Un premier décès dû au coronavirus aurait été enregistré dans la prison où est détenu Assange

Un premier décès dû au coronavirus aurait été enregistré dans la prison où est détenu Assange

Tandis que l’épidémie de Covid-19 fait des ravages au Royaume-Uni, les soutiens du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s’inquiètent.

Selon des données de l’administration pénitentiaire consultées par la BBC, au moins neuf prisonniers auraient perdu la vie des suites d’une infection au coronavirus, selon un bilan daté du 7 avril. Parmi ces décès, un mort aurait été recensé dans la prison de Belmarsh, dans le sud-est de Londres, toujours d’après les chiffres rapportés par le correspondant en politique intérieure du média britannique.

C’est dans cette même prison qu’est détenu le lanceur d’alerte, dont la demande de libération sous caution avait été rejetée le 25 mars.

«Il y a deux semaines : la juge refuse la mise en liberté sous caution de Julian Assange en disant qu’il serait, lui et tous les autres prisonniers, en sécurité dans la prison de Belmarsh. Aujourd’hui, la BBC rapporte un premier mort à Belmarsh, avec plusieurs autres prisonniers infectés», s’est indigné sur Twitter WikiLeaks, plateforme utilisée par Julian Assange pour révéler de nombreux documents confidentiels, parfois compromettants, notamment sur les agissements de l’armée américaine.

Au total, au moins 107 personnes réparties à travers 38 prisons en Angleterre et au Pays de Galles auraient été testées positives au Covid-19, selon les chiffres révélés par le journaliste de la BBC ce 7 avril. Le Covid-19 avait en outre coûté la vie à au moins 6 000 personnes au Royaume-Uni à la même date.

Potentiellement explosive, la propagation du coronavirus dans les prisons fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement britannique, qui a récemment fait part de son projet de libérer provisoirement et sous certaines conditions plusieurs milliers de détenus considérés comme à faible risque. Le ministère britannique de la Justice avait toutefois précisé que Julian Assange ne ferait pas partie des bénéficiaires de cette mesure.

Auteur: RT France

Agé de 48 ans, le fondateur de Wikileaks attend d’être entendu en vue de son extradition aux Etats-Unis, après avoir été arrêté en avril 2019, à la suite de sept ans passés reclus à l’ambassade d’Equateur à Londres. S’il est finalement extradé aux Etats-Unis, qui ont dressé 17 chefs d’inculpation à son encontre, Julian Assange risque 175 ans de prison. Le fondateur de WikiLeaks se voit notamment reprocher d’avoir diffusé à partir de 2010 plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan, qui ont maintes fois mis Washington dans l’embarras.

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