Valérie Bugault : Interview sur Sputnik

Valérie Bugault : Interview sur Sputnik

Par Valérie Bugault – Le 23 avril 2020

Rachel Marsden - Sputnik France

Questions de Rachel Marsden (RM), réponses de Valérie Bugault (VB)

RM : Est-ce que l’OMS est un arbitre neutre dans cette crise sanitaire ? Que sait-on de cette boîte noire qu’est l’OMS ?

valerie_bugaultVB : Concernant l’OMS, il y a beaucoup de choses à dire, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non publics comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.
De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget programme de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres – en supplément de leur contribution fixée – ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. » ; ARTE nous présente de manière claire qui finance l’OMS : où l’on apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 1.

Note du Saker Francophone

L'interview, faite et programmée, a finalement été déprogrammée par Sputnik cette semaine, ce dernier média jugeant que certaines références n'étaient pas recoupée par de grand médias.

Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la financent, la Fondation Bill Gates et le conglomérale des grands laboratoires pharmaceutiques :

« L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ? Arte signalait également que la Fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé, afin de vacciner les enfants des pays en développement, à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.

GAVI, à l’instar de l’OMS, prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés – dont un haut dirigeant – de l’OMS figurent sur la liste de la Fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? « 

Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates ici et  :

« La Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque qu’il était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »

RM : Est-ce que les politiques ont raison ou pas de suivre les conseils sur le confinement/déconfinement qui sortent de l’OMS et qui sont relayés par les « experts de santé » qui ont la main mise sur cette crise dans chacun de nos pays ?

VB : La réponse à cette question découle de la réponse ci-dessus. L’OMS étant officiellement maintenant un organisme à vocation exclusivement privée, elle n’a aucune légitimité à édicter des recommandations qui s’imposeront à tous les gouvernements de la planète.

En réalité, les gouvernements qui décident de suivre aveuglément les recommandations de l’OMS montrent de façon évidente qu’ils sont eux-mêmes des ersatz d’État aux mains d’intérêts privés. De cette façon il devient facile de voir quel gouvernement est au service d’intérêts privés et quel gouvernement résiste ou tente de résister aux injonctions des multinationales !

De ce point de vue, il est nécessaire de signaler que le président Trump est devenu, à l’occasion de cette crise du coronavirus, un résistant à l’ordre mondial privé dévoyé auquel est soumis l’OMS.

RM : Trump accuse l’OMS d’avoir caché la vérité sur la gravité de la crise sanitaire lors de ses débuts à Wuhan. Est-ce juste ou pas ?

VB : Pour répondre à cette question il faut commencer par rappeler deux ou trois faits.

Premièrement, ce virus, responsable de la Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans le contexte de l’ignorance, aucun gouvernement sensé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.

Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public. Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !

Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa diffusion ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019.  De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 2.

Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019. Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.

Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites bactériologiques en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…
Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en leur sein. Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie que la guerre a de facto purgée de sa composante compradore.

RM : Trump a retiré tout soutien financier à l’OMS en attendant des informations sur le comportement de celle-ci lors de cette crise. Il a dit que l’épidémie aurait pu être contenue à sa source si l’organisation avait répondu correctement dès le début. Ce financement représente 22% du financement de l’OMS (contre 12% provenant de la Chine). Réactions ?

VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se sont passées ainsi.

Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées.

Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.

RM : Est-ce que l’OMS sert de bouc-émissaire pour les erreurs des pays ?

VB : En aucune façon, l’OMS est, tout au contraire, un puissant révélateur quant à l’affiliation des gouvernements aux directives globalistes émanant, pour ce qui concerne leur version sanitaire, de cette institution internationale.

En réalité, comme je l’ai déjà indiqué à plusieurs reprises, l’OMS n’est que la version sanitaire du gouvernement mondial dont les gestionnaires se trouvent dans les instances financières internationales. Malheureusement, la France comme la plupart des pays occidentaux, se situe dans la pire des catégories, celle de l’asservissement général et définitif de tous les corps constitués aux puissances financières mondialistes.

RM : Comment jugez-vous le comportement de la Chine en début de crise vis-à-vis de l’OMS ?

VB : A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques (apparues fin novembre) dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.

En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central.

En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5 G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan et qui a été incriminé – peut-être à tort d’ailleurs – dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle exclusif de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’Inserm et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens « financiariste » et « globaliste » après que Charles Mérieux en ait cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à Alexandre, fils d’Alain…

RM : Que faut-il savoir d’autres par rapport à l’OMS et dont on ne parle peut-être pas dans les médias ?

VB : Rappelons que la pandémie était bien prévue par certains :

  • Dès l’automne 2019 où une simulation (appelée Event 201) a eu lieu sous l’égide Du centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la Fondation Bill et Melinda Gates 3 ;
  • De plus longue date par Attali 4.

Un vaccin anticoronavirus, qui utilise la technique des ARN messagers, donc une technologie génétique dont on ignore tous des effets secondaires, pourtant prévisibles, est d’ores et déjà en préparation sous l’égide :

  • Des sociétés allemandes « Curvac » – détenue par Dietmar Hopp (fondateur de SAP) et de Bill Gates – et « Biontech » – détenue par les frères Strüngmann – et
  • De la société américaine « Moderna therapeutics » – dans laquelle Bill Gates a investi dès 2016.

Ajoutons que « Moderna Therapeutics » travaille depuis 2016 sur un vaccin à vocation génétique pour lutter contre le coronavirus dont personne n’avait encore entendu parler. En janvier 2016, cette société a signé avec la fondation Gates un accord cadre de projet de financement de la recherche basée sur l’ARN messager ; la fondation Gates avait alors investi 20 millions de dollars pour soutenir le projet. Aujourd’hui cotée en Bourse, Gates détient une participation majoritaire dans « Moderna Therapeutics ».

Du côté des medias :

  • 2020 prévue pour être une année très spéciale par The Economist ;
  • Tandis que The Economist de 2019 montrait un pangolin – source originelle présumée du coronavirus.

Il faut, par ailleurs, insister sur les énormes moyens financiers de la Fondation Gates sans oublier de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein, et, à ce titre très impliqué dans les réseaux globalistes mafieux :

« Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates. »

De l’autre côté du tableau, il faut aussi expliquer que des personnalités américaines de premier plan – en particulier Robert Kennedy junior, Roger Stone ou Candace Owen – mènent une campagne très active de dénonciation des méfaits de la Fondation Bill et Melinda Gates. Ils dénoncent inlassablement les dégâts mondiaux que leurs vaccins ont d’ores et déjà causés. Ils exposent, en particulier, le rôle du Dr. Fauci dans la création d’une souche mutante hautement infectieuse du coronavirus 5.

Enfin rappelons le lapsus fait par Mike Pompeo qui a évoqué, à propos du Covid-19, un « exercice en temps réel ».

RM : Le titre de votre livre fait référence aux raisons cachées du désordre mondial. Que sont, d’après vous, les raisons cachées de cette crise sanitaire ?

VB : Les raisons cachées de cette crise sanitaires sont toutes entières comprises dans ce que j’expose dans mes ouvrages : le fait que l’ordre politique national et international a, subrepticement mais très efficacement subi, au cours du XXème siècle, une mutation. De politique, le contrôle de l’édiction des règles qui s’imposent à tous est devenu économique. L’organisation du monde n’est plus une organisation politique mais une organisation aux mains des puissances d’argent, mues par des intérêts privés de caste, qui ont pris le contrôle du phénomène politique en prenant le contrôle, premièrement des monnaies, et deuxièmement des économies. Nous avons assisté aussi médusés qu’impuissants à une subversion du concept politique qui s’est traduit par une prise de contrôle anonyme de quelques individus sur la vie de la plus grande majorité. Cette subversion n’a pu se produire que parce que les puissances d’argent à la manœuvre ont eu soin d’organiser minutieusement et consciencieusement leur anonymat tant au niveau économique qu’au niveau politique ; cachés derrière des hommes de pailles et des entités juridiques opaques, ils ont pu, en toute impunité politique, juridique et pénal prendre le contrôle de la plus grande partie des richesses produites sur cette terre. Cette situation est inédite dans l’histoire par son ampleur et par le niveau de dissimulation qui a été mis en œuvre.

Pour plus de détails, je renvoie vos auditeurs à la lecture de mes quatre ouvrages :

  • Du nouvel esprit des lois et de la monnaie
  • La nouvelle entreprise
  • Les raisons cachées du désordre mondial
  • Demain dès l’aube… le renouveau

RM : Qu’est-ce qui vous frappe le plus par rapport à cette crise sanitaire ?

VB : Plusieurs choses sont frappantes dans cette histoire. D’abord, l’homogénéité du confinement, qui est la réponse politique des différents pays à cette crise gérée par l’OMS.

Il faut toutefois garder à l’esprit que cette homogénéité apparente du confinement peut cacher une grande hétérogénéité de causes. En particulier, certains pays peuvent pratiquer le confinement de leur population par crainte d’une actuelle ou future guerre bactériologique qui se cacherait derrière l’apparence du Covid-19. Quelques indices me font penser cela, et en particulier un article selon lequel les équipes militaires russes – appelées en renfort, dans le plus grand silence médiatique occidental, par la Lega italienne et par le maire de Bergamo – ont fait état d’une guerre bactériologique menée sur le territoire italien sous couvert de Covid-19.

Cette découverte sur le territoire italien aurait immédiatement déclenché une alerte à la guerre bactériologique à Moscou. Il n’est pas impossible que cette perspective d’une guerre bactériologique de grande ampleur soit derrière certaines décisions russes ou chinoises de confinement des populations. En revanche, il est, à mon avis tout à fait exclu qu’une telle motivation soit la source des décisions de confinement en France et dans la plupart des pays occidentaux et affiliés.

Et j’en arrive ici à la deuxième chose qui me frappe le plus dans cette crise sanitaire, et vous me permettrez ici de parler plus expressément du cas français. Depuis le début de cette « crise sanitaire », et au-delà des nombreux atermoiements du gouvernement concernant la gestion technique, pratique et matérielle, un seul élément parait tout à fait suivi avec une parfaite cohérence : l’acharnement des corps constitués étatiques à interdire l’accès aux soins des français. Pêle-mêle, nous avons : la classification de la chloroquine comme substance vénéneuse alors qu’elle était en vente libre depuis plus de quarante ans, l’acharnement médiatique et professionnel de l’Inserm, ainsi que de différents médecins et de membres de l’Institut Pasteur contre le traitement associant hydroxychloroquine et azithromycine préconisé par le Professeur Didier Raoult – traitement recommandé par nombres de ses collègues dans le monde entier. Nous avons également une offensive de l’ordre des médecins contre des médecins de ville ayant guéri leurs patients atteints de covid-19 au moyen d’une association d’antibiotiques anciens et connus :

  • Bfm tv, très hostile au professeur Raoult a beaucoup d’actionnaires communs avec le laboratoire Gilead  ;
  • Le Dr. Sabine Paliard-Franco (Isère) et le Dr. Jean-Jacques Erbstein (Moselle) soignent, comme d’autres de leurs confrères, de façon empirique leur patients atteints de Covid-19 et les guérissent à 100 % avec une association d’antibiotiques Rocéphine IM ou SC et macrolide auxquels sont ajoutés, en cas d’essoufflement et de toux rebelle, une association de bronchodilatateurs et de corticoïde inhalé avec un antihistaminique.
  • Pour être complets, il faut ajouter que le traitement curatif du Pr. Raoult a des détracteurs à l’Inserm et à l’Institut Pasteur dont certains membres – comme Simon Cauchemez – travaillent main dans la main avec Neil Ferguson, inventeur en chef du confinement obligatoire, de l’Imperial College de Londres, relayé par l’OMS ; l’Institut Pasteur travaillant à un prochain vaccin de la rougeole modifié avec un essai sur l’homme dès cet été !
  • Il faut aussi faire mention de l’incroyable information en provenance d’un biologiste anonyme selon laquelle les dégâts du Covid-19 seraient en réalité liés à l’existence d’une bactérie très connue appelée Prevotella ; le coronavirus responsable du Covid-19 se cacherait dans cette bactérie en l’encapsulant, raison pour laquelle un traitement par antibiotique a toutes les chances d’éradiquer le Covid-19 6.

Il faut ajouter les décisions de confinement prise par le président de la République sur initiative de son conseil scientifique, dont la plupart des membres, soit ne sont pas de véritables médecins, soit sont en conflit d’intérêt avec les laboratoires pharmaceutiques privés, telle que Karine Lacombe.

Il faut encore ajouter le Conseil d’État qui a tout fait pour refuser les demandes de libéralisation de la vente de chloroquine… Ce qui, une fois de plus, nous oblige à établir un parallèle avec le président Trump qui a exigé les soins par chloroquine ainsi que le gouvernement italien qui a fait livrer gratuitement de la chloroquine et de l’azithromycine aux pharmacies italiennes.

Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner du peu d’empressement, pour ne pas dire du refus clair et net, de Macron de se joindre à une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 7. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande …

RM : Qu’est-ce que cette crise dévoile par rapport à notre monde ?

VB : La réponse à cette question découle de la précédente. Étant donné la ferme volonté politique de ne pas soigner les gens atteints de Covid-19, et dans le contexte où les services de santé se trouvent – depuis leur sabotage consciencieusement et politiquement organisé – dans une situation d’extrême dénuement, nous allons collectivement nous voir imposer un confinement total ou partiel de très longue durée, lequel nous est d’ailleurs d’ores et déjà annoncé par les médias de masse, ce qui immanquablement fait penser à  une opération de guerre psychologique contre les populations.

Or, confiner des gens bien-portants pendant une longue durée a pour conséquence mécanique l’anéantissement des économies locales qui ne fonctionneront plus. La conséquence mécanique de cette faillite économique sera, fatalement, une réinitialisation monétaire. Et justement, c’est ce que désire le plus au monde la petite caste des globalistes aux ordres des banquiers internationaux qui siègent à la City of London.

J’ajoute que cette réinitialisation est non seulement préparée de longue date, avec les DTS – les Droits de tirage spéciaux du FMI – mais qu’il était également inéluctable, crise sanitaire mondiale ou pas. Cette crise du « coronavirus » ne fait, tout au plus, qu’accélérer le processus de réinitialisation monétaire qui aurait, de toute façon eu lieu. Toutefois, en accélérant le processus de destruction créatrice monétaire, cette crise sanitaire permet également de servir de bouc émissaire en laissant dans l’ombre – anonymes donc – les véritables initiateurs de cette réinitialisation, qui sont à chercher parmi les financiers qui contrôlent la City of London.

Ainsi, la volonté de ne pas soigner les gens dévoile, officialise, le fait que la plupart des gouvernements du monde obéissent à un agenda globaliste jusqu’ici caché. Cette crise met en lumière le fait que les États actuels ne sont pas des États au sens politiques du terme mais qu’ils sont en réalité des coquilles vides au service de l’intérêt particulier des banquiers globalistes.

RM : Comment est-ce que cette crise changera notre monde ?

VB : Cette « crise sanitaire » va changer le monde car elle nous met face à un danger inouï de perte de liberté et de sécurité collective. Ainsi, nous sommes collectivement, qu’on le veuille ou non, placés devant un dilemme auquel chacun devra répondre en son âme et conscience, en tenant compte des effets non seulement pour soi mais aussi et surtout pour les générations qui nous suivent : accepterons-nous la mise en esclavage collective qui nous est présentée sous des prétextes fallacieux ? Cette mise en esclavage, qui nous est proposée comme une réponse à la peur intime de la mort que chacun porte en soi, sera, dans les faits et en réalité, la disparition de tout avenir pour l’espèce humaine, en ce qu’elle suppose une irréductible et intime liberté de choix.

Il faut ici rappeler quelques éléments factuels :

  1. Sur recommandations de l’ONU on vide les prisons des prisonniers de droit commun… Pour immédiatement les remplir de gens ne respectant pas le confinement 8.
  2. L’OMS veut venir vous arrêter chez vous si vous avez la grippe : un officiel de l’OMS dit que « we may have to enter homes and remove family members ». Autrement dit, sur recommandation de l’OMS, dûment relayée par la Reine d’Angleterre, il faut aller chercher les gens, en particulier les enfants, chez eux et les séparer de leurs proches pour leur éviter la contagion au virus covid-19 !
  3. Cette « crise sanitaire » va être utilisée pour organiser une vaste opération mondiale de suivi numérique des individus, Snowden prévient que les gouvernements utilisent la pandémie pour bâtir une architecture de surveillance globale oppressive ;

Une « identité numérique » va bientôt remplacer l’identité physique. C’est du moins ce que prédit le Forum ID2020 (où Bill Gates est partie prenante), principal promoteur de l’identité numérique :

« L’application des règlements européens (eIDAS, RGPD), l’émergence de nouvelles technologies (reconnaissance faciale, intelligence artificielle, objets connectés, tracabilité des données) et la multiplication des usages (santé, banque, transport, éducation, économie, collaboration, professions juridiques, administration en ligne) mettent l’identité au cœur des activités économiques. Pour discuter et débattre de ces nouveaux sujets, l’ID Forum propose une journée dédiée à l’identité numérique sous tous ses aspects. Un lieu d’échange et de rencontre où s’entrecroisent les connaissances et les expertises. ».

Les travaux de Lucien Cerise mettent en lumière que l’Alliance « ID2020 et ses partenaires lancent un programme pour fournir une identification numérique avec des vaccins » :

« Le programme visant à tirer parti de la vaccination comme une opportunité d’établir une identité numérique a été dévoilé par ID2020 en partenariat avec le programme d’accès à l’information (a2i) du gouvernement du Bangladesh, la direction générale des services de santé et Gavi, selon l’annonce. (…) L’identité numérique est un enregistrement informatisé d’une personne, stocké dans un registre. Il est utilisé, dans ce cas, pour savoir qui a reçu la vaccination. »

Pour en revenir à l’Europe, Thierry Breton a très probablement été nommé à son poste à la Commission européenne afin de mettre en œuvre ce projet d’identité numérique au niveau de l’Union Européenne.

Concernant le suivi de la réponse numérique mondiale à COVID-19 :

« Les entreprises technologiques, les gouvernements et les agences internationales ont tous annoncé des mesures pour aider à contenir la propagation du virus COVID-19. Certaines de ces mesures imposent de sévères restrictions aux libertés des personnes, notamment à leur vie privée et à d’autres droits de l’homme. Des niveaux sans précédent de surveillance, d’exploitation des données et de désinformation sont testés à travers le monde. »

Il se trouve que les trois entreprises à l’origine de la proposition de création d’un «système national de surveillance du coronavirus» – une initiative menée par Jared Kushner, gendre du président Trump – entretiennent des liens étroits avec Google, des sociétés de capital-risque liées au renseignement ainsi qu’avec l’une des simulations de « pandémie » sinistrement prédictives de l’année dernière.

Apple et Google se sont alliées pour le traçage numérique. Pendant qu’un « carnet de santé sous-cutané » est déjà en test au Kenya et au Malawi.

Selon Lucien Cerise, la notion d’identité numérique, mise en avant par le programme ID2020 de Bill Gates, remonte en France au moins à 2004 9 Pierre Gattaz, le Guide suprême du Medef et son « Petit Livre Bleu »  :

« Pour tous ceux qui ont un jour entendu parler du « Livre bleu du Gixel », l’homme n’est pas un inconnu. Ce document fut rendu public en juillet 2004 par une dizaine d’organisations patronales un peu obscures, dont le GIXEL. Gattaz était à l’époque — il l’est encore — numéro un du groupe Radiall, une boite fondée par son papa en 1952 et qui fournit aujourd’hui connecteurs et composants pour toutes les industries (surtout la défense, les télécoms et l’aéronautique). »

Lucien Cerise a clairement identifié la problématique de la façon suivante :

« Comment imposer l’identité numérique dans l’opinion publique ? Selon le livre Bleu du GIXEL (voir en particulier les pages 4-5 et 35, mais tout est à lire. ») : « L’usage de plus en plus fréquent de l’identité numérique nécessite la mise en place par les États d’infrastructures destinées aux citoyens et aux autorités publiques comprenant des cartes à puces, des terminaux portables, des bornes publiques, des équipements de réseau et d’informatique. Le passage de l’identité physique à l’identité numérique s’impose de plus en plus dans tous les milieux à cause du développement des TIC et en particulier de l’Internet. (…) La sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles. Il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles. Plusieurs méthodes devront être développées par les pouvoirs publics et les industriels pour faire accepter la biométrie. Elles devront être accompagnées d’un effort de convivialité par une reconnaissance de la personne et par l’apport de fonctionnalités attrayantes : Éducation dès l’école maternelle, les enfants utilisent cette technologie pour rentrer dans l’école, en sortir, déjeuner à la cantine, et les parents ou leurs représentants s’identifieront pour aller chercher les enfants. Introduction dans des biens de consommation, de confort ou des jeux : téléphone portable, ordinateur, voiture, domotique, jeux vidéo. Développer les services « cardless » à la banque, au supermarché, dans les transports, pour l’accès Internet… La même approche ne peut pas être prise pour faire accepter les technologies de surveillance et de contrôle, il faudra probablement recourir à la persuasion et à la réglementation en démontrant l’apport de ces technologies à la sérénité des populations et en minimisant la gêne occasionnée. Là encore, l’électronique et l’informatique peuvent contribuer largement à cette tâche. »

Quittons les travaux de Monsieur Cerise pour nous intéresser aux modalités de cette nouvelle « identité numérique » qui nous est annoncée : la mise en œuvre pratique, pour l’avenir immédiat, de l’identité numérique se trouve dans un brevet déposé le 20 juin 2019 par l’entreprise Microsoft. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de crypto-monnaie ! Il s’agit, dans ce système de crypto-monnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de crypto-monnaie, afin de s’assurer que les données d’activité corporelles de l’utilisateur sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME ! Pour plus de détails, les lecteurs et auditeurs pourront avantageusement se référer au document suivant émanant d’Alex Simon, vice-président du programme management de la division Identité de Microsoft, qui concerne l’identité numérique future.

Interview du 23 avril 2020 pour l’émission « Le désordre mondial » de Rachel Marsden pour Sputnik (parution prévue après le 28 avril 2020 sur Youtube et sur Sputnik)

Valérie Bugault est Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique.

Notes

Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone

À propos de l'auteur Le Saker Francophone

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