réseaux sociaux, où des employés dénoncent ces manquements alors que l’entreprise est derrière un projet de 13,3 milliards d’euros à La Mecque, composé d’hôtels et de centres commerciaux qui surplomberont la Grande mosquée. La société cherche à affréter des avions pour renvoyer dans leur pays un grand nombre de ses travailleurs sud-asiatiques, selon la source.

La crise liée à la maladie Covid-19 et le ralentissement économique ont entravé d’autres ambitieux projets touristiques du royaume, après le lancement en 2019 en fanfare de visas pour les touristes. Si le royaume cherche à développer le tourisme en dehors des sites religieux, « les efforts des Saoudiens reposent toujours sur le hajj », estime Kristin Diwan, de l’Arab Gulf States Institute, basé à Washington. « C’est un pilier important de leurs revenus non pétroliers et ne pas l’avoir en cette période de perturbation des marchés de l’or noir est un coup dur », souligne-t-elle.

source : http://lexpressiondz.com

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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