Opération BBQ

Opération BBQ

Solstice d’été se termine par l’image de Dani revêtue du costume traditionnel de la reine de mai, ses traits marqués par les blessures de son passé. À quelques mètres, nous retrouvons Christian, dans un accoutrement classique, anesthésié par la drogue, au point de ne plus pouvoir parler ni bouger. Dani a l’honneur de décider du destin de Christian. Elle choisit de le sacrifier. Lorsque les flammes le dévorent, enfermé dans la peau d’un ours, le visage de Dani se laisse enfin gagner par un sourire.

L’idée d’une secte qui immole des humains n’est pas nouvelle. D’en faire une occasion, pour nous rappeler que nous sommes sacrifiés depuis longtemps par le pouvoir politique canadien et les gouvernements fédéralistes québécois, peut devenir inconfortable. Mais encore, ajouter que cela repose sur un conflit entre le christianisme (Christian) et le paganisme (Dani) dans lequel nous évoluons depuis la Révolution tranquille peut choquer. Si nous ajoutons que le bonheur de l’un serait tributaire à la mort de l’autre, je vous dirais qu’on devrait laisser parler les effigies. Actuellement, la mort de personnes âgées, ces exemples les plus probants d’adeptes du christianisme, est accompagnée par un arc-en-ciel. Il s’agit du symbole de l’alliance entre Dieu et le peuple d’Israël et celui du passage des dieux ouraniens vers les hommes, chez les Celtes.

L’idée n’est pas de porter un jugement de valeur, ou encore y ajouter la communauté haïtienne de Montréal Nord (record de contamination), mais de pousser l’analyse plus loin. Les dieux sont maintenant de supposés extraterrestres aryens, alors que le groupe identitaire qui exploite le mieux cet insigne se révèle le plus proche physiologiquement de ces derniers. Je fais référence ici à la communauté gay qui se regroupe autour de l’arc-en-ciel depuis la fin des années 70, via l’anglosphère, et Orthon, cet être séduisant et efféminé présenté à la cinquième partie. Avec les mots «ça va bien aller» qui accompagnent le symbole, nous pouvons cette fois faire un pont vers Gaïa, la déesse-mère qui émerge du néo-paganisme en actualisant les dogmes environnementaux et mystiques des pilotes des OVNI des années 50.

Continuons. Othon s’est présenté en tant qu’habitant de Vénus. Cette planète de l’amour à faire rêver est la rune Yr de notre ciel, puisqu’elle pivote dans le sens inverse des autres astres. Ajoutons que son orbite, observée de la Terre, dessine un pentacle sur un cycle d’un peu plus de 13 ans. Cette étoile à cinq branches se rapporte à la déesse babylonienne Ishtar, aussi personnifiée par Aphrodite (Grèce), Vénus (Rome) et Astarté. Cette dernière est associée aux faux dieux (Baal), à la chute de Salomon, l’ourson du roi David, et à une pierre noire tombée du ciel qui se retrouverait dans la Kaaba musulmane. Enfin, Aphrodite (Astarté-Vénus) est née du sang d’Ouranos, le dieu du ciel précipité sur Terre qui devint l’amant et le fils de Gaïa, la déesse mère-terre liée à la naissance du néo-paganisme et au mouvement éco-environnemental qui gagnait la planète avant la peste.

Maintenant que la pandémie est au menu et que les activités humaines polluantes ont passablement diminuées, nous pourrions croire que Gaïa va profiter des quelques sacrifices, pour s’offrir une partouse? La Dame a un peu de difficulté avec la procréation. Elle enfante des monstres par la parthénogenèse, ce qui comprend les cyclopes et les Titans. Elle serait aussi la mère légendaire des Hyperboréens, ces dieux de la secte qui auraient donné naissance à la race celte, selon les nazis, cette clique qui semble avoir beaucoup d’accointances avec l’anglosphère.

Un gros BBQ

Revenons sur terre. Je trouve que lorsqu’on assimile notre monde à une secte, il y a des chances que nous puissions associer la COVID-19 à un gros BBQ, plutôt qu’à un arc-en-ciel.  Un bon cuiseur à viande pour nous faire avaler des changements que nous refuserions en temps normal. L’excuse pour nous anesthésier et nous faire taire, pour nous imposer l’ordre politique et économique de la caste et éviter que nous mariions le fédéralisme canadien est une fadaise qui sert aux sacrifices des Canadiens français.

Pour ce qui est de la souveraineté qui se veut l’arme du combat, elle ne fait que diluer l’idée de l’indépendance, pour en arriver à un mondialisme d’ouverture qui se ferme à la nation, dans un Canada fort. Et moi qui hais les histoires de nombrils, je n’ai jamais compris comment nous pouvions sembler si amoureux de la liberté, tout en étant coupés du sort de Canadiens français qu’on se débarrasse aux quatre coins du pays. Voyons la réalité en face. Nous sommes des saucisses qu’on étend sur un gros BBQ à rendre jaloux Elvis Gratton et les membres de la FEG. C’est comme ça depuis 260 ans. Avant que l’OMS décrète la pandémie, le 11 mars dernier, le Québec était la principale victime des barrages d’Amérindiens, alors que la source du problème se retrouvait en Colombie-Britannique, à plus de 4000 km. Par la suite, le 8 mars, l’odeur de la viande grillée gagnait mon odorat, lorsqu’un commerçant de produits locaux m’informa qu’un de ses amis s’était suicidé. La perte financière de 20 000 dollars, que lui avait causée la gestion de la crise amérindienne par Ottawa, était la goutte qui a fait déborder le verre. Deux semaines plus tard, le commerçant fermait ses portes. Après, nous avons vécu une longue période de gestion déficiente des douanes, au point de mettre en péril la santé des Québécois.

Tout n’est pas négatif pour autant. Le BBQ canadien est une petite merveille qui comprend un écran vidéo et deux haut-parleurs qui jouent de la musique de poupées et des films sanctionnés par Hollywood et Ottawa. Ajoutons qu’il brûle autant du pétrole brut, du gaz naturel, du propane que du charbon et, il faut bien révolutionner le domaine, il pourrait fonctionner au nucléaire, si les Québécois acceptaient qu’on enfouisse les déchets radioactifs près des sources d’eau potable qui rejoignent le fleuve Saint-Laurent qui abreuve le bétail. Je peux comprendre. Ça serait un peu incommodant de découvrir que des résidents de Montréal, la métropole du BBQ, se mettent à saigner des gencives en buvant de l’eau. Après tout, cette ville regroupe autour de l’arc-en-ciel la gauche néolibérale et mondialiste, des anglocitoyens, des députés de partis politiques fédéralistes, des chiens de Pavlov bien dressés et des JE ventriloques qui font parler leur nombril. Tous unis dans la ville sanctuaire construite sur un «territoire amérindien non cédé», comme Valérie Plante se plait à répéter. Un autre de ces nombreux mensonges qui s’étend sous la force des mots de spécialistes de ce vide infernal qui élargit les nids de poules, tout en fermant l’esprit.

J’ajoute que je trouve un certain inconfort à vouloir camper sur le terrain des valeurs communautaires, en portant atteinte à l’intégrité humaine. Se dire à l’avant-garde dans la gestion des inégalités, tout en étant le vecteur du darwinisme social anglo-saxon dans toute sa vulgarité, au point de condamner à la ruine des citoyens qui doivent se défendre contre la classe possédante. Pour solution, du radotage sur les logements sociaux et sur l’augmentation du salaire minimum à 15 $ de l’heure. Wow! De la poudre magique pour absorber l’odeur de la charogne, alors qu’il y a évidence d’une volonté à offrir la chaire des chialeux au capital de la secte. La recette idéale pour nourrir cette impression que les quelques talismans ou symboles maléfiques, qui jadis provoquaient des sentiments de crainte, se comparent aujourd’hui à des cônes orange qui déclenchent des réactions similaires chez de nombreux automobilistes.

De là, je ne réussis plus à m’extirper cette idée qui consiste à aller en politique pour tirer des avantages personnels et monétaires en faisant le mal. À éviter d’exposer ce délire qui m’envahit lorsque des individus, qui se sont brisé les os en marchant sur la glace d’une mauvaise fée, se font radoter la même réponse de la part des politiciens et des médias: achetez-vous des semelles magiques afin de ne pas glisser. L’art d’occuper le peuple pendant qu’on se plie en quatre pour ériger un stade de «baise-ball» qui offrira aux spectateurs l’option d’un verre de liquide jaune ou orange, pour honorer la liberté de choisir entre une sodomie marchande ou une copulation partisane.

L’invasion des saucisses complotistes

Revenons à mes textes. Malgré mes efforts, je crois que mon travail m’associe à un genre de saucisse complotiste à offrir aux chiens de Pavlov. J’aimerais bien être autre chose, mais avec un secondaire IX je dois me contenter de cette appellation réductrice. Heureusement, ma besogne a été soutenue par Isabelle Hachey, une journaliste à La presse dont le nom lui donne assurément la prestance pour surveiller un BBQ, ainsi que Xavier Camus, un professeur de philosophie, spécialiste des Sauces et Marinades Royales du Canada.

En m’inspirant de leurs travaux, j’ai pu revenir sur un point central de mes textes: l’idée que la lutte contre le nationalisme sert à attaquer l’héritage chrétien pour mieux nous soumettre à un néo-paganisme de l’arc-en-ciel en résonance avec le völkisch nazi. Pour y arriver, je dois traiter de deux saucisses complotistes qui font craindre une invasion qui pourrait menacer nos droits et libertés: Lucie Laurier et Alexis Cossette-Trudel. La première est une comédienne associée à un «danger public» par Isabelle Hachey. Une affaire de refus de se faire vacciner et de croire qu’on ensemencerait des nuages toxiques (chemtrails) dans le ciel. Le deuxième est le fondateur de Radio Québec qui est au centre du texte Portrait d’Alexis Cossette-Trudel, qui accuse Trudeau de «pédo-satanisme» de Xavier Camus.

Lucie Laurier et Alexis Cossette-Trudel devraient-ils accepter de se détendre sur la grille du BBQ? Lorsque nous parlons de secte, on ne peut éviter de mentionner que monsieur Camus rejoue des vieilles propagandes des services de renseignement pour nous faire comprendre l’importance d’élever des chiens de Pavlov qui chassent les saucisses. Il le fait tellement avec passion, qu’il oublie de présenter des cas réels de de pédo-satanisme. Pour madame Hachey, elle aurait dû souligner que les propos de Lucie Laurier reposent sur des expériences de la CIA. Il s’agit de l’Operation Sea Spray qui s’est déroulée entre 1949 et 1969. Il consistait a répande des bacilles et des produits nocifs dans des zones populeuses. Sur la longue liste, nous retrouvions la Serratia marcescens qui a été vaporisé en 1950 sur Panama City et Key West, une bactérie qui est liée à des infections rénales et pulmonaires. La même année, du sulfure de cadmium de zinc, un agent toxique, fut épandu sur le Minnesota. En 1958, le Bacillus globigii fut pulvérisé sur San Francisco à l’aide de tuyaux d’extase de voitures, plutôt que d’avions. Une bactérie similaire fut inoculée en 1965, à 130 passagers d’autobus Greyhound qui ont traversé 7 états et 39 villes. Bref, rien qui puisse permettre à une personne raisonnable de s’opposer à l’idée que des avions pourraient étendre des produits nocifs, même si cela semble peu probable. 

Allons plus loin. La chasse à la saucisse complotiste qu’on nous impose relève d’une coupure inquiétante avec notre héritage anthropologique. Que nous le voulions ou non, notre société sera toujours confrontée à des complots. Mais encore, la propagation de ces histoires repose sur le respect des alliances entre le politique et le religieux.  Ainsi, à une époque où l’Église oeuvrait avec l’État pour prendre en main le destin des Canadiens français (Québécois) et les préserver des mauvaises influences des protestants, le diable était généralement un étranger, parfois avec un accent anglais, en conflit moral avec les catholiques et les lois de l’État. Aujourd’hui, le mal est lié à un inconnu qui carbure aux actions de multinationales malveillantes, qui produit des éléments mutagènes, qui ne respecte pas la vie, possède un code moral élastique, évolue dans l’anglosphère et œuvre pour un nouvel ordre mondial despotique.

Saucisse-cisse-cisse

Si ça passe moins bien, c’est en partie à cause de la cohésion nationale qui s’est effritée par la disparition de l’alliance religieuse et politique. Mais surtout par le comportement du pouvoir médiatique. Ce fabriquant d’icônes rejoue le même foutu spectacle religieux de jadis, en décidant de celles et ceux qui ont l’éclairage pour transmettre le savoir. Pour conséquence, des fausses  nouvelles, du radotage et des accointances avec la capital et le pouvoir politique qui les rapprochent des prêtres pédophiles, si je peux me permettre la comparaison. Est-ce que leurs tendances a mettre en scène une invasion de saucisses complotistes relève de ces tractations?

Le hasard veut que la quasi-totalité des complots soit attribuée à l’anglosphère. Cette secte des agents mutagènes, des expériences sur des cobayes dignes du nazisme, des mensonges, de la fabrication de mythes, dont l’origine extraterrestre, la 5G et de tout ce qui touche aux affaires d’oligopoles qui tirent les ficelles de Wall Street et la City de Londres, en mèche avec l’État et leurs services de renseignements. Il en est de même avec les disciples. Ils sont des poupées articulées qui dévient l’attention du réel et mentent, à la façon des médiums. Des personnes qui cadrent parfaitement avec les idées les plus sombres, dont celle d’utiliser les forces occultes pour dominer le monde ou se donner le droit de faire des expériences sur des humains. Sans oublier l’art de ridiculiser des personnes qui croient aux chemtrails en oubliant de traiter du Sea Spray de la CIA et en nous rappelant le Mocking Bird, cette usine de la même CIA qui a transformé des Dani en journalistes.

Que dire pour cette impression de vouloir cibler l’héritage chrétien, sacrifier  Christian pour réjouir Dani, dont la symbolique serait l’arc-en-ciel? il m’a fallu lire les textes de madame Hachey et monsieur Camus pour réussir à revenir à l’essentiel de mes textes. La Révolution tranquille a profité à une laïcité étatique qui n’est pas entièrement assumée. L’exemple le plus probant est le nationalisme. Il campe la vieille alliance entre la politique et la religion. Est-ce que la secte s’en prend au patriotisme pour mieux attaquer la tradition chrétienne? Nous pouvons le croire en constatant que le paganisme remplit le vide par des symboles magiques qui définissent ce que nous devenons, dans le cas de la rune Yr. Une société inversée qui s’élance vers la mort. Mais encore, plus nous restons accrochés à cet univers, plus nous découvrons qu’être NOUS, chez nous, en devenant les victimes de clans racistes et vulgaires, à cause de notre identité, relève de quelque chose de machiavélique. De même, lorsque nous observons que l’intolérance de la gauche, vis-à-vis le patriotisme et l’héritage chrétien, en fait un disciple exemplaire de la secte et de son arc-en-ciel

Pour conséquence, pendant que nous sommes confinés, cette clique accepte l’idée qu’il faille attaquer celles et ceux qui croient que le mal agit à travers le mondialisme. Ni plus ni moins l’autorisation d’un völkisch québécois pour solution. Ce rêve nazi d’accoucher un néo-paganisme celte sur les cendres du christianisme. Ajoutons enfin que dans les années 70, Micheal Noonan, présenté à la cinquième partie, tenta d’accéder à la présidence des États-Unis contre Jimmy Carter, à la tête de l’Utopian Synthesis Party dans l’intention de s’implanter à l’ONU, seulement après que les tenants de la foi chrétienne auront été, selon son expression ambiguë, «éliminés».

Noonan, comme de nombreuses autres poupées des extraterrestres, fut un des germes de nos chasseurs de saucisses contemporains. Je vous explique. Ce qu’on associe à des théories du complot et à un «danger public» repose sur des prophéties bibliques qui relient la secte à un ordre satanique. Vous voulez un messie au sein d’un gouvernement mondial? Il y a prés de 2000 ans, c’était l’avènement d’un «adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou qu’on adore». Vous craignez que la reconstruction du Temple de Salomon soit au centre d’une machination rappelant Astarté et Baal? La personne qui «va s’asseoir dans le temple de Dieu et se faire passer lui-même pour Dieu» est un imposteur dont l’avènement se «produira par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’injustice». Des fadaises et des fausses nouvelles pour nous appâter à la secte! «Dieu envoie même une puissance d’égarement» pour que nous puissions «croire aux mensonges» (Thesaloniciens 2-4). Mais encore, alors qu’on profite de la pandémie pour proscrire l’argent liquide, la Bible nous informe qu’une marque pour acheter et vendre sera obligatoire. Que les personnes qui l’accepteront seront damnées et que les autres risqueront la mort, l’incarcération et la torture. Enfin, cette marque, rattachée au nombre 666, est liée à l’apparition «d’un ulcère mauvais et malin»(Ap16-2).

Q

Revenons au BBQ. Un bon cuiseur des saucisses ne peut exister sans Q. Je fais référence ici à Q Anon, celui qui est devenu le plus redoutable symbole complotiste, lié de très près au président Donald Trump. Ce mystérieux personage  qui ferait un grand ménage dans le comptoir des viandes faisandées qu’on associe à l’État profond. Personnellement, je n’ai rien à dire sur Q, sauf que son nom est lié à la dix-septième lettre de l’alphabet.

Ce nombre compose l’épinglette du sympathique docteur Horacio Arruda que nous retrouvons à côté du premier ministre François Legault. Il s’agit des 17 objectifs de l’ONU pour sauver le monde d’ici 2030, que je vous invite à consulter. Je ne sais pour vous, mais dans mon cas, je ne réussis pas à croire qu’on peut protéger le monde alors que dans le moment présent, je vis dans un pays très ancré dans les dogmes de l’ONU, qui œuvre à ma propre mort. Mais encore, je ne réussis pas à présumer qu’il s’agit d’une ambition éclairée et juste, puisque l’ONU est en soi une institution qui dérive sur l’océan du mondialisme, en suivant les vagues d’organisations privées issues d’une anglosphère en lien avec des dogmes ésotériques et messianiques. Nous en avons abordé quelques-unes, de l’ECOSOC, au Lucis Trust, en passant par la Société théosophique et la Fondation des Nations unies. Mais encore, dans le cas de cette dernière, la présence de Ted Turner fait de l’ombre aux 17 objectifs par les 10 lois du Guidetones qui auraient très bien pu être appuyées par l’ONU, s’il n’avait pas été question de maintenir la population mondiale à 500 M d’habitants.

Actuellement, l’OMS, branche de l’ONU, décide de notre avenir.  À l’aide de Horacio Arruda, nous agissons comme un pays souverain qui applique docilement le plan de confinement de l’OMS et sa gestion sanitaire. Pour conséquence, on a isolé la population, dirigé le discours et mis de côté des solutions médicales, dont la Chloroquine. Pour prix, une société affaiblie, une économie en faillite et des poupées amnésiques. Plus personne pour nous rappeler que la croissance faramineuse de notre dette obligera des privatisations et l’ouverture de marchés fermés. 

Le sixième objectif de l’ONU concerne le partage de l’eau. En 2016, une ville du Wisconsin a été autorisée à pomper une quantité colossale de liquide bleu des Grands Lacs. Une initiative rappelant la série Blue Moon à l’antenne de TVA. Parmi les poupées qui ont accepté cette initiative, nous retrouvions Philippe Couillard, dont on n’a pas trop su s’il était au service du Conseil privé de la reine, comme noté à la deuxième partie. C’est lors de son règne qu’Universités Canada, un organisme fédéral qui empiète sur une juridiction provinciale m’a laissé l’impression d’être un cheval de Troie de la secte pour faire passer l’idée d’une gestion commerciale des eaux. Cela s’est passé dans notre espace public par la Réflexion sur l’avenir des ressources hydriques au Canada de 2017 qui a pavé la route du Sommet de l’ONU sur l’eau qui devait se tenir au printemps 2020, à Québec. Pendant ce temps, il faut mentionner que la CIA anticipe la commercialisation des ressources du nord, pour protéger l’hégémonie étasunienne.

La panse pleine de chair

Avant qu’on ouvre les robinets, aurons-nous l’honneur de nous faire servir des saucisses complotistes par des journalistes? À celles et ceux qui croient qu’il serait ridicule de penser qu’on bourre notre panse pour mieux nous plonger dans une tyrannie du capital, je réponds par cette question: connaissez-vous votre pays? En plus de NOUS mépriser pour une question d’identité nationale, le Canada n’a jamais eu la réputation d’aimer la liberté de parole.

En 1968, alors que nous sortions à peine du délire de l’Expo 67, le Bureau des gouverneurs a été remplacé par le Conseil de la radio-télévision canadienne (CRTC) pour régir tous les ondes et signaux électriques qui voyagent dans l’air et les câbles, en fonction d’une idéologie nationale, linguistique et politique qui s’enchâsse dans une propagande anglo-canadienne, qui se donne pour mission d’influencer l’opinion publique. Pour s’assurer d’un contrôle total de l’information, dans les années 70 le CRTC a même tenté de poser son regard sur les «médias écrits». Un projet mort à sa naissance à cause des contestations de journalistes québécois. Ajoutons que la secte malveillante n’apprécie pas la démocratie. En février dernier, la Commission scolaire English-Montreal a enfreint «l’article 3.11 de la loi sur le ministère du Conseil exécutif, l’une des lois fondamentales du Québec» en acceptant l’aide financière d’un organisme fédéral pour contester la loi 21, selon Frédéric Bastien.

Est-ce que la crainte d’une ingérence fédérale sur la Toile pour bâillonner les médias indépendants est fondée? Si oui, qui se portera à la défense des sacrifiés? Nous sommes une crisse de secte. La simple idée de poser nos fesses à Ottawa est désaveu historique de cette Constitution de 1982, jamais signée. Ce qui aurait dû précipiter un vote sur le départ du Québec, ou un plan d’action, s’est transformé en une occasion pour faire l’éloge de l’anesthésie nationale et de l’importance de se taire. Quelque chose qui finit un jour ou l’autre par nous affubler d’une identité qu’on peut comparer au vêtement de la secte porté par Dani, lorsqu’elle autorisa le sacrifice de Christian. Ajoutons que  notre passion la plus récente fut celle que nous portions à Greta Thunberg, cette jeune femme, sans doute une chamane, ancrée dans les dogmes des 17 objectifs de l’ONU.

Hier, avant que la pandémie soit arrivée comme une punition, je rêvais d’un pays imperméable à l’hypocrisie, aux mensonges, à l’idée d’un messie à la tête d’un gouvernement mondial et de toute la pourriture hermétique qu’on peut imaginer. J’y ai cru, pour enfin me dire qu’il serait préférable de laisser ce travail de titan au Christ, si nous y croyons. En attendant, je suis Ruben, le taré de la secte, l’incomplet et le difforme qui a l’autorité d’écrire le livre des runes. Je n’ai pas décidé cela comme ça. Je suis né Ruben du Canada, en étant français de langue et de culture. Vous êtes aussi Ruben pour les mêmes raisons, avec les mêmes responsabilités. Cela NOUS donne l’autorité de chambarder la secte, la confronter et la critiquer, sans en payer le prix.

Autrement, nous pouvons simplement nous étendre sur le BBQ en attendant la mort. Je sais. Il y a aussi l’indépendance. Il serait par contre important de se demander ce qui ne marche pas avec la gestion de ce projet noble et nécessaire, pour laisser l’impression que nous avons décidé de faire un virage de 180 degrés pour nous faire croire qu’aller vers l’arrière, c’est avancer. L’art de passer de l’humain debout vers la mort, c’est devenu notre projet de société.

Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

À propos de l'auteur Vigile.Québec

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