La tempête COVID-19 : Trump a besoin d’une guerre

La tempête COVID-19 : Trump a besoin d’une guerre

Un cauchemar dystopique pour des millions de personnes s’étend sur tout le territoire.


Par Kurt Nimmo − publié le 5 avril 2020 − Source Global Research

La vitesse à laquelle l’économie s’effondre est réellement stupéfiante. Aucune décoction d’argent factice ne sauvera le peuple américain de la dépression historiquement grave qui se développe actuellement.

Les gouvernements des États et le gouvernement Fédéral deviennent plus autoritaires en réponse à la gravité de la grippe (les données critiques sur la transmission de la maladie sont absentes, confuses et contradictoires, et les médias corporatifs alimentent une frénésie de peur et de paranoïa basée sur des chiffres contradictoires, révisés et souvent spéculatifs).

Des lignes d’approvisionnement essentielles, sottement basées sur le concept mondialiste de maximisation des profits du « juste à temps », sont en train de s’effondrer. Combien de temps pensez-vous que les chômeurs de l’industrie des services et les travailleurs de l’économie de marché toléreront une grave pénurie de nourriture et d’autres produits de première nécessité avant de piller les magasins comme les pauvres et les affamés de Palerme ? Combien de temps avant que des citoyens armés commencent à prendre ce dont ils ont besoin et que l’armée soit appelée à rétablir l’ordre et à confisquer les armes comme elle l’a fait pendant l’ouragan Katrina ? Tout l’enfer se déchaînera de Baltimore à Seattle et le gouvernement pourrait imposer la loi martiale (on peut dire que nous sommes déjà sous une forme douce de loi martiale médicale, la moitié d’entre nous confinés chez nous, l’équivalent d’une assignation à résidence, effrayés à mort par un virus dont ils disent maintenant qu’il peut se propager en ouvrant simplement la bouche et en parlant, permettant ainsi à une haleine pleine de virus de flotter dans l’air).

Je ne crois pas que l’État sera en mesure de répondre aux besoins d’un tiers ou plus de la main-d’œuvre au chômage – en colère, désespérée et finalement violente alors qu’un cauchemar dystopique se répand dans tout le pays. Le chèque unique de 1 200 dollars du Congrès et de Trump ne satisfera certainement pas les chômeurs pendant longtemps – dans de nombreux cas, ce n’est même pas un mois de loyer. Des millions d’Américains sont restés les bras croisés pendant que la Réserve Fédérale distribuait mille cinq cents milliards de dollars aux banques et à l’élite financière.

Mark Twain a dit quelque chose sur la rime de l’histoire. On dirait qu’un gros sonnet est sur le point de se dérouler et de nous mettre à plat. Les historiens se demandent si Roosevelt a ou non secrètement convenu avec Churchill d’impliquer les États-Unis dans la guerre en Europe et de mettre ainsi fin à une dépression tenace. Il l’a fait – et la machine militaro-industrielle a ramené la prospérité à la dépression et aux Américains fatigués par la guerre tout en construisant en coulisses une structure de sécurité nationale tentaculaire pour faire face à un ennemi exagéré, une Union Soviétique gravement déficiente et le virus du marxisme façon Lénine.

Alors que nous sommes obsédés par la vie, la mort et le coronavirus, l’administration Trump s’apprête à relancer la guerre en Irak, une guerre qui a pour objectif final la destruction de l’Iran.

D’après les médias mainstream :

Le président Donald Trump a averti mercredi que l’Iran prévoyait une « attaque furtive contre les troupes et/ou les ressources américaines en Irak » et a ensuite cité des renseignements non spécifiés qui, selon lui, indiquaient des complots potentiels des forces locales alignées sur Téhéran.

« Ne le faites pas », a averti le président lors d’un point de presse ce soir-là, en menaçant que sa « réponse sera plus importante » cette fois-ci après que les frappes aériennes américaines du mois dernier aient ciblé des positions du Kataeb Hezbollah soutenu par l’Iran, mais auraient également tué des troupes irakiennes, des policiers et un civil.

On a rapidement rapporté que M. Trump avait ordonné que des « missiles sol-air Patriot et une variante du SeaRAM [système de défense anti-missile/anti-drone de dernier recours embarqué sur navire de type Close-In Weapon System de la Marine, NdT], ou système d’armes rapprochées, qui tire 3 000 coups par minute » soient envoyés en Irak pour protéger les bases américaines.

Dans le dernier reportage, on a perdu de vue le fait que les roquettes tirées sur les soldats américains étaient une réponse directe à la mafia de Trump qui a frappé l’Iranien Qassem Soleimani.

Un deuxième moulin à propagande de l’establishment a publié :

On ne sait pas immédiatement quels renseignements Trump a obtenus pour l’inciter à publier son tweet mercredi… [au cours d’une] conférence de presse ultérieure, il a indiqué que la cible probable des États-Unis serait le Kataeb Hezbollah, déclarant que les États-Unis avaient « de très bonnes informations sur le groupe qui planifiait l’attaque ». Il a ajouté : « Il était dirigé par l’Iran, pas nécessairement par l’Iran, mais par des groupes soutenus par l’Iran, mais pour moi, c’est l’Iran. »

Le président Trump a maintenant la distraction d’un virus et le déroulement d’une dépression d’origine gouvernementale pour couvrir ce que les néoconservateurs projettent de faire en Irak et en Iran.

Si l’on considère que Trump n’avait aucun scrupule à faire assassiner Soleimani à la manière d’un chef de la mafia high-tech, il est tout à fait possible qu’il s’en prenne au Commandant de la Force expéditionnaire iranienne Al-Qods, Esmail Ghaani. Il est prévu qu’il se réunisse à Bagdad cette semaine. « Ghaani espère unir les factions chiites, et cette visite est considérée comme un test pour savoir s’il peut égaler la fameuse aura de Soleimani. »

Mais, compte tenu des récentes hésitations de Trump sur l’Iran, il pourrait refuser de déclencher une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Il pense que la dépression imminente est en forme de « V » et que l’Amérique rebondira après la mise en place de mesures COVID-19 de plus en plus autoritaires, qui ne seront jamais annulées.

S’il croit qu’il y aura un rebond de la prospérité, il se trompe sûrement. Avant la mi-juin, il est probable que les États-Unis seront plongés dans une véritable dépression avec hyperinflation, pénuries alimentaires, protestations de masse, violence politique et possibilité d’un régime militaire, comme le prévoit la continuité des plans gouvernementaux pour les « urgences nationales ».

Oliver North, aujourd’hui largement récompensé en tant que célébrité patriote, a contribué au début des années 1980, sous un Reagan compromis, à mettre en place un plan pour arrêter et interner des millions de « fauteurs de troubles », dont la plupart figurent dans la base de données Main Core établie par la FEMA en vertu de la directive 69 sur la Sécurité Nationale (NSD) et de la directive 55 sur les décisions de Sécurité Nationale (NSDD). Le Main Core est maintenant détenu par la NSA, le FBI, la CIA et plus que probablement par les partenaires public-privé de l’État de sécurité nationale (un exemple classique du fascisme-corporatisme de Mussolini).

La gravité de la dépression et la réaction de l’État entraîneront la destruction définitive et complète de la Constitution et des 10 premiers Amendements protégeant les droits des citoyens. Cela n’inquiétera guère les personnes confrontées à la pauvreté, à l’expulsion, à l’absence de domicile fixe, à la maladie, à la maladie mentale, à l’alcoolisme et à la toxicomanie, ainsi qu’à la mort précoce qui accompagne invariablement la chute des économies dirigées et l’échec du gouvernement.

Kurt Nimmo écrit sur son blog, Another Day in the Empire, où cet article a été publié à l’origine. Il est un contributeur fréquent à Global Research.

Traduit par Michel, relu par Marcel pour le Saker Francophone

Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone

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