La CHAZ de Seattle est une recette pour la guerre civile

La CHAZ de Seattle est une recette pour la guerre civile

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par Andrew Korybko.

La proclamation de la « Zone Autonome de Capitol Hill » (CHAZ) par les Antifas à Seattle est une recette pour la guerre civile. Elle pousse les États-Unis plus près d’une confrontation mortelle entre ce groupe et les services de sécurité du pays, qui entraînera presque certainement des « dommages collatéraux » importants pour les personnes qui se portent volontaires comme boucliers humains pour protéger les insurgés pour des raisons idéologiques. Cette action intensifiera probablement la guerre hybride de la terreur contre les États-Unis en cours au-delà du point de non-retour.

Exposé du contexte

Le groupe Antifa a récemment pris le contrôle d’un commissariat de police abandonné à Seattle et a déclaré la zone dite « Zone Autonome de Capitol Hill » (CHAZ) dans une zone de six blocs, une situation qui constitue un important risque de début de guerre civile puisqu’elle pousse le pays plus près d’une confrontation potentiellement mortelle entre les Antifas et les services de sécurité du pays.

Cette organisation de gauche et ses alliés institutionnels (médias, culture pop, politique et autres) ont passé des années à usurper lentement mais sûrement le contrôle de divers leviers d’influence et de pouvoir aux États-Unis, pour enfin sortir de l’ombre et mener leur guerre dans les rues après « l’événement déclencheur » de la mort de George Floyd, dans un effort désespéré pour empêcher la réélection de Trump et ainsi poursuivre leur tentative de prise de contrôle de l’État.

CHAZ fait partie de la danse en deux temps des Antifas vers le chaos

Le découpage de la CHAZ de Seattle par les Antifas en bastion insurrectionnel sans loi se produit parallèlement à leur tentative de mener les Afro-Américains à leur massacre et provoquer une « guerre raciale ». Ces deux actions font partie de leur campagne de chaos et de celle de leurs alliés visant à créer les prétendues « conditions révolutionnaires » pour un soulèvement national. Ces deux tactiques visent à provoquer une confrontation mortelle entre les soldats de « l’État Profond » et les services de sécurité, confrontation qui conduira presque certainement à des « dommages collatéraux » importants pour les personnes qui se portent volontaires comme boucliers humains pour des raisons idéologiques.

Le résultat de ce scénario pourrait bien amener les États-Unis au-delà du point de non-retour, où les sympathies anti-étatiques pourraient atteindre des niveaux sans précédent, se manifestant non seulement par de nouveaux actes de terrorisme mais aussi par un soutien à des politiques radicales telles que le démantèlement de la police. Une telle politique pourrait effectivement céder le contrôle des villes américaines aux milices politiques contrôlées par les Démocrates, reproduisant essentiellement le modèle de la CHAZ à travers tout le pays à des fins anarchiques. Après tout, les « responsables communautaires » apolitiques parmi eux pourraient être intimidés par la violence de la foule qui cible leurs maisons, et leurs superviseurs démocrates qui dirigent ce projet pourraient reproduire le modèle de « ville sanctuaire » pour créer un défi « légal » aux efforts du gouvernement fédéral en matière d’application de la loi.

« Martyrs pour la cause »

Trump a déjà prévenu, sur deux tweets, que les autorités fédérales rétabliront l’ordre public dans la CHAZ si la ville et l’État ne le font pas d’abord. L’un de ses messages indique que des « Démocrates de gauche radicaux » dirigent Seattle, ce qui laisse fortement entendre qu’ils facilitent ce chaos comme élément de la guerre hybride de la terreur contre les États-Unis mentionnée précédemment.

Pour expliquer, il n’y avait aucune raison au départ pour que la police abandonne le commissariat que les Antifas ont repris plus tard. On ne sait pas exactement qui a donné l’ordre de se retirer sans combattre, mais on peut dire que cet individu était motivé par le désir d’aggraver stratégiquement la situation tout en la présentant comme une « tactique pacifique » destinée à « limiter les pertes de vies humaines ». Cet argument est peu sincère puisque d’autres vies seront probablement perdues suite à l’opération apparemment inévitable des services de sécurité pour libérer la CHAZ occupée par les nombreux « boucliers humains » volontaires prêts à sacrifier leur vie en tant que « martyrs » pour « la cause » et sensibiliser le monde entier au manifeste que les mandataires de « Black Lives Matter » (BLM) ont publié. Dans ce manifeste, on y trouve des demandes aussi radicales que l’abolition de la police, des « réparations » pour les Afro-Américains, et la création de « programmes de responsabilité réparatrice/transformatrice en remplacement de l’emprisonnement » (vraisemblablement aussi pour les crimes racistes, la violence des gangs, les abus sexuels, le meurtre, le terrorisme, l’espionnage, etc.).

La dernière chance pour Trump de sauver les États-Unis de la guerre civile

La situation stratégique est donc extrêmement explosive en ce moment, suite à l’escalade dramatique du mouvement Antifa avec la CHAZ et à la facilitation (active) de ces plans par les « compagnons de route » des Antifas dans les administrations municipales, étatiques et peut-être même fédérales. Les Antifas et leurs « idiots utiles » sont prêts à mourir aux mains des services de sécurité au nom de la « cause ». Cela entraînera presque certainement d’autres émeutes à l’échelle nationale, des vagues de terrorisme urbain et une condamnation internationale (même si cette dernière n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de déterminer la situation sur le terrain), surtout si des Afro-Américains sont tués au cours des événements.

Trump est confronté au choix le plus crucial de l’histoire américaine : soit il se retire et se soumet à l’État Profond et à ses mandataires dans l’intérêt de la « paix » et permet ainsi aux terroristes de gauche de s’emparer des États-Unis sans résistance significative, soit il prend une position courageuse afin de protéger les centaines de millions d’innocents de cette menace en faisant tout son possible pour sauver le pays après que tout ait dégénéré au cours des deux dernières semaines. Se tenir à l’écart et laisser le modèle de la CHAZ se répandre dans toute l’Amérique conduira à la plus grande menace pour l’unité depuis la Guerre Civile et invitera potentiellement une intervention étrangère directe si ces soi-disant « zones autonomes » sont également établies le long des frontières déjà poreuses avec le Canada et le Mexique.

Réflexions finales

La seconde guerre civile américaine peut encore être évitée (quoique de justesse dans le meilleur des cas) si Trump ordonne une action décisive dès que possible contre la CHAZ de Seattle afin d’empêcher que ce modèle de guerre hybride ne soit imité dans tout le pays. À vrai dire, Trump aurait déjà dû le faire il y a deux semaines avant même d’en arriver là, mais il semble avoir été quelque peu paralysé dans sa capacité à le faire vu à quel point ce réseau « révolutionnaire » d’État Profond est devenu profondément enraciné après des décennies de sa « longue marche à travers les institutions ». Cette observation n’inspire aucun optimisme, car elle suggère fortement que ce coup d’État approche rapidement de son point culminant.

Trump est condamné s’il ne livre pas le pays aux terroristes de l’État Profond, mais tout aussi condamné s’il le fait, car ses militaires (ou du moins certains éléments des services de sécurité) pourraient se rebeller et/ou des dizaines de millions d’Américains trompés pourraient se rassembler dangereusement dans les rues pour soutenir les terroristes (que beaucoup pourraient croire être des « martyrs innocents non armés assassinés par un dictateur-fasciste-raciste ») et donc aggraver la situation sur le terrain si la Loi Martiale n’est pas déclarée et appliquée (variable clé). Trump est donc contraint de prendre une décision importante dans l’histoire des États-Unis qui déterminera également l’avenir du monde entier.

Andrew Korybko

source : https://www.oneworld.press

traduit par Réseau International

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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