Un scientifique d’Ottawa dit que le port du masque est inutile

Un scientifique d’Ottawa dit que le port du masque est inutile

Au début de l’épidémie de coronavirus, Arruda nous a dit que les masques ne servaient à rien. Et puis, finalement quelques mois plus tard, il nous a fortement suggérer d’en porter un. Après une étude exaustive, un scientifique d’Ottawa dit qu’il est inutile. Comment se fait-il qu’entre scientifiques, ils ne s’entendent pas?  

Voici les propos tirés du site de Pryska Ducoeurjoly.

https://pryskaducoeurjoly.com/

 Alors le masque, utile ou pas utile ? Que disent vraiment les études scientifiques ?

Le port du masque est présenté comme l’une des mesures phares de distanciation sociale pour faire fléchir la courbe de l’épidémie de coronavirus. « En portant un masque, vous me protégez moi, et moi avec mon masque, je vous protège vous » : depuis la première semaine de déconfinement, des « équipages de prévention Covid »

Cette mesure contraignante est difficile à respecter au quotidien. Elle génère beaucoup d’inconfort, et parfois des migraines, comme me le rapportait une caissière de supermarché à qui je demandais comment elle vivait le port du masque. Or dernièrement, je suis tombée sur une étude déboulonnant l’efficacité du masque, qu’il soit en chirurgical ou FFP2, contre les affections respiratoires de type grippal.

Se pourrait-il que le gouvernement ait eu raison de ne pas recommander le port du masque au début de l’épidémie? Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que les masques sont efficaces et que c’est en partie à cause de ce manque de protection que le virus a fait autant de dégât. Beaucoup de personnes portent donc le masque dans la rue et de nombreux magasins l’imposent aux clients. Qu’en est-il vraiment? Apparemment, c’est loin d’être évident.

Des méta-analyses qui ne concluent pas à l’efficacité

Ancien professeur de physique de l’université d’Ottawa, Denis Rancourt est actuellement chercheur bénévole auprès de l’Association des libertés civiles de l’Ontario. Soucieux des libertés citoyennes, ce chercheur s’est penché sur les études consacrées au port du masque, qu’il soit chirurgical ou autre. Il n’a sélectionné que des études rigoureuses, à savoir des essais randomisés contrôlés. Par chance, la littérature scientifique s’est particulièrement étoffée ces dernières années à ce sujet, avec des méta-analyses, des études qui permettent de synthétiser les travaux d’autres études. Dont une méta-analyse chinoise très récente, parue en 2020. Il y a donc des raisons de considérer avec attention les conclusions de ce chercheur canadien. À noter que, selon Rancourt, la majorité des études ont été réalisées dans un cadre hospitalier, où ce type d’infection respiratoire envahit les couloirs.

La conclusion de Denis Rancourt est catégorique. Le port du masque donne une « illusion de sécurité ». Aucune étude ne montre les avantages d’une politique générale de port de masques en public. Pas l’ombre d’un bénéfice pour se protéger des infections virales respiratoires de type grippal, pas même une légère diminution du risque : aucun écart statistiquement valable n’a pu être prouvé. Aucune supériorité des masques hyperfiltrants sur les masques chirurgicaux n’a par ailleurs pu être rapportée.

Vous pouvez retrouver cette sélection de méta-analyses dans la publication de Denis Rancourt : « Masks Don’t Work: A review of science relevant to COVID-19 social policy ». Si l’anglais vous rebute, je vous conseille plutôt cette vidéo en français, où il explique très clairement les résultats sur YouTube à Jérémie Mercier : Covid-19 : Les masques et les « gestes barrières » sont inutiles (Prof. Denis Rancourt)

https://www.youtube.com/watch?v=Fvp6uah-2hY&t=457s

A noter que la Publication originale a été mise en ligne sur le site Research Gate, puis enlevée par les administrateurs du site, pour des raisons pour le moins étonnantes. Sans argumentation de fond, il s’agit d’abord de ne pas contredire les recommandations officielles et de ne pas décourager le port du masque. Pour le débat scientifique, on repassera! Le principe de précaution s’applique en attendant du côté de Research Gate.

Il semble tout de même qu’il puisse y avoir un léger bénéfice des masques avec respirateur (dans quelques rares études) mais cela suppose un usage PARFAIT, ce qui n’est jamais le cas dans la vie de tous les jours. Donc le bénéfice s’avère nul en pratique. Aucune étude ne semble en tout cas recommander le port du masque pour le grand public.

Pourquoi ça ne marche pas ?

Pour Denis Rancourt, le mode de transmission des virus expliquerait l’échec des masques. Alors que nous focalisons sur les gouttelettes et autres éternuements, le virus se propagerait bien plus efficacement lorsqu’il est en suspension dans l’air.

« La principale voie de transmission est celle des particules aériennes […] qui sont trop fines pour être bloquées, et la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule aérienne. »

Même sur une surface auquel il peut s’accrocher longtemps, et avec laquelle vous pourriez être en contact manuel ou buccal, « le virus est beaucoup moins transmissible » que dans l’air que nous respirons où il circule et persiste sous forme d’aérosol.

Le port du masque n’est jamais vraiment parfait en pratique : la forme du visage laissera toujours passer de l’air qui peut comporter des particules virales en suspension. Et puis, comment éviter de respirer ?

Et les effets négatifs du port du masque ?

Rancourt estime que les mesures de distanciation sociale ne servent pas plus que le masque à ralentir l’épidémie. Il questionne aussi les possibles méfaits du port du masque : « les gouttelettes capturées peuvent-elles se transformer en particules aérosolisées respirantes ? Le masque peut-il devenir un collecteur d’agents pathogènes que le porteur aurait pu éviter de respirer s’il n’avait pas porté de masque ? Le masque contribue-t-il à l’inhalation de fibres ou substances potentiellement nocives ? »

« En formulant des recommandations et en imposant le port de masque au grand public, ou en en approuvant cette pratique, les gouvernements ont à la fois ignoré les preuves scientifiques et agi à l’opposé du principe de précaution. (…) Une telle imprudence se retrouve certainement dans l’actuel confinement mondial de plus d’un milliard de personnes, une expérience sans précédent dans le domaine médical et l’histoire politique. »

L’humidité diminuerait la transmission du virus…

Denis Rancourt s’intéresse aussi au phénomène de la saisonnalité. Le fait est que personne aujourd’hui ne comprend pourquoi les épidémies apparaissent, atteignent un pic puis disparaissent comme elles sont venues.  

« La structure saisonnière de la surmortalité par maladie respiratoire peut être expliquée quantitativement sur la seule base du taux l’humidité et son impact direct sur la transmission des agents pathogènes aéroportés ». Lorsqu’il fait très humide, les particules virales qui se baladent sous forme d’aérosols seraient condensées en gouttelettes, beaucoup moins transmissibles, avant de rejoindre le sol. Le taux de reproduction de base d’un virus (dit R0) serait aussi fortement ou principalement dépendant de l’humidité ambiante. Il pourrait donc varier considérablement en fonction du climat, du temps qu’il fait. Par ailleurs, les poumons seraient également moins irritables par temps humide que par temps sec. Notre résistance personnelle aussi pourrait dépendre des conditions climatiques.

Une bonne pluie, rien de tel pour chasser les virus ? Cela reste encore à démontrer, mais c’est une piste intéressante à étudier !

Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

À propos de l'auteur Vigile.Québec

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